PARCAY-MESLAY / Statu Quo pour l'incinérateur de déchets ménagers
L'INVITÉ / La lutte contre les agressions des élus au coeur du congrès des maires d'Indre-et-Loire
SANTÉ / Un escape game pour sensibiliser à la maladie psychique
VILLANDRY / Un Noël placé sous le signe de la nature
L'INVITÉ / La lutte contre les agressions des élus au coeur du congrès des maires d'Indre-et-Loire
SANTÉ / Un escape game pour sensibiliser à la maladie psychique
VILLANDRY / Un Noël placé sous le signe de la nature
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00:00 [Générique]
00:10 Val de Loire en direct se poursuit, c'est l'heure de votre JT, présentée ce soir par Lucas Chotin. Bonsoir Lucas.
00:15 Bonsoir Aurélien, bonsoir à tous.
00:17 Avant de vous dévoiler les titres du journal, un point sur votre météo, une matinée froide et maussade qui se confirmera dans la suite de cette journée de mercredi après dissipation des brouillards matinaux.
00:26 Les températures, vous voyez la minimale de 2 degrés et la maximale de 7 degrés à la une. Ce soir, cet incinérateur de déchets qui fait débat a parsémé les.
00:35 Affiche, pétition, la population s'insurge contre ce projet de longue date. Peur pour la santé, crainte de dégrader le vin produit à proximité.
00:43 Pourtant la métropole de Tours est l'une des dernières à se passer de ce type d'équipement qui produit de la chaleur et permet de limiter l'enfouissement des déchets.
00:50 Puis nous vous emmènerons à la découverte d'un jeu destiné aux étudiants, notamment étudiants en psychologie. L'objectif, trouver dans un faux appartement des indices pour diagnostiquer la maladie dont souffre le propriétaire imaginaire des lieux.
01:01 Enfin, nous nous rendrons au château de Villandry où les fêtes s'annoncent grandioses avec une décoration assurée par des artistes internationales, des Belges.
01:09 Le château compte bien attirer les visiteurs étrangers mais aussi inviter les locaux à redécouvrir ou découvrir les lieux.
01:15 Top départ de cette saison de Noël sur le thème de la nature ce samedi 2 décembre.
01:20 Et puis l'invité du journal ce soir est Cédric De Oliveira, président de l'association des maires d'Indre-et-Loire. Il nous présentera les grands axes du prochain congrès qui se déroulera demain.
01:28 Et puis dans notre séquence "On vous répond", autre invité, Hélène Narcisse, gérante de la pharmacie de Lépans a joué les tours pour répondre à cette question borne de téléconsultation.
01:37 Ça marche vraiment, on aura la réponse à la fin du journal. Mais à la une ce soir, Lucas, cet incinérateur d'ordures ménagères, de déchets qui fait débat sur la commune de Pars-et-Mêlé.
01:45 Depuis des années, les ordures ménagères sont enterrées, sont enfouies à son zé depuis 20 ans. Il est donc question de construire une unité de valorisation de ces déchets.
01:54 Un incinérateur qui permet de produire de la chaleur et même de chauffer des logements.
01:58 Problème si Pars-et-Mêlé semblait candidate. Aujourd'hui, la municipalité renonce à ce projet. La métropole est donc bloquée. Alors sur quelle commune construire cet équipement ?
02:08 Aurélie Renaud, Sébastien Branger et Léa Turquier ont mené l'enquête.
02:11 Pas d'incinérateur à Pars-et-Mêlé. Le message est placardé dans le village. Le projet métropolitain pourrait être installé près de l'aéroport.
02:21 On parle d'une unité de valorisation énergétique. La combustion des déchets produirait de la chaleur pour des logements de tournure. Dans le village, les habitants sont partagés.
02:31 On ne sait pas trop ce que ça va rejeter au niveau des odeurs. Il y a un impact qu'on ne maîtrise pas.
02:38 Avec tout ce qu'on vit en ce moment, tous les déchets, c'est une bonne idée.
02:42 On a beau dire ce que l'on veut, ils ont beau traiter les fumées, ils entendent avec le temps, les fils vont se dégrader, on n'aura jamais les moyens et les finances pour l'entretenir.
02:54 Parmi les opposants, les huit vignerons de la haussée Vouvray situés sur le village. Ils ne souhaitent pas qu'un équipement soit construit sur une zone agricole protégée et craignent une pollution sur leurs 120 hectares de vignes.
03:07 On a déjà l'aéroport, on a les autoroutes, donc on ne va pas rajouter une troisième couche de polluants sur notre commune.
03:15 C'est la mairie de Parsémélé elle-même qui se serait proposée pour accueillir l'incinérateur. Pourtant aujourd'hui, elle semble faire machine arrière. Le maire de Parsémélé n'a pas souhaité répondre à nos questions.
03:27 On va bien voir, on va avec les services de préfecture et puis la métropole et la ville concernée. Moi, je n'ai jamais voulu faire quelque chose sans l'accord du maire concerné ou du conseil municipal.
03:40 C'est un travail en toute harmonie. Si demain, on doit faire évoluer le dossier, on le fera évoluer parce que l'essentiel, c'est qu'on trouve le lieu pour le faire. Nous sommes en retard.
03:51 Ce soir, le conseil municipal de Parsémélé devrait voter une motion contre l'installation sur la commune de l'incinérateur.
03:59 Et puis, il y a notre question web. Nous vous avons demandé si vous étiez prêt à accueillir un incinérateur de déchets sur votre commune.
04:06 La réponse est non, majoritairement. 69% d'entre vous y êtes opposés. On en reparle un peu plus tard dans cette édition.
04:13 En bref, l'ouverture aujourd'hui du procès de Monique Olivier.
04:17 La Tourangelle, ex-épouse du tueur en série Michel Fourniret, est jugée à partir d'aujourd'hui devant le tribunal de Nanterre pour complicité dans les enlèvements et meurtres de trois jeunes filles, dont Estelle Mouzin.
04:28 L'enjeu unique de ces trois semaines de procès, faire ressurgir la vérité. Car Michel Fourniret est mort en 2021.
04:34 Et Monique Olivier risque la prison à perpétuité, peine à laquelle elle a déjà été condamnée pour d'autres affaires similaires.
04:40 Le 77e congrès des maires d'Andréloire se tiendra demain. Et on en parle justement avec l'invité du JT ce soir.
04:46 Cédric De Oliveira, président de l'association des maires d'Andréloire.
04:50 On parle avec lui des grands axes de ce congrès. Un congrès qui se déroulera sous l'oeil de la défenseur des droits et de Dominique Faure, ministre déléguée chargée des collectivités territoriales et de la ruralité.
05:00 Un événement qui devrait réunir près de 2000 personnes. Bonjour Cédric De Oliveira.
05:04 Bonjour.
05:05 Soyez le bienvenu sur notre plateau.
05:06 Merci pour votre invitation.
05:07 Ce 77e congrès des maires du département va s'articuler autour de plusieurs axes, notamment la lutte contre les agressions d'élus.
05:13 En 2022, vous faites un sondage. Sur 132 maires du département, 42% indiquent avoir été agressés dans le cadre de leurs fonctions.
05:20 Mais les deux tiers d'entre eux ont renoncé à porter plainte. Vous diriez que la peur règne chez les élus ?
05:25 Sans aucun doute, puisque même en Andréloire, nous avons un certain nombre de maires qui ont été agressés dans le cadre de leurs fonctions.
05:31 Comme je l'ai expliqué ce matin à vos confrères de France Bleu Touraine, un certain nombre de plaintes ont été classées.
05:38 Ensuite, quand on agresse un maire, c'est la République qui est agressée derrière.
05:42 Ce que l'on attend de la part des autorités judiciaires, c'est une réponse précise et ferme vis-à-vis de ces agressions qui n'ont pas à avoir lieu sur notre territoire.
05:52 Le résultat est là, ça va jusqu'à la démission de certains élus. 10 maires l'an passé et 32% qui ne voulaient pas se représenter.
05:58 Quelle solution peut-on envisager pour cela ? Je crois que demain, on va essayer de s'adresser à la justice finalement.
06:04 Bien entendu, demain, les autorités judiciaires participeront à ce congrès. On sera là pour échanger avec eux et pour les sensibiliser sur le problème.
06:10 Mais s'il n'y a pas de réponse, il n'y a pas forcément, en échange, de réflexion avant d'agresser le maire qui reste quand même le premier magistrat.
06:22 De sa communauté à un maire, c'est quand même utile pour le quotidien de nos concitoyens.
06:26 Plus que jamais, il faut les protéger dans leurs fonctions.
06:29 On n'agresse pas forcément la personne d'ailleurs. C'est vraiment la fonction, le symbole qui est agressé.
06:33 C'est souvent bien sûr la fonction puisque le maire représente une forme d'autorité.
06:37 On a bien compris que dans ce pays, il y avait une crise de sens qui était très affirmée.
06:41 Mais pour qu'on puisse retrouver sens, il faut des règles aussi en face, claires et précises.
06:47 Autre sujet central de ce 77e congrès, vous réclamez plus de moyens pour les maires, notamment face à la baisse des dotations de l'Etat.
06:54 Cela amène à quoi ? Moins de possibilités d'agir pour les élus ?
06:57 Les maires ont subi des réformes financières dramatiques puisqu'entre 2012 et 2017,
07:03 il a fallu baisser nos dotations de près de 11 milliards d'euros, ce qui n'est pas négligeable.
07:08 Certains maires ont été contraints et forcés pour poursuivre leur service public, d'augmenter leur fiscalité.
07:13 Ce n'est pas le gaieté de cœur quand un maire et son conseil municipal décident d'augmenter la fiscalité.
07:17 C'est quoi moins de service public ? À la sortie, c'est moins de places en crèche, moins de culture, moins de sport, moins de vie associative.
07:23 Donc en effet, ces réformes ont été compliquées. Il a fallu aussi absorber la taxe d'habitation,
07:29 où ce sont nos taux de 2017 qui ont été pris en compte pour les fonds de compensation que nous recevons aujourd'hui.
07:35 Donc c'est en effet un effondrement des ressources.
07:38 Et en plus de ça, c'est que nos dotations ne sont pas indexées sur l'inflation.
07:42 Donc on peut s'apercevoir qu'au bout du compte, nous sommes les grands perdants,
07:45 alors que nos budgets sont systématiquement votés à l'équilibre.
07:49 Et je vous rappelle que si un maire présente un budget en déséquilibre, il est mis sous tutelle préfectorale.
07:54 L'État présente des budgets en déséquilibre depuis Georges Pompidou.
07:59 Ça commence à remonter.
08:01 Remettre les choses à leur juste place, ce sont les administrés finalement sur lesquels ça se répercute tout de suite.
08:06 Bien entendu, et puis c'est moins d'investissement aussi à la sortie.
08:09 Je vous rappelle que 70% de l'investissement public est porté par les collectivités.
08:13 C'est-à-dire que si demain on ne peut plus investir, les entreprises le ressentiront très fortement.
08:18 Il est forcément compliqué d'aborder tous les sujets que vous traiterez lors de ce congrès,
08:22 mais vous vous adresserez également aux jeunes.
08:24 Pourquoi ? L'engagement actuel ne suffit plus chez les jeunes générations ?
08:29 Il y a un désintéressement de la question politique ?
08:32 On a mis en place le deuxième rassemblement des conseils municipaux d'enfants et de jeunes,
08:36 demain donc au congrès.
08:37 C'est près de 400 jeunes qui feront le déplacement, ce qui n'est pas négligeable.
08:40 L'objectif, c'est de mettre une petite graine dans la tête.
08:42 Moi, je suis issu d'un conseil municipal d'enfants.
08:45 J'ai été au conseil municipal des enfants de ma commune à Fondette
08:48 et 20 ans plus tard, j'en suis devenu le maire parce que j'avais envie de changer les choses,
08:52 parce que j'avais envie de m'investir pour les autres.
08:54 Et puis maire, ça reste une vocation, il ne faut pas l'oublier.
08:57 Ce n'est pas un job, c'est un devoir.
08:59 Et quand on a compris ça, en principe, ça fonctionne.
09:02 Pour terminer, une réaction au reportage qui a ouvert ce journal,
09:06 l'incinérateur d'ordures ménagères, un dossier qui traîne depuis une vingtaine d'années,
09:10 par ses mêlées qui se rétractent, une métropole qui est donc en retard sur le sujet.
09:14 On en est où concrètement ? Qui blâmer, si je puis dire de manière un peu provocatrice ?
09:18 On ne peut pas blâmer le maire et son conseil municipal.
09:21 Et d'ailleurs, j'en appelle à ce que la voix du maire puisse être entendue.
09:24 Le maire sait pertinemment ce qui est bon ou pas pour son territoire.
09:29 Eh bien voilà qui est dit. Merci beaucoup Cédric Deolibera d'avoir été avec nous.
09:32 Merci pour votre invitation.
09:33 Alors, vous connaissez sans doute les escape games,
09:35 mais en voici un un peu particulier qu'on va vous présenter ce soir.
09:38 Et oui, on vous emmène à présent à la découverte d'un jeu destiné aux étudiants.
09:42 L'objectif, trouver dans un faux appartement des indices pour diagnostiquer la maladie
09:46 dont souffre le propriétaire imaginaire des lieux.
09:49 Organisé par l'entreprise bordelaise Tricky,
09:51 l'activité a aussi pour but de sensibiliser les jeunes aux symptômes de la dépression.
09:55 Roméo Marmin.
09:56 Tout le mois de novembre, en plein cœur du campus de Grandmont,
10:00 les étudiants étaient mis au défi pour découvrir de quel mal souffre Thomas.
10:04 On retrouve bien les grands classiques de l'escape game, la fouille, les énigmes,
10:08 les mécanismes aussi un petit peu.
10:10 Donc moi, je trouvais ça assez varié et j'étais assez dans mon élément.
10:13 Notre master, c'est un master de psychologie du travail,
10:15 donc on n'aborde pas trop ce thème, mais pourtant c'est important dans les entreprises.
10:20 Donc on avait envie de l'aborder sous un thème ludique.
10:24 Bien joué !
10:28 En résolvant les énigmes du jeu, on récupère des petites cartes correspondant à des symptômes.
10:34 Après en avoir réuni cinq, on peut fournir un diagnostic de la maladie.
10:38 Insomnie, perte de poids ou encore idée suicidaire,
10:41 pas de doute, Thomas souffre bien d'une dépression.
10:43 L'objectif, c'est de permettre aux jeunes de comprendre ce qu'est la dépression et les symptômes,
10:50 de prendre conscience de l'importance de la santé mentale.
10:54 Et démystifier les idées reçues autour de la dépression, une maladie reconnue,
10:57 s'avère très utile pour les étudiants,
10:59 puisque leur santé mentale ne va pas mieux depuis la période Covid.
11:02 Pour l'année scolaire 2022-2023,
11:04 presque la moitié d'entre eux souffrent d'au moins un symptôme de la maladie.
11:08 Le but, c'est justement de parler d'une thématique, la santé mentale, d'une autre manière.
11:13 Et donc, effectivement, utiliser des outils un petit peu différents,
11:16 on peut attirer un public qui est différent de ce qu'on peut retrouver,
11:19 de manière plus classique, dans des consultations type psychologue qu'on a au SFU à Tours.
11:24 Et l'initiative convainc, puisqu'en moyenne,
11:26 parmi les participants qui ne voulaient pas faire appel à un professionnel de santé,
11:30 60% ont fini par franchir le pas.
11:32 D'autres outils similaires sont utilisés par le service de santé universitaire
11:36 pour sensibiliser à des thèmes comme la santé environnementale ou encore le consentement.
11:41 Le mouvement de grève se poursuit au CHRU de Tours et les manifestations se multiplient.
11:46 Le personnel de l'hôpital, qui réclame plus de moyens à Tours,
11:49 comme dans de nombreux départements, maintient son engagement.
11:52 Aujourd'hui, plusieurs dizaines de personnes du secteur cardiologie
11:55 se sont réunies à l'appel de l'intersyndicale CGT Sud devant l'hôpital Trousseau.
11:59 La revendication principale, l'ouverture de 200 postes administratifs
12:03 et de professionnels de santé sur la ville.
12:05 Sébastien Hamot, représentant du personnel pour le syndicat Sud Santé Socio 37.
12:10 Il y a une augmentation de recours et de consultations auprès de la psychologue du travail
12:14 et auprès des médecins du travail pour épuisement professionnel.
12:17 Ça augmente tous les ans.
12:19 La faute, elle est à la direction qui ne met pas les moyens en place aujourd'hui,
12:22 qui a tellement supprimé de postes et qui a supprimé d'élits ces dernières années,
12:27 qui fait qu'aujourd'hui, on est en sous-effectif pour les besoins de la population.
12:30 Et le grand danger dans l'histoire, dans cette macabre histoire pour le coup,
12:34 dans cette destruction de l'hôpital, c'est la prise en charge des patients et des patientes.
12:38 On prend à présent la direction du château de Villandry
12:41 où les fêtes s'annoncent tout simplement grandioses.
12:44 Cette année, la décoration est assurée par deux artistes, des artistes belges.
12:48 Le château compte bien attirer ainsi les visiteurs étrangers,
12:51 mais aussi inviter les locaux à découvrir ou redécouvrir pourquoi pas les lieux.
12:55 Top départ de cette saison de Noël sur le thème de la nature ce samedi 2 décembre.
13:00 Des sapins, des sapins et encore des sapins.
13:03 Pas de doute, le château de Villandry a revêtu ses plus beaux habits d'hiver.
13:07 Et si l'entrée du bâtiment était interdite aux visiteurs toute la semaine, c'est pour la bonne cause,
13:11 puisque l'intérieur du château aussi a le droit à une attention toute particulière.
13:15 Et afin d'aménager le lieu, deux décoratrices sont venues tout droit de Belgique pour l'occasion.
13:20 Je reviens chaque année et c'est une expérience, chaque année c'est différent en fait.
13:26 Chaque année il y a une nouvelle chambre. Ils m'ont dit fais quelque chose de créatif.
13:33 Villandry participe à l'opération Noël au pays des châteaux.
13:36 Un parcours qui regroupe sept châteaux du Val-de-Loire, comme Loches, Amboise ou Chenonceau,
13:40 autour des fêtes de fin d'année.
13:42 Et ici, un thème, la nature.
13:45 La nature est vraiment un fil conducteur,
13:47 mais après ça c'est un petit peu chaque pièce qui va donner le ton,
13:50 pour que vraiment la décoration de Noël, toute la scénographie ne vienne pas occulter les intérieurs du château,
13:55 mais bien justement venir les sublimer et apporter la petite touche de Noël supplémentaire.
13:59 Et si les nouveautés sont de la partie cette année, les grands classiques feront aussi le bonheur des visiteurs,
14:04 comme la forêt enchantée ou encore l'atelier du Père Noël.
14:07 Aujourd'hui, les lutins étaient bien cachés,
14:09 mais peut-être que vous aurez plus de chances dès la réouverture du château la semaine prochaine.
14:13 Allez, place à notre rubrique, on vous répond.
14:17 Ce soir, notre invitée, Hélène Narcis, gérante de la pharmacie de Lépans,
14:20 a joué les tours pour répondre à cette question, bornes de téléconsultation, ça marche comment ?
14:24 Soyez la bienvenue sur notre plateau.
14:26 On le sait, face aux déserts médicaux qui s'intensifient sur nos territoires,
14:29 les bornes de téléconsultation fleurissent pour pallier au manque de médecins généralistes.
14:33 Mais comment ça fonctionne ? On va se poser la question ce soir.
14:35 Déjà, on les trouve où, ces bornes ?
14:38 Alors, des bornes de téléconsultation, comme je peux avoir dans ma pharmacie.
14:42 On en trouve également dans les collectivités, comme les mairies.
14:45 Et puis, vous avez d'autres types de bornes de téléconsultation, pardon,
14:50 qu'on trouve dans les centres commerciaux, les entreprises.
14:55 Et comme ça a été annoncé très dernièrement par la SNCF, dans certaines gares.
15:01 Alors, chez vous, dans votre pharmacie, justement, comment ça fonctionne ?
15:04 Est-ce qu'il faut prendre un rendez-vous déjà, ou ça se fait… on vient librement ? Comment ça se passe ?
15:09 L'intérêt, justement, c'est qu'il n'y a pas besoin de rendez-vous.
15:12 Vous arrivez à la pharmacie, munie de votre carte vitale, de votre téléphone portable
15:21 et de votre carte bleue pour régler la part mutuelle.
15:24 Le tiers payant fonctionne, du coup ?
15:26 Le tiers payant fonctionne, il y a juste la part mutuelle à régler.
15:29 On est en lien directement avec un médecin généraliste, du coup, qui est de l'autre côté de la machine.
15:33 Tout à fait. Après un temps d'attente de 5 à 40 minutes maximum,
15:37 vous êtes en relation avec un médecin généraliste.
15:40 Et le patient dispose d'objets connectés, donc autoscope, autotensiomètre, thermomètre…
15:46 Qu'on utilise soi-même, du coup ?
15:47 Que le patient utilise soi-même et avec, si possible, l'assistance du pharmacien qui est juste à côté.
15:54 Et in fine, on se retrouve comme après une véritable consultation,
15:58 on a une ordonnance, on est redirigé vers des spécialistes ?
16:00 Tout à fait. Le médecin pose les mêmes questions que vous poserait un médecin généraliste en cabinet.
16:06 Et vous ressortez… Alors, on téléconsulte pour ce qu'on appelle des pathologies aigües.
16:13 C'est des maux de gorge, infections urinaires, mal de dents, piqûres d'insectes.
16:18 Ça peut être aussi pour un renouvellement d'ordonnance, un renouvellement de pilules contraceptives.
16:23 Ça reste pour des pathologies ponctuelles.
16:25 Pour les pathologies plus graves, du coup, là, ça fonctionne ou pas ?
16:29 Non, ça peut fonctionner. C'est pas l'objet de la téléconsultation.
16:33 La téléconsultation ne remplace pas un médecin traitant, quand on peut…
16:38 En tout cas, ça fait le lien avec les spécialistes.
16:40 Tout à fait.
16:41 Pour ensuite pouvoir consulter un spécialiste en fonction de son problème.
16:44 C'est ce que fait d'ailleurs le médecin de téléconsultation,
16:47 c'est-à-dire qu'à l'issue de la téléconsultation, il dirige vers un spécialiste si nécessaire,
16:53 ou bien un service d'urgence, ça peut être le cas aussi.
16:57 Et en tous les cas, il délivre une ordonnance ou pas,
17:00 parce qu'il peut y avoir besoin de traitement.
17:03 Ça peut être un examen complémentaire, comme une prise de sang.
17:06 Et puis, ça peut être aussi un arrêt de travail, maximum de trois jours.
17:11 Est-ce qu'il y a des précautions à prendre ?
17:12 Est-ce que toutes les cabines sont homologuées aujourd'hui ?
17:15 Il faut faire attention quand on…
17:17 Alors, on ne parle pas véritablement d'homologation.
17:20 C'est plutôt de conformité et de réglementation.
17:23 Avec la téléconsultation, on vous assure la protection de vos données personnelles
17:29 et puis la confidentialité, bien sûr.
17:31 Merci beaucoup Hélène Narcisse d'être venue sur le plateau.
17:33 On rappelle Gérard Hande, de la pharmacie de Lépans, a joué les tours.
17:37 Appel du principal titre avant de se quitter, avec à la une,
17:39 cet incinérateur de déchets qui fait débat à parcer Mêlé.
17:42 Affiche pétition "La population s'insurge contre ce projet de longue date.
17:46 Peur pour la santé, crainte de dégrader le vin produit à proximité.
17:49 Pourtant, la métropole de Tours est l'une des dernières en France
17:52 à se passer de ce type d'équipement qui produit de la chaleur
17:55 et permet donc de limiter l'influencement des déchets."
17:57 Merci Lucas, c'est la fin de ce journal. Dans quelques instants,
17:59 la suite des programmes sur TV Tours Val de Loire.
18:01 Et nous on se donne rendez-vous demain à 17h50 pour un nouveau numéro
18:03 de Val de Loire en direct. A demain.
18:05 [Musique]
18:15 [SILENCE]