l'Algérie : l'interdire l’enseignement du programme français dans les écoles privées

  • il y a 7 mois
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Quel avenir pour la langue française en Algérie ?
l’Algérie d’interdire l’enseignement du programme français
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Qualifiée de brutale par certains, la décision de l’Algérie d’interdire l’enseignement du programme français dans les écoles privées ne finit pas de faire jaser et de susciter des interrogations et de la controverse.

Signe de l’intérêt à la question : la cascade de commentaires sur les réseaux sociaux et le large écho médiatique, y compris dans l’Hexagone, accordés à la décision du département de Abdelhakim Belabed d’interdire l’enseignement du programme français dans les écoles privées.

Qu’elle soit motivée par des considérations politico-idéologiques, dans un contexte de tensions entre l’Algérie et la France pour certains, ou dissimulant des enjeux de pouvoir, dans le prolongement de la guerre menée contre l’élite francophone depuis le début de l’arabisation dans les années 1980, pour d’autres, cette décision est justifiée par le souci d’uniformisation de l’enseignement dans le pays par les autorités.

Alors qu’il leur est fait obligation de dispenser le programme national en arabe en vertu d’une instruction datant de 1991, certaines écoles privées ont profité des « heures optionnelles » qui leur sont accordées pour enseigner le double programme (national et français) ou carrément le programme français.

Une option qui, outre son caractère lucratif, permet à certains élèves algériens de passer le bac français, clé pour la poursuite des études à l’étranger.

Mais le rappel à l’ordre du gouvernement, accusé de laxiste jusque-là, n’a pas manqué de provoquer le désarroi chez certains parents d’élèves et certains responsables d’écoles, désormais sommés de ne plus enseigner le programme français, sous peine de poursuites judiciaires.

« Cette décision est tombée consécutivement à plusieurs avertissements et suite à nombre de mises en garde. Car comme pour les fameux cours de soutien controversés, qui viennent également d’être interdits en dehors des établissements scolaires officiels, certaines écoles privées qui dispensaient le programme scolaire français l’ont institué en fonds de commerce. Un fonds de commerce n’ayant aucun rapport avec un programme éducatif ou pédagogique », observe Rabeh Sebaa, anthropologue des langues et écrivain.

Et contrairement à certaines grilles de lecture, elle ne vise pas, selon lui, l’interdiction de la langue française en Algérie. « L’obtention du baccalauréat français étant considérée comme un vi

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