"Le choc de l'interview : Quand Jean-Pierre Elkabbach laisse Marine Le Pen sans voix !"
  • il y a 7 mois
Décès de Jean-Pierre Elkabbach à l'âge de 86 ans

Le journaliste Jean-Pierre Elkabbach a rendu son dernier souffle mardi 3 octobre 2023, à l'âge de 86 ans. Depuis 2019, il était engagé dans une lutte contre la maladie, confronté à un sarcome de 13 centimètres et 8 kg. Une épreuve qui l'a contraint à subir une intervention chirurgicale lourde, suivie d'une longue période de rétablissement.

L'hommage émouvant de Léa Salamé

Suite à la disparition de Jean-Pierre Elkabbach, Léa Salamé a tenu à lui rendre un vibrant hommage à travers un message touchant publié sur X (anciennement Twitter). Elle souligne les entretiens saisissants qu'il a menés, en particulier avec François Mitterrand. Elle évoque également ses stylos rouges, avec lesquels il réécrivait ses interviews. Léa Salamé rappelle que Jean-Pierre Elkabbach a été le premier à lui donner une chance, tout comme à de nombreux autres. Elle témoigne également de ses appels occasionnels pour commenter ses émissions, la réprimander ou lui conseiller des invités. "Nous, on vous aimait Jean-Pierre. Merci", conclut-elle.

Le "roi de l'interview"

Jean-Pierre Elkabbach était surnommé le "roi de l'interview" en raison de ses nombreuses et brillantes interviews, en particulier dans le domaine politique. Il n'hésitait jamais à taquiner et à bousculer ses invités.

Un échange mémorable avec Marine Le Pen

En 2015, lors d'une émission sur Europe 1, Jean-Pierre Elkabbach avait accueilli Marine Le Pen avec une phrase qui restera gravée dans les mémoires : "Bonjour Marine Le Pen. Vous n'avez pas honte ?". Déstabilisée, la célèbre femme politique avait répondu : "Pardon ?". Jean-Pierre Elkabbach avait alors enchaîné en lui demandant : "Vous n'avez pas honte ? Vous n'avez pas de regrets ?", faisant référence à son absence aux manifestations de soutien à Charlie Hebdo après les attentats.

Préparée à cet échange, Marine Le Pen avait retrouvé ses esprits et répliqué : "Mais de quoi me parlez-vous monsieur Elkabbach ? Je vous reconnais bien là dans la provocation !".
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