Une joueuse de la Coupe du monde féminine de football interrogée sur l'orientation sexuelle de ses coéquipières !
  • il y a 9 mois
Une question déplacée lors d'une conférence de presse au sujet de l'équipe du Maroc

Le coup d’envoi de la Coupe du Monde Féminine de Football a été donné le 20 juillet 2023 à Auckland (Nouvelle-Zélande). Pendant un mois, 32 équipes nationales s'affronteront pour remporter le titre tant convoité. L'équipe de France a déjà joué son premier match contre la Jamaïque le 23 juillet dernier et affrontera le Brésil lors du prochain match, le 29 juillet.

Cependant, c'est l'équipe du Maroc qui est au centre de l'actualité aujourd'hui, suite à sa défaite contre l'Allemagne. La capitaine des Lionnes de l'Atlas, Ghizlane Chebbak, a été confrontée à une situation rocambolesque lors d'une conférence de presse. Un journaliste de la BBC a en effet posé une question sur la condition des femmes homosexuelles au Maroc, où l'homosexualité est interdite. Cette question a provoqué la gêne et la surprise de Ghizlane Chebbak et de son entraîneur, Reynald Pedros.

La réaction face à la question polémique

Avant que Ghizlane Chebbak et Reynald Pedros puissent répondre, le service de presse est intervenu pour qualifier la question de "trop politique". Malgré cela, le journaliste a insisté pour obtenir une réponse, affirmant que cela ne relevait pas de la politique, mais de la condition des personnes. Ghizlane Chebbak est restée silencieuse et une autre question a été posée par un autre journaliste.

Cette question a suscité l'indignation parmi les confrères du journaliste de la BBC. Beaucoup d'entre eux ont exprimé leur agacement et ont qualifié cette question de déplacée. Ils ont souligné que la capitaine ne pouvait pas révéler l'orientation sexuelle de ses coéquipières sans leur consentement et que commenter la politique pouvait être dangereux pour elle.

Les excuses de la BBC

Suite à cette situation embarrassante, la BBC a présenté ses excuses à Ghizlane Chebbak. Un porte-parole de la chaîne a déclaré qu'ils reconnaissaient que la question était inappropriée et qu'ils n'avaient aucune intention de causer du tort ou de la détresse.
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