Des "safe places" pour lutter contre les violences dans les transports

Les violences sexuelles et sexistes dans les transports en commun sont en constante augmentation, malgré les mesures mises en place pour y faire face, telles que les numéros d'urgence et la présence de caméras de sécurité. Afin de lutter plus efficacement contre ces formes de violences, la RATP a décidé d'expérimenter la mise en place de "safe places", comme le rapporte Le Parisien.

Des lieux sûrs pour se réfugier en cas de besoin

En cas d'agression ou de violence dans le métro, les victimes pourront trouver refuge dans plusieurs boutiques situées dans les souterrains. Elles y seront écoutées et accompagnées sans jugement. Pour la RATP, l'objectif est de créer un environnement bienveillant et sensibilisé, selon les propos de Sandrine Charnoz, cheffe de projet de lutte contre le harcèlement sexuel dans les transports à la RATP, citée par Le Parisien.

Des employés formés pour accueillir les victimes

Dès le mois de septembre, les premiers lieux sécurisés seront installés dans les couloirs de correspondances des stations Auber et Opéra. Ils seront répertoriés dans l'application mobile Umay, qui encourage la solidarité entre citoyens. Les employés de ces lieux seront formés via cette même application pour accueillir les victimes, recueillir des informations et alerter les services de sécurité en fonction de la situation.

Un projet qui prend de l'ampleur

À terme, la RATP souhaite étendre ce dispositif à toutes les stations du réseau, en impliquant les grandes enseignes commerciales. Ainsi, de nombreux lieux tels que boutiques, épiceries et restaurants pourront devenir des "safe places" dans les mois à venir.

Que faire en cas de harcèlement dans les transports ?

Si vous êtes victime ou témoin de harcèlement dans les transports en commun, voici les recommandations à suivre : appelez en priorité le 31 17 (numéro d'urgence du réseau ferré) ou servez-vous des bornes d'appel présentes dans les gares et stations.

LR