La sélection en Master : les universités contraintes de choisir parmi les candidats malheureux !

  • il y a 11 mois
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Les facs doivent repêcher les candidats recalés

Cette année, les facultés font face à une situation préoccupante : de moins en moins d'étudiants s'inscrivent à l'université. Cette situation difficile a poussé les facs à devoir repêcher les candidats qui ont été recalés. Cette obligation découle notamment de l'utilisation de la plateforme Mon Master, qui facilite les admissions en troisième année de licence ou en master.

La plateforme Mon Master et son fonctionnement

La plateforme Mon Master est devenue un outil incontournable pour les étudiants. Grâce à ce site, ils peuvent postuler pour accéder en troisième année de licence ou pour intégrer un ou plusieurs masters. Toutes les formations sont réunies sur Mon Master, qui présente des similitudes avec Parcoursup. Les admissions se déroulent du 23 juin au 21 juillet 2023.

Pendant cette période, les étudiants consultent régulièrement leur compte pour voir si de nouvelles propositions d'admission ont été faites. Mon Master permet également de consulter les diplômes nationaux offerts par les différentes facultés, ainsi que de déposer des candidatures pour accéder en première année de master. La plateforme offre également un suivi assuré par les services rectoraux en cas de non-réponse positive aux candidatures.

Une erreur sur Mon Master et ses conséquences

Malheureusement, certains étudiants n'ont pas pu postuler pour la formation de leur choix et ont été recalés par les facs concernées. Une bonne nouvelle toutefois : ces étudiants auront une seconde chance. En effet, une erreur de calcul du nombre de candidats à placer sur liste d'attente a conduit les facs à manquer d'étudiants. Ainsi, une douzaine de formations ont actuellement des places vacantes, comme le souligne Jérôme Glachant, vice-président CFVU de Paris-I.

Malgré cette erreur sur Mon Master, les facs sont obligées de repêcher tous les candidats recalés, avec l'accord du ministère de l'Enseignement supérieur. Pour combler ces places vacantes, les facs ont donc lancé des campagnes de publicité sur les réseaux sociaux pour attirer de nouveaux étudiants.

Erreur d'optimisme des facs dans leurs prévisions

La question se pose : pourquoi les facultés ont-elles commis une erreur de calcul sur le nombre d'étudiants dans leurs masters ? David Leroy, coordinateur du réseau des Vice-présidents de la Commission de la formation et de la vie universitaire (CFVU), avance une hypothèse. Selon lui, les facs

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