Ivan Riouffol : «Ces insurrections disent la fragilité de la République et de la Nation».
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00:00 depuis 30 ans, 40 ans, le gouvernement a dépensé jusqu'à 100 milliards d'euros
00:04 depuis les années 70, pensant acheter la paix sociale.
00:06 Et l'on voit bien aujourd'hui que ceci ne sert à rien.
00:09 Et la question qui est posée aujourd'hui est de savoir si les Français
00:12 vont continuer à accepter de payer pour ceux qui les détestent.
00:16 Voici exactement comment il faut poser, de mon point de vue, ce problème-là.
00:21 J'entends bien que naturellement, je serai contesté par tous ceux
00:23 qui veulent encore continuer la politique de l'autruche
00:25 et se mettre la tête dans le sable et qui trouveront mille prétextes
00:27 et mille excuses, naturellement, pour essayer de tenter d'expliquer
00:30 cette révolte révoltante, en tout cas.
00:33 Plus précisément, ces insurrections disent au moins deux choses.
00:38 Elles disent la fragilité de la République et elles disent aussi la fragilité du pouvoir.
00:43 Elles disent d'ailleurs plus généralement aujourd'hui la fragilité de la nation.
00:47 Je ne pense pas qu'elles disent malgré tout la fragilité des Français eux-mêmes.
00:51 On le verra bien s'ils se décident à se manifester, à manifester leur mécontentement.
00:56 Et moi, j'appelle à ce que les Français commencent à se demander
00:59 si ce n'est pas à leur tour de descendre dans les rues pacifiquement
01:01 pour réclamer, en tout cas, que l'on prenne en considération leur propre destin.
01:06 Sous-titrage Société Radio-Canada
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