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  • 26/06/2023
[#Reportage] Sommet de Paris : le ras-le-bol d'Ali Bongo sur le peu de financement

Invité par son homologue français, le Chef de l'État gabonais prend part au sommet de Paris sur le financement de la lutte contre le réchauffement climatique. Las d'être tourné en bourrique, Ali Bongo Ondimba a appelé les décideurs à adopter des mesures fortes visant à soutenir les pays qui sauvent la planète en absorbant des milliard de tonnes de CO2 net.

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Transcription
00:00 Invité par son homologue français, le chef de l'État gabonais prend part au sommet
00:04 de Paris sur le financement de la lutte contre le réchauffement climatique.
00:08 C'est au Palais de Brouillard, ancienne place boursière de Paris, que les décideurs mondiaux
00:13 prennent part au sommet de Paris sur le nouveau pacte financier.
00:17 Désireux de rendre plus performante la lutte contre le dérèglement climatique, les décideurs
00:22 de la planète planche, désormais sur un mécanisme de financement des efforts.
00:26 Alors que les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre semblent se contenter de
00:31 belles paroles, Ali Bungo Oundimba plaide pour des actions urgentes.
00:35 Lesquelles consistent à couvrir le préjudice subi par une frange de la planète dévouée
00:41 à sa protection.
00:42 Et ce, en vue de matérialiser le choc de financement public, initié par le président
00:48 français Emmanuel Macron.
00:50 Selon Ali Bungo Oundimba, « Dans mon pays, le Gabon, alors même que d'autres pays polluent
00:55 l'atmosphère, nous absorbons chaque décennie plus d'un milliard de tonnes de CO2 net.
01:01 Pendant que d'autres pays déciment leurs forêts pour assurer leur croissance économique
01:06 immédiate, les forêts gabonaises restent stables, couvrant 88 % de notre territoire.
01:12 »
01:13 Les accords de Bretagne « loose » en 1944, qui ont abouti à la création du Fonds monétaire
01:19 international et de la Banque mondiale, méritent une cure de jouvence.
01:23 C'est le postulat d'Emmanuel Macron.
01:25 Pour le patron de l'Elysée, ces assises doivent aboutir sur la définition en urgence
01:30 d'une nouvelle architecture financière internationale.
01:33 Cette ambition conduirait dès lors à la facilitation des financements pour les pays
01:38 en développement.
01:39 Face à la pauvreté, ces États doivent être accompagnés pour atteindre les objectifs
01:43 fixés, notamment pour contrôler la déforestation, la sécheresse, voire la protection des éléphants
01:50 qui jouent un rôle dans le processus de reboisement.
01:52 Gageons que la sortie ferme du numéro 1 gabonais sera, oui dire, de tous.
01:59 [Générique]

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