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BE SMART - L'interview de Bertrand Blanc (Wilson) par Aurélie Planeix
B SMART
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23/06/2023
Vendredi 23 juin 2023, BE SMART reçoit Bertrand Blanc (directeur commercial monde, Wilson)
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News
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Et on continue maintenant à parler de sport puisque je reçois Bertrand Blanc, bonjour.
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Bonjour.
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Vous êtes directeur commercial Monde de Wilson, équipementier sportif, notamment dans le
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tennis, mais pas que, j'ai découvert ça, moi j'étais persuadée que vous ne faisiez
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que du tennis.
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Ah non, les sports de raquettes représentent environ un tiers de notre activité, on est
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une marque américaine, centenaire, basée aux Etats-Unis et on est très présent dans
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les sports dits américains, que sont par exemple le football américain ou le baseball.
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C'est un peu plus loin de ma culture en fait.
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Mais il y a aussi le golf, il y a quatre grandes divisions.
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Il y a quatre grandes divisions et notamment le tennis.
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Vous êtes fournisseur des Internationaux de France Roland-Garros depuis 2020.
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Quels sont les contours de ce partenariat, comment ça marche, qu'est-ce que ça implique
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d'être fournisseur officiel ?
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Il y a deux grands pans, on va dire.
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On est d'abord le fournisseur officiel de la balle du tournoi pour tous les joueurs
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et les joueuses et on est aussi le cordeur officiel pour tous les joueurs et les joueuses
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participant au tournoi.
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C'est-à-dire que quelle que soit la marque de la raquette du joueur, c'est vous qui faites
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le cordage ?
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Exactement.
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On a battu le record du monde cette année lors de l'édition 2023 du tournoi de Roland-Garros,
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on a accordé environ 6700 raquettes sur la quinzaine, qui n'est d'ailleurs plus la quinzaine,
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on continue de l'appeler comme ça, mais maintenant le tournoi se déroule sur trois
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semaines puisqu'il y a cette pré-semaine des qualifications qui génère aussi beaucoup
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d'activité.
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Vous parliez des balles, il y a eu toute une polémique autour des balles, puisqu'évidemment
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vous avez, mais on va revenir sur la polémique après, mais d'abord sur ces balles, vous
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avez travaillé sur une balle haute performance et en lisant ça je me suis dit, mais en fait
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une balle aujourd'hui c'est devenu un peu un outil technologique, c'est ça ?
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Alors tout à fait, on a tendance à concevoir une balle de tennis comme un produit de commodité,
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alors que ça reste un produit hautement technologique, c'est deux choses principalement, un coeur
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en caoutchouc, mais les composants peuvent varier d'une balle à l'autre, et puis il
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y a ce qu'on voit de la balle, à savoir la feutrine, c'est-à-dire son aspect jaune extérieur,
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et en ce qui concerne la balle de Roland-Garros, Wilson a travaillé en collaboration avec
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la Fédération française de tennis, donc il y a de ça plus de 4 ans désormais, sur
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une balle spécifique dont les propriétés sont uniques pour cette balle, en l'occurrence
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dans le traitement contre l'humidité pour faire en sorte qu'elle garde sa fameuse couleur
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jaune pour qu'elle soit visible, le plus visible possible à la télévision et pour les spectateurs
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dans le stade, mais aussi pour qu'elle se charge moins en poussière et en terre battue
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et que l'humidité ne s'agrippe pas à la balle.
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Mais je n'avais pas du tout pensé à la question de la visibilité, en fait il n'y a pas que
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la performance technique, il y a aussi la performance pour que nous, téléspectateurs,
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on puisse suivre, c'est ça ?
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Absolument, les téléspectateurs mais aussi les joueurs et les joueuses.
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Bien sûr.
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Vous dites que vous avez commencé à travailler dessus il y a 4 ans, ça nécessite combien
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de temps de R&D cette affaire ?
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Alors oui, on est dans la quatrième année de notre partenariat avec la Fédération française
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de tennis sur le tournoi de Roland-Garros et donc bien sûr il y a eu un appel d'offres
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qui a précédé avec des discussions qui ont eu lieu à partir de 2018 et donc toute une
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étape de développement et de recherche chez Wilson qui a précédé la première édition
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où on a travaillé pour Roland-Garros qui a été l'édition du Covid malheureusement
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en 2020.
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Alors justement, il y a eu toute une polémique sur ces balles avec un succès pas vraiment
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au rendez-vous auprès des joueurs, à Benoit Paire notamment il y a eu des propos assez
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virulents à l'encontre de ces balles.
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Qu'est-ce qui s'est passé ?
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Alors, on s'est interrogé sur ce feedback, nous accueillons toujours les retours produits
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que ce soit des joueurs, des joueuses mais aussi des consommateurs avec beaucoup de bienveillance.
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L'explication se trouve en grande partie dans les conditions météorologiques.
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On n'en parle jamais assez, la balle est strictement la même que celle des éditions
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précédentes depuis 2020 donc comme je l'ai expliqué mais le tournoi s'est joué dans
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des conditions particulières cette année.
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Il n'a pas plu !
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Il n'a pas plu mais on a eu un printemps très humide jusqu'au début des Internationaux
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de France avec des terrains qui étaient donc très chargés en humidité, une terre battue
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assez lourde et une température particulièrement fraîche en matinée et en soirée.
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C'est vraiment la combinaison de ces deux facteurs qui a fait qu'au tout début du
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tournoi, le ressenti des joueurs, de certains joueurs, puisqu'il n'y en a quand même
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pas eu beaucoup, un tableau final de Grand Chelene c'est 128 joueurs et pareil chez
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les joueuses donc il y a eu 2-3 qui n'ont pas apprécié la balle mais sur le restant
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du tournoi il n'y a plus eu d'incidents en particulier, les conditions sont devenues
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plus sèches et on a retrouvé une jouabilité au niveau de la balle grâce à ces conditions
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météorologiques.
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On n'insiste jamais assez sur l'impact qu'a la météo non seulement sur l'événement
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en particulier mais aussi sur le ressenti des joueurs en ce qui concerne la balle.
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La terre battue c'est une matière vivante, c'est de l'argile donc qui capte l'humidité.
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Les joueurs et les joueuses de tennis qui nous écoutent le savent, une terre battue
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humide est une terre battue plus lente et une température plus basse a tendance à
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faire que le noyau en caoutchouc de la balle devienne également un petit peu plus dur.
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Quand il fait froid tout se rétracte un petit peu et donc la sensation à la frappe de
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la raquette peut rendre la balle un petit peu plus ferme.
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C'est encore une fois la combinaison de ces deux choses qui a, je pense, nous pensons
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chez Wilson générer ces quelques remarques.
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On a entendu des joueurs dire voilà peut-être que pendant la crise du Covid les fabricants
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de balles, que ce soit vous ou les autres équipementiers, ont un peu changé de fournisseurs
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de caoutchouc pour tirer un peu les prix vers le bas.
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Est-ce que c'est quelque chose que vous confirmez ou qu'au contraire vous nous démentez ?
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Non, non, en aucune manière.
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La balle est strictement la même en ce qui concerne Roland Garros depuis donc la première
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édition du partenariat avec Wilson en 2020.
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Nous sommes également partenaires depuis 1978 de l'US Open qui est donc le grand
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chelem américain de tennis.
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Et la balle est strictement la même également depuis 1978.
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La recette est inchangée.
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Sur les conditions météo, ça veut dire qu'en fait on ne peut pas, j'imagine, empêcher
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que ce phénomène que vous avez très bien décrit ne se reproduise si l'année prochaine,
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par exemple, les conditions étaient les mêmes ?
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Tout à fait.
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Et c'est là la difficulté mais aussi l'intérêt du tennis qui est un sport d'extérieur.
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Les joueurs et les joueuses professionnelles en ont l'habitude.
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Carlos Alcaraz a donné une interview et je trouve qu'il a eu des mots très justes
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en disant "écoutez, la balle si c'est ma préférée ou pas, peu importe, je m'adapte".
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Alors il faut bien comprendre que c'est là, je pense, toute la difficulté quand on est
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joueur ou joueuse professionnelle de tennis, c'est que d'une semaine à l'autre, on
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joue avec des balles différentes.
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Et je peux comprendre que parfois ça puisse générer une certaine frustration.
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Il faut constamment s'adapter.
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Alors ils ont une botte secrète pour pouvoir s'adapter.
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Ils ont appris avec le temps à modifier certaines choses dans leur jeu, dans leur approche.
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Ils peuvent notamment modifier la tension de leur cordage, ils peuvent modifier l'équilibre
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de leur raquette.
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On peut aller jusque là.
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Roger Federer, qui est un ancien ambassadeur de la Mark Wilson, le faisait régulièrement
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d'un tournoi à l'autre en fonction de l'équipementier, de la balle et des conditions,
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selon qu'on joue en intérieur par exemple, en salle ou en extérieur.
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Il peut y avoir aussi ce genre d'effets.
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Et donc ils modifient leur équipement en conséquence.
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Au-delà de cette polémique, quel bilan est-ce que vous tirez de ce Roland-Garros 2023 ?
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Alors c'était une grande et belle édition.
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La Fédération française de tennis a publié un certain nombre de chiffres.
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On a battu des records d'affluence, mais surtout on a eu une quinzaine superbe avec,
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vous l'avez dit, un temps merveilleux.
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Nous, chez Wilson, nous sommes très heureux aussi.
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On a activé très bien le tournoi sur place.
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On a battu aussi des records des ventes.
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Mais cela va bien au-delà de tout ce qu'on peut faire autour d'un événement comme Roland-Garros,
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du seul événement.
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C'est un événement et une marque, même Roland-Garros, connu dans le monde entier.
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On l'active toute l'année avec notamment une collection de produits co-brandés
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que nous vendons dans notre distribution, que les consommateurs peuvent acheter tout au long de l'année.
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Mais c'est vrai que c'est vraiment pendant la quinzaine qu'on parle beaucoup du tournoi.
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Il y a tout un nombre d'événements, d'activations, d'initiatives qui sont réalisées sur site,
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dans le stade, mais aussi en dehors, avec nos partenaires, avec nos ambassadeurs.
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Et ça a été un très bon cru.
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Et en termes de retombées médiatiques, j'imagine que c'est considérable ?
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Oui, c'est important en termes de visibilité.
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On est bien sûr visible.
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Le public dans le stade nous voit beaucoup.
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Nos produits sont présents partout.
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La marque, le logo est présent.
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C'est d'ailleurs valorisé, bien sûr.
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On est présent en bord de cours sur les bandes et les panneaux publicitaires.
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Et puis, encore, comme je l'ai dit, tous les produits.
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Wilson ne recherche pas la notoriété.
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On est la marque numéro un des sports de raquettes dans le monde.
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On est distribué partout.
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Mais c'est important d'associer notre marque à ces grands événements que sont en particulier
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les tournois du Grand Chelem en tennis.
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C'est vraiment la crème de la crème.
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Et c'était important pour nous de nous associer à Roland-Garros,
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puisqu'historiquement étant la marque fournisseur des balles pour les terrains en dur,
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ceux sur lesquels on joue à New York,
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anciennement également l'Open d'Australie,
10:14
on a ajouté une autre corde à notre arc avec désormais la Terre battue,
10:21
en étant la marque identifiée comme la marque spécialiste des balles pour Terre battue.
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J'ai une toute dernière question.
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J'ai lu qu'il y avait 65 000 balles utilisées pendant le tournoi.
10:34
Environ, oui.
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Ça fluctue en fonction des années.
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Il faut savoir qu'il y a les tableaux principaux, hommes et femmes,
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mais il y a aussi beaucoup d'autres.
10:43
Il y a les entraînements, il y a aussi les tableaux des anciens,
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ce qu'on appelle les seniors, le fameux tournoi des légendes.
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Bien sûr.
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Il y a les tournois en chaise roulante également désormais,
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il y a les tournois junior.
11:00
Donc c'est beaucoup de balles.
11:01
La règle étant qu'on change de balles tous les neuf ou sept jeux aujourd'hui
11:06
pour conserver une jouabilité et une sensation pour ces joueurs de haut niveau.
11:13
C'est très important.
11:14
Merci beaucoup, Bertrand Blanc.
11:15
Je rappelle que vous êtes directeur commercial monde de Wilson.
11:18
C'est la fin de cette émission.
11:19
Merci bien sûr de nous avoir suivis.
11:20
On se retrouve la semaine prochaine, vendredi, même lieu, même heure.
11:24
Et puis lundi, vous retrouvez Stéphane Soumier.
11:25
Bon week-end.
11:26
[musique]
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