Jean-Christophe Couvy sur l'attaque d'Annecy : «L'enquête ne fait que commencer, à l'issue de ces 24h de garde à vue supplémentaires l'enquête continuera»
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00:00 - En soi, oui, effectivement, si elle est prolongée,
00:02 c'est qu'on a besoin de plus de temps pour répondre aux questions des enquêteurs.
00:06 Une garde à vue, dans le droit commun, c'est 24 heures renouvelables une fois,
00:09 donc 48 heures au total.
00:11 Si ça avait été un attentat, par exemple, ou des stups, c'était 96 heures.
00:16 Donc, d'après ce que j'ai cru comprendre, le prévenu a quand même vu un psy
00:24 qui a validé le fait qu'il était compatible avec une garde à vue.
00:29 Donc, je veux dire, voilà, l'enquête continue, ne fait même que commencer.
00:32 Et puis, à l'issue de cette garde à vue, donc, de ces 24 heures supplémentaires,
00:36 eh bien, après, il sera déféré devant un juge d'instruction.
00:39 Et puis, je veux dire, l'enquête continuera, y compris après la garde à vue, en fait.
00:44 - Alors, justement, les suites de l'enquête, on va y revenir.
00:46 On lisait beaucoup d'interrogations au sujet de la Sayan.
00:49 L'acte terroriste n'est pas retenu.
00:52 Que vont devoir désormais démêler les enquêteurs ?
00:57 - Les enquêteurs, en fait, doivent déjà, comment dire,
01:01 cerner la psychologie de ce personnage, savoir d'où il vient,
01:07 quel trajet il a fait, qui l'a pu rencontrer, donc, en Suède,
01:11 essayer de comprendre pourquoi il est venu ici,
01:13 même si on commence à dérouler un peu la pelote, quoi.
01:16 Et puis, surtout, savoir s'il a eu des complices,
01:18 est-ce qu'il avait des idées, vraiment, de s'attaquer aux gens ?
01:21 Est-ce qu'il était connu des services de police en Suède, par exemple ?
01:25 Est-ce qu'il était connu dans d'autres pays ?
01:27 On est obligés de retracer toute la psychologie du personnage,
01:31 de voir d'où il vient, et puis, ma foi, après,
01:33 de tenter d'expliquer ce geste.
01:36 Sous-titrage Société Radio-Canada
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