La semaine n'avait pas si mal commencé pour Marine Le Pen. La sortie d'Élisabeth Borne sur Radio J qui accusait le RN, « héritier de Pétain », de porter « une idéologie dangereuse » lui avait permis de s'indigner à loisir. Puis de savourer, à n'en pas douter, le recadrage de la cheffe du gouvernement auquel a procédé Emmanuel Macron, en conseil des ministres, mardi 30 mai, considérant que le combat contre l'extrême droite ne passe plus par des arguments moraux et des mots des années 1990.