« Je ne cache pas que, dans une certaine mesure, j’admire Vladimir Poutine », déclarait Marine Le Pen dans une interview accordée en 2011 au journal russe Kommersant. Depuis l’invasion de l’Ukraine en février 2022, la présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée aimerait faire oublier ses positions pro-russes. Mais celles-ci pourraient bien revenir sur le devant de la scène ce mercredi 24 mai lors de son audition à l’Assemblée par la commission d’enquête sur les ingérences étrangères.

Au centre des débats, le prêt contracté par son parti auprès de banques russes en 2014. Marine Le Pen a toujours affirmé y avoir eu recours car aucune banque occidentale n’était prête à lui octroyer un prêt. « Vous dépendez du pouvoir russe et vous dépendez de Monsieur Poutine », avait asséné Emmanuel Macron lors du débat de l’entre-deux tours de 2022.

Mais les liens qu’entretient la leader d’extrême droite avec la Russie ne se résument pas à cet emprunt.