Charlotte d’Ornellas : «Il y a un esprit de censure qui règne dans ce pays»

  • l’année dernière
La journaliste à Valeurs actuelles, Charlotte d’Ornellas, était invitée dans Vraiment pas d’accord !, ce dimanche 28 mai, sur CNEWS. Elle s’est exprimée sur les déclarations d’Edwy Plenel contre CNEWS : «Il y a un esprit de censure qui règne dans ce pays».

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Transcript
00:00 - Non mais c'est sûr qu'il a utilisé alors là un vocabulaire extrêmement radical.
00:05 En effet, il parle de guerre civile, de scène avec des journalistes racistes.
00:09 Enfin bon, on a tout le concentré.
00:11 Je note simplement qu'Edwi Plenel se fait le relais à visage complètement découvert
00:15 de beaucoup de gens qui ont l'air beaucoup plus modérés que lui,
00:17 qui disent exactement la même chose depuis quelques mois.
00:19 Donc, il y a même des gens qui disent quasiment la même chose,
00:22 qui sont très choqués quand même par les propos d'Edwi Plenel.
00:24 Il y a une volonté d'une grande partie de gens...
00:28 En fait, il y a un esprit de censure qui règne dans ce pays qui est quand même hallucinant.
00:31 C'est-à-dire qu'on a vu ces dernières années, et ces news en est évidemment une des images,
00:35 on a vu d'autres choix éditoriaux prendre de la place.
00:38 On a vu des brèches s'enfoncer dans le milieu médiatique en disant
00:41 "on va traiter l'actualité différemment".
00:43 Eh bien, ces gens ne supportent pas l'idée qu'on traite l'actualité différemment,
00:48 avec des hiérarchies différentes.
00:50 Preuve s'il en est d'ailleurs, parce que pendant des années, on a dit
00:52 "Excusez-nous, il n'y a pas d'autre voie possible que la vôtre".
00:55 Ils nous disaient "N'importe quoi, vous dites n'importe quoi".
00:57 Évidemment, regardez, il y a un tel qui parle, il y a un tel qui parle.
00:59 Dès que ça devient un peu institutionnel, et que la hiérarchie des informations
01:04 se fait différemment dans des médias installés, eh bien ils ne le supportent pas.
01:09 C'est donc bien la preuve que ce qu'on disait il y a quelques années était vrai.
01:11 [Musique]
01:15 [SILENCE]

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