Je ne voulais pas être trop ami avec un pilote.

Pat Behar - Mon premier invité dans Radio Check Podcast

Transcript

00:00 Je voulais pas me mettre... être trop familier avec un pilote.

00:04 – Est-ce que j'ai tout demandé d'ailleurs ?

00:05 Est-ce que c'était possible de se rapprocher, ou est-ce que c'était fermé ?

00:09 Est-ce qu'ils étaient ouverts à ça ?

00:10 Est-ce que ça a changé au fur et à mesure, à travers le temps ?

00:13 – Ça a changé, parce que maintenant qu'il y a 50 000 attachés de presse,

00:15 excusez-moi mesdames et messieurs, mais c'est une fauchée de tout le monde,

00:20 je veux dire, tu peux pas les approcher.

00:24 Il faut un rendez-vous, il faut pas de rendez-vous,

00:26 je veux dire, tu vois ce que je veux dire ?

00:28 C'était à l'époque, c'était plus... Regarde, à Rio,

00:30 ce qui a généré l'implication des services médicaux sur les Grands Prix,

00:35 c'était l'accident de Philippe Streff, il y a eu, deux années avant,

00:39 l'accident d'Elio de Angelis au Ricard en essai privé.

00:42 Les interférences, en fait, nos communications avec les pilotes, c'était génial.

00:46 Et sinon, on sortait en ville, on allait dans le restaurant, machin, machin,

00:50 et tu rencontrais des mécanos.

00:52 Des mécanos, je te le jure, on était dans une boîte une fois.

00:56 – Vous avez fait quelques soirées ? – Attends.

00:59 On avait été dans une boîte, il y avait tous les mécanos de chez McLaren,

01:02 de chez Williams, qui étaient, pardonnez-moi, beurrés, comme on dit,

01:06 mais beurrés de chez beurrés, vraiment bien, plein.

01:09 Et il y avait des jeunes filles qui étaient plus ou moins habillées,

01:14 d'ailleurs moins que plus.

01:16 Ouh là là là là là, c'était... Mais bon, avant que je sois en F1,

01:20 il y a eu les années 60, il paraît que c'est encore plus sympa.

01:23 Et qu'avant, dans les années 50, enfin, je peux remonter comme ça,

01:26 pour nous entourer ce que nous l'y a.