Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 09/05/2023
Alexandre Devecchio, rédacteur en chef au Figaro, à propos de la dernière manifestation d'ultradroite à Paris : «Je trouve que ces images sont paradoxalement rassurantes. Cela rappelle à tout le monde ce qu'est l'extrême droite».

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00 Il faut y avoir des moyens juridiques de les interdire puisqu'ils avaient le visage masqué, c'est interdit.
00:04 Donc pourquoi pas, même si effectivement dans une démocratie, on ne peut pas décider par avance
00:10 quels sont les courants idéologiques qui peuvent manifester ou pas.
00:12 Mais après tout, c'est très bien qu'ils soient interdits.
00:14 Il faudrait aussi se donner le moyen d'arrêter les Black blocs qui ont un peu le même genre de tenue,
00:20 mais en plus, sont violents.
00:23 - On n'arrête ni les uns ni les autres.
00:24 - On arrête ni les uns ni les autres.
00:26 Donc bon, on fait de la communication. Pourquoi pas ?
00:28 Je trouve que ces images sont paradoxalement rassurantes.
00:31 C'est un peu provocateur ce que je vais dire, mais ça rappelle à tout le monde ce qu'est l'extrême droite.
00:34 Ça, c'est l'extrême droite.
00:36 Le reste, Marine Le Pen, ce n'est pas l'extrême droite.
00:38 Je ne vois pas quel est le rapport entre les militants RN et eux.
00:43 - Ce sont des néonazis.
00:44 - Donc ce sont des fascistes, effectivement.
00:46 On a ce mot-là à la bouche, mais on voit ce que c'est.
00:48 Et il y en a 500 en France, si vous voulez.
00:50 Donc c'est 500 pauvres types qui n'ont même pas cassé une vitre, d'ailleurs.
00:55 Donc bon, qu'ils manifestent, qu'on rende bien leur face,
00:57 mais qu'on ne fasse pas croire qu'il y a une menace dans ce pays,
01:01 même si 500, c'est déjà trop, ça reste quand même marginal.
01:04 On va...
01:05 ♪ ♪ ♪
01:08 [SILENCE]

Recommandations