Skuna, l'influenceur de TikTok, partage son combat contre un handicap difficile.
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Skuna, l'influenceur suivi par 700 000 personnes

Lil Skuna, également connu sous le nom d'Edwin Bannis, est un créateur de contenu et influenceur de 22 ans. Depuis sa naissance, il est atteint d'une polymyosite qui l'oblige à se déplacer en fauteuil roulant. Malgré cela, il a fait de son handicap une force en divertissant les gens avec ses vidéos humoristiques et bienveillantes sur TikTok. Skuna est suivi par près de 700 000 personnes sur la plateforme.

Un handicap qui ne l'empêche pas de vivre

Skuna nous explique que sa maladie affecte principalement la force musculaire et qu'il est contraint de se déplacer en fauteuil roulant depuis l'âge de 7 ans. En dépit des obstacles auxquels il doit faire face, il garde une attitude positive et encourage tout le monde à lutter contre son handicap. Il veut montrer que sa condition est une partie de sa vie, tout comme les combats de chacun.

Ambassadeur de la cause des personnes en situation de handicap

Comme n'importe qui d'autre, Skuna a des rêves et des projets pour son avenir. Il souhaite devenir un porteur de parole pour les personnes en situation de handicap et être ambassadeur des Jeux paralympiques de Paris 2024. Skuna veut être le changement qu'il souhaite voir dans le monde en rendant les personnes en situation de handicap plus visibles.

Des discriminations fréquentes pour les personnes en fauteuil roulant

Bien que Skuna ait appris à vivre avec son handicap et à l'accepter, il n'a pas toujours été facile pour lui. Dans une interview accordée à MCE, Skuna avoue avoir été victime de discriminations, notamment dans les transports en commun. En effet, certains chauffeurs de bus refusent de prendre des personnes handicapées à bord ou disent qu'ils leur causent des problèmes. Pour Skuna, la mobilité des personnes en fauteuil est encore perfectible en France.

France vs Suisse : le comparatif de l'accessibilité

Skuna ajoute que la Suisse est un pays où les personnes en situation de handicap sont plus à l'aise en termes de mobilité que la France. Les aménagements pour les trottoirs sont plus élaborés et les transports en commun plus équipés pour recevoir les personnes handicapées. En Suisse, il n'a pas eu à prévenir les chauffeurs de bus pour qu'ils lui ouvrent la rampe. Skuna espère que la France pourra en prendre de la graine pour ainsi offrir une meilleure qualité de vie aux personnes handicapées.
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