Karima Brikh, journaliste : «Ces groupuscules qui usent de la violence sont anti-démocratiques parce qu'ils confisquent les causes et les manifestations».
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00:00 - N'empêche que ces Black Blocs, on connaît leur mode d'opération.
00:02 Donc, ils ne sont pas non plus isolés.
00:04 Je pense que ça doit faire partie de la réflexion
00:07 si jamais on va vers justement une nouvelle loi
00:10 ou une tentative de nouvelle loi anticasseur,
00:12 en se disant, bon, finalement, quand c'est le même mode d'opération,
00:14 que ça finit par un regroupement,
00:16 est-ce que le fait de ne pas appartenir à une association comme telle,
00:20 bon, bien, ça devient finalement important?
00:22 Peut-être pas. Cela dit, vous savez, on parle de cette crise démocratique.
00:26 Évidemment, le droit de manifester,
00:28 ça fait partie du socle de la démocratie.
00:31 C'est un droit qui est fondamental.
00:33 Mais ces groupuscules, ces ultra-radicaux,
00:36 ces individus qui usent de la violence,
00:38 qui vont tuer du flic, qui veulent en fait tuer du flic,
00:42 qui veulent vraiment s'attaquer au mobilier urbain,
00:44 en fait, qui s'attaquent un peu à tout,
00:46 sont antidémocratiques parce qu'ils confisquent les causes,
00:49 ils confisquent aussi les manifestations,
00:51 ils détournent le sens des manifestations à leur escient,
00:54 à leur cause eux-mêmes.
00:55 En fait, leur cause, on ne sait pas trop, vous l'avez dit,
00:57 c'est nébuleuse, anticapitaliste, antifa, antisystème, antitout,
01:01 donc un peu de tout ça.
01:03 Mais ils confisquent les différentes manifestations
01:05 et les différentes causes.
01:06 Donc, c'est un vrai problème déjà sur cet aspect.
01:09 Cela dit, il y a déjà dans la loi,
01:10 dans l'application des peines, par exemple,
01:13 on peut se dire comment se fait-il que certains individus
01:16 qui sont multirétidivistes, par exemple,
01:18 qui se retrouvent dans des situations où ils vont faire,
01:20 par exemple, quelques mois de sursis.
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