Le professeur d’histoire, Kévin Bossuet, revient sur les dérives de la CGT : «On parle des dérives de la CGT, on peut aussi parler des dérives de Jean-Luc Mélenchon».
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00 c'est extrêmement dangereux.
00:01 On parlait des dérives de la CGT.
00:03 On peut parler des dérives de M. Mélenchon.
00:07 M. Mélenchon, c'est quand même un responsable politique de premier plan.
00:11 C'est quand même un élu de la République.
00:13 Comment un élu de la République peut-il appeler nos policiers à l'insurrection
00:19 alors qu'il y a même une forme de schizophrénie ?
00:21 Parce que je rappelle quand même que la France insoumise n'a de cesse
00:24 de taper sur notre police républicaine en parlant de violences policières,
00:29 en parlant de contrôle aux faciès.
00:31 Et maintenant, la France insoumise voudrait finalement en faire
00:35 le fer de lance de la contestation sociale.
00:37 Vous voyez bien que là, on est en train de franchir un cap.
00:41 C'est que derrière des revendications politiques,
00:44 on est en train de s'en prendre à la légitimité du président de la République.
00:48 On est en train de s'en prendre à nos institutions.
00:51 Et progressivement, là, on a affaire à un Jean-Luc Mélenchon
00:55 qui devient, entre guillemets, de plus en plus factueux.
00:58 Moi, je trouve ça très dangereux.
01:00 Dans une démocratie saine, il y a le temps du débat,
01:03 il y a le temps de la contestation.
01:04 Évidemment qu'on a le droit de manifester,
01:07 mais si cette réforme des retraites doit être remise en cause,
01:10 elle devra être mise en cause dans les urnes.
01:13 C'est ça la démocratie.
01:14 Ce n'est pas l'insurrection comme le prétend Jean-Luc Mélenchon.
01:19 Sous-titrage ST' 501
01:21 [Musique]