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  • 20/04/2023
Julien Pasquet et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité de la journée dans #SoirInfo

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News
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00:00:00 Bonsoir à tous, très heureux de vous retrouver du lundi au vendredi.
00:00:03 Soir Info vous accompagne de 22h à minuit.
00:00:06 Au sommaire ce soir, Paris Match dévoile aujourd'hui les premières photos de Pierre
00:00:11 Palmad depuis le terrible accident de la circulation qu'il a provoqué.
00:00:14 Libre mais toujours sous contrôle judiciaire, il se trouve toujours à l'hôpital de Villejuif.
00:00:18 Le 24 avril prochain, Pierre Palmad devra passer devant un juge qui déterminera s'il
00:00:23 peut quitter ce centre d'addictologie.
00:00:25 On évoquera les suites judiciaires de cette affaire dans un instant.
00:00:28 Le président Macron joue à cache-cache avec les manifestants en visitant l'héros sur
00:00:32 le thème de l'éducation.
00:00:33 Il n'a pas pris le risque d'aller subir les colibés des mécontents de la réforme des
00:00:37 retraites qui était tenue à l'écart.
00:00:38 Il a annoncé des augmentations pour les enseignants avant de filer pour aller déjeuner tranquillement
00:00:43 dans un village plus calme, à Pérol.
00:00:45 Une stratégie d'évitement de nature à calmer la colère.
00:00:48 On en débattra avec les invités.
00:00:50 Et puis on reviendra également sur la décision du gouvernement de mettre fin aux retraits
00:00:53 de points de permis pour les petits excès de vitesse.
00:00:56 Ce sont des mécontents, notamment du côté des associations de victimes qui dénoncent
00:01:00 une mesure démagogique.
00:01:01 Bonnes ou mauvaises idées ? Les réponses de nos invités également un peu plus tard
00:01:06 dans l'émission.
00:01:07 Elodie Huchard est parmi nous ce soir.
00:01:08 Bonsoir chère Elodie.
00:01:09 Du service politique de CNews à vos côtés Philippe Guibert, enseignant consultant.
00:01:13 Ravi de vous avoir cher Philippe.
00:01:14 Eric Revelle est parmi nous également.
00:01:16 Bonsoir cher Eric.
00:01:17 Bien entouré.
00:01:18 Karima Brick à votre gauche de la rédaction de CNews.
00:01:20 Bonsoir chère Karima.
00:01:21 Et évidemment Elisabeth Lévy.
00:01:23 Merci pour le...
00:01:24 Comment ça va ?
00:01:25 C'est tard.
00:01:26 Vous êtes...
00:01:27 Bah tous les jeudis c'est...
00:01:28 Le jeudi c'est Lévy.
00:01:29 En fait normalement c'était le mardi Lévy.
00:01:30 Ah bon ?
00:01:31 Oui.
00:01:32 Ah je croyais que c'était le jeudi.
00:01:33 Bon, autant pour moi.
00:01:34 Maintenant c'est le jeudi.
00:01:35 Je suis dans la rédaction de Causeur toujours évidemment.
00:01:36 On peut pas manger tous les jours la même chose.
00:01:38 C'est vrai.
00:01:39 Mathieu Devese, le rappel de l'actualité.
00:01:40 Emmanuel Macron annonce une augmentation de salaire pour les enseignants.
00:01:50 En déplacement dans les rôles, le chef de l'État a promis une hausse de 100 à 230
00:01:54 euros net par mois à tous les niveaux de carrière et dès la rentrée.
00:01:57 L'augmentation sera même portée jusqu'à 500 euros par mois.
00:02:00 Pour cela, il faudra accepter de nouvelles missions sur la base du volontariat.
00:02:04 Le parquet national antiterroriste a requis la réclusion criminelle à perpétuité contre
00:02:09 l'unique accusé de l'attentat de la rue Copernic.
00:02:12 Il s'agit d'un universitaire libano-canadien de 69 ans.
00:02:16 Il a toujours clamé son innocence.
00:02:18 Le 3 octobre 1980 à Paris, une bombe avait fait 4 morts et une quarantaine de blessés
00:02:23 devant une synagogue.
00:02:24 La plus grande et la plus puissante fusée du monde a explosé en vol.
00:02:28 Starship, c'est son nom.
00:02:29 Une fusée de 120 mètres de haut conçue par SpaceX, la société d'Elon Musk.
00:02:34 Trois minutes après son décollage du Texas, la fusée a explosé.
00:02:37 Ses débris sont retombés dans le golfe du Mexique.
00:02:39 Lundi, déjà une première tentative avait été annulée un quart d'heure avant l'heure
00:02:43 fatidique pour un problème technique.
00:02:45 Ce test sans passagers pourrait permettre d'envoyer des astronautes sur la Lune d'ici 2025.
00:02:50 Voilà pour l'essentiel, on marque une très courte pause, on se retrouve dans une poignée
00:02:54 de minutes, on reviendra sur ces photos diffusées par parimatch, les photos de Pierre Palmad.
00:03:00 Pardonnez-moi, à tout de suite.
00:03:01 Merci de nous retrouver sur le plateau de soir, info toujours évidemment directe sur
00:03:08 CNews.
00:03:09 Hélo du Huchard, Elisabeth Lévy, Carim Abrig, Philippe Guibert, Eric Revelle m'accompagnent
00:03:12 ce soir pour évoquer dans un premier temps Pierre Palmad, un petit peu plus de deux
00:03:16 mois après l'accident mortel provoqué par le comédien.
00:03:19 Les premières photos de Pierre Palmad, placées sous contrôle judiciaire à l'hôpital de
00:03:24 Villejuif, viennent d'être dévoilées par le magazine parimatch.
00:03:27 Les images dévoilées montrent le comédien, vous le voyez, entouré de sécurité, un
00:03:31 masque chirurgical sur le visage, une capuche grise sur la tête.
00:03:36 Il est encadré pour le protéger mais il est libre.
00:03:38 Eric Revelle, il n'a pas de bracelet, ça vous surprend ?
00:03:41 Non, puisqu'il est en contrôle judiciaire à l'hôpital jusqu'au 24 avril, si j'ai
00:03:47 bien compris.
00:03:48 Ensuite, c'est la question de savoir où va atterrir Pierre Palmad, parce qu'il ne
00:03:51 peut pas retourner dans sa maison de Seine et Marne.
00:03:54 Ça c'est pour la future décision du 24 avril.
00:03:56 Oui, mais c'est un vrai sujet, puisque vous dites qu'il est encadré, je crois, de personnel
00:04:00 de sécurité de l'hôpital, mais qu'ensuite, une fois qu'il sort de l'hôpital, s'il
00:04:04 ne retourne pas dans un autre hôpital, est-ce qu'il va chez lui à Paris ? Mais là, tous
00:04:09 les paparazzis du monde vont savoir où il habite.
00:04:12 Les dealers aussi sans doute, donc la tentation va être forte.
00:04:16 Bon voilà, alors les photos, c'est vrai qu'il y a toujours un petit côté un peu
00:04:19 voyeur quand même.
00:04:20 On a suivi l'affaire, on l'a commentée.
00:04:23 On en a peut-être fait beaucoup aussi autour de Palmad, c'est la question qu'on peut
00:04:27 se poser, parce que j'ai vu qu'il y avait eu un drame.
00:04:28 Après, il y a cette question de la vertu de cette affaire pour les questions de sensibilisation.
00:04:32 Oui, mais il y avait eu un autre drame de la route épouvantable avec un type drogué
00:04:35 récidiviste qui a tué une personne ou deux personnes.
00:04:38 Vous voyez, on n'en a pas fait deux lignes.
00:04:40 Bon alors, c'est Pierre Palmad, je suis d'accord.
00:04:41 Mais bon, alors vous allez me dire, les photos sont significatives.
00:04:45 On est quand même tous plus ou moins, il faut le dire, un peu voyeur.
00:04:49 C'est à dire qu'on a envie de voir dans quel état il est.
00:04:51 Est-ce qu'il a l'air faible ? Bon voilà, il n'est pas super bien habillé.
00:04:54 Le problème, c'est que ça peut alimenter, ça peut relancer un peu la machine.
00:05:00 Bien sûr, ça relance fatalement la machine.
00:05:02 Et puis chaque fois qu'il y aura un rebondissement de cette affaire, ça avancera.
00:05:05 Pour l'opinion, il y a eu quand même un effet.
00:05:08 Il y a eu un cas de son bébé.
00:05:09 Bien sûr, et on ne l'oublie pas.
00:05:11 À chaque fois qu'on évoque cette affaire, on pense à ses victimes,
00:05:14 on pense à ce drame.
00:05:17 Qu'est-ce que je veux contester sur un point ?
00:05:19 Excusez-moi ?
00:05:20 Qu'est-ce que je veux contester sur un point ?
00:05:21 Je ne crois pas du tout aux vertus exemplaires,
00:05:26 aux vertus qui fassent avancer les choses de ce genre d'affaires.
00:05:30 Alors absolument, mais pas un instant, je crois au contraire.
00:05:32 Qu'une fois qu'il y a eu énormément de bruit, etc.,
00:05:35 tout revient exactement comme avant.
00:05:37 Je pense que ça a sensibilisé quand même beaucoup sur l'usage de cocaïne.
00:05:41 Je peux contester Elisabeth Libou ?
00:05:44 Allez-y Philippe.
00:05:45 Non, je pense qu'au contraire, ce genre d'événement contribue à la prise de conscience
00:05:50 sur les drogues qui est insuffisante en France.
00:05:51 Je voudrais qu'on entende quelques extraits.
00:05:53 Pardonnez-moi Philippe.
00:05:54 Je voudrais qu'on entende quelques extraits parce que le rédacteur en chef de Paris Match
00:05:59 était sur le plateau tout à l'heure de Laurence Ferrari,
00:06:04 le journaliste qui a fait ce papier pour évoquer le contexte dans lequel est Pierre Palmade actuellement
00:06:11 et ce qui l'attend dans les prochains jours, les prochaines semaines.
00:06:14 D'abord sur ce protocole de sevrage, parce que c'est pour ça qu'il est dans cet hôpital à Villejuif.
00:06:19 C'est pour tenter d'être sevré encore une fois, j'ai envie de dire.
00:06:22 Écoutez.
00:06:23 Le protocole actuel est fait pour le désintoxiquer.
00:06:27 Pierre Palmade a fait X cure de désintoxication.
00:06:30 C'est inscrit à X cure, on n'a jamais été jusqu'au bout.
00:06:33 Là, la médecine et la justice ont dit on va aller au bout d'un protocole.
00:06:38 Donc le premier protocole se termine le 24 avril.
00:06:41 Normalement, un protocole pour quelqu'un dans sa situation, c'est 15 jours.
00:06:45 Lui, là, c'est sur six semaines.
00:06:47 Et après, ils vont étudier à la fin de la semaine qu'est-ce qu'on fait ensuite ?
00:06:51 Est-ce qu'il va dans un autre hôpital ? Est-ce qu'il rentre chez lui ?
00:06:53 Est-ce qu'il va dans sa famille ?
00:06:55 Ça, ça va être décidé dans les prochains jours.
00:06:57 C'est son avocate qui travaille sur ce dossier-là avec le juge des libertés.
00:07:01 Techniquement, il aurait le droit aux visites, mais il a été estimé par l'hôpital
00:07:05 que c'était mieux qu'il n'ait pas de visite.
00:07:07 Donc certains proches ont essayé d'y aller et se sont fait éconduire poliment,
00:07:11 m'a-t-on précisé, par la sécurité, disant que le protocole était non,
00:07:16 c'est mieux qu'il ne voit personne en ce moment.
00:07:17 Il a accès à un téléphone portable, il a accès à la télévision,
00:07:20 mais de manière régulée, c'est-à-dire que quand il était au tout début au Kremlin-Bicêtre,
00:07:24 il n'avait accès qu'à la chaîne Gulli.
00:07:26 Là, il a plus d'accès, mais tout ça est très encadré.
00:07:29 Il y a un contrôle judiciaire très clair.
00:07:31 Il peut téléphoner, mais que à son avocate.
00:07:33 Il ne peut pas appeler ses copains dealers.
00:07:34 Il y a plein de choses assez cadrées.
00:07:38 Philippe Guibert, il est accompagné pour se soigner.
00:07:41 Il faut dire les choses, s'il est accompagné de cette façon,
00:07:43 parce que c'est une personnalité et il est représenté par l'avocate idéale,
00:07:47 a priori, en tout cas, il a réussi à obtenir.
00:07:49 Ce que d'autres, dans le même cas, n'auraient peut-être pas obtenu.
00:07:53 Les chauffards récidivistes qui ont pris le volant et qui ont commis l'irréparable
00:07:57 sous l'emprise de la drogue ne sont pas tous sous un tel protocole.
00:08:00 Certainement, mais en même temps, on aimerait qu'il le soit tous.
00:08:03 On aimerait qu'il le soit tous.
00:08:04 C'est ce qui est nécessaire.
00:08:06 Vous vous souvenez, on avait beaucoup polémiqué au moment de son...
00:08:10 de savoir s'il devait être en prison ou bien est-ce qu'il devait être à l'hôpital.
00:08:17 Là, je trouve qu'au moins, ces images montrent que ce qu'il fait à l'hôpital
00:08:21 n'est pas une partie de plaisir, je trouve quand même.
00:08:23 On comprend très bien.
00:08:24 Encore heureux, j'ai envie de dire.
00:08:25 Évidemment, mais qu'il a besoin, c'est un homme qui a besoin de se soigner.
00:08:28 Donc je suis d'accord avec vous qu'on peut regretter que des personnes moins connues
00:08:32 n'aient pas les mêmes dispositifs, mais ce sont des personnes qui ont besoin
00:08:36 avant tout d'être soignées.
00:08:38 Vous avez raison, mais ces personnes moins connues ne subissent pas non plus
00:08:42 cette mise sous des loupes médiatiques qui doit être aussi quand même...
00:08:47 Est-ce qu'ils sont pris en charge ?
00:08:48 C'est quand même une vraie question.
00:08:49 Mais vous avez raison, la prise en charge médicale et sanitaire, vous avez raison.
00:08:54 Le problème, c'est l'idéologie un peu de vengeance qui a monté,
00:08:58 ou l'affect de vengeance qui a monté dans la société.
00:09:02 C'est normal, mais qui est con.
00:09:04 Il y aura forcément des gens pour décrypter ces photos en disant que,
00:09:06 regardez, il a un traitement différent des autres.
00:09:10 C'est inévitable, ce genre de commentaire, surtout après le drame qui a été causé,
00:09:15 on s'en souvient.
00:09:16 Comme on a peu de temps sur cette partie, je voudrais juste entendre un autre extrait.
00:09:19 Bien sûr, on n'est pas encore là et les étapes judiciaires, elles sont longues avant le procès.
00:09:23 Benjamin Locoche, encore un extrait de Benjamin Locoche sur cette spirale de consommation
00:09:29 de drogue et l'éloignement avec son entourage qu'il a connu,
00:09:33 que Pierre Palmade avait connu ces derniers mois.
00:09:34 La fin de l'année 2022 et le début de l'année 2023 ont été terribles parce que justement,
00:09:40 l'addiction, c'est la descente aux enfers et il s'était coupé d'à peu près tout le monde.
00:09:45 Donc, il ne parlait plus à ses vrais proches.
00:09:50 Il avait plus de liens avec les dealers, avec les escortes qu'avec les amis d'avant,
00:09:55 le monde du spectacle.
00:09:57 Je raconte un peu plus en détail le tournage de cette émission qu'il a fait pour France Télévisions
00:10:02 où tout le monde m'a dit qu'il était là, mais ce n'était pas lui.
00:10:04 On ne comprenait pas qu'il était dans un autre état.
00:10:08 Dans un autre monde.
00:10:09 Il avait été, je rappelle, testé positif à la cocaïne, aux médicaments de substitution.
00:10:15 Et cette question qu'on repose inlassablement, y a-t-il des vertus d'un tel drame
00:10:19 ou un côté malsain à se pencher autant sur cette affaire?
00:10:23 Les deux.
00:10:24 Je pense qu'à la base, oui, c'était d'intérêt public.
00:10:26 Je pense qu'il ne faut pas oublier qu'il y a eu des victimes.
00:10:28 Il y a eu un homme de 38 ans qui a été gravement blessé, son fils de 6 ans.
00:10:33 Il y a cette jeune femme de 27 ans, je crois, qui a perdu son bébé,
00:10:38 qui est allée accoucher dans quelques semaines.
00:10:40 Alors, il faut quand même se rappeler qu'il y a eu ces victimes.
00:10:42 Il y a le procès et on va suivre, bien sûr, le déroulement, les différentes étapes.
00:10:47 Et pourquoi on en parle aussi?
00:10:49 Parce qu'il y a cette date du 24 avril de savoir quelle sera la prochaine étape
00:10:53 de ce protocole de sevrage.
00:10:54 Et ça, c'est important.
00:10:55 Parce que je pense qu'une des vertus peut-être pédagogiques, si on peut le dire,
00:11:00 de cette catastrophe, de cette triste affaire, ça a mis la lumière donc sur ce fléau
00:11:06 de ces morts sur la route en lien avec la consommation de stupéfiants.
00:11:10 700 personnes qui meurent chaque année en raison de la drogue,
00:11:14 de la consommation de drogue sur la route.
00:11:16 Par ailleurs, c'est vrai que ça a basculé dans une espèce de psychodrame collectif.
00:11:19 Est-ce qu'il y a eu une surenchère et ensuite c'est devenu une espèce de narratif captivant?
00:11:24 Qu'est-ce qui va se passer?
00:11:25 Tout ça.
00:11:26 Il y a eu un mélange de tout.
00:11:27 Mais quand même, à la base, je pense que ça a mis la lumière sur ces choses-là.
00:11:31 Et maintenant, sur la question du sevrage, de soigner des personnes qui ont des problèmes
00:11:35 de toxicomanie, c'est important et on va voir ce qui va s'en suivre.
00:11:38 700 morts par an, c'est précisément 21 % des morts sur les routes chaque année en France.
00:11:44 Quelle suite pour Pierre Palmat, dernier extrait du rédacteur en chef de Paris Match?
00:11:47 À la fin de la semaine, effectivement, doit être tranchée la décision de ce qu'on fait.
00:11:53 Est-ce que ce protocole a suffi?
00:11:55 Est-ce qu'on en fait un autre dans un autre hôpital?
00:11:57 Est-ce qu'il sort?
00:11:58 Il ne peut pas aller dans la maison de Céline Ambière, la maison de Sénémarne, où a
00:12:03 eu lieu la fête avant l'accident parce que le contrôle judiciaire lui interdit d'y
00:12:07 aller.
00:12:08 Donc, il a un appartement à Paris où il pourrait éventuellement aller.
00:12:10 Mais comme il faut remarquer, ses anciens proches, sauf que c'est l'adresse la plus
00:12:14 connue de tous les dealers parisiens, donc ce n'est pas la meilleure des options pour
00:12:18 lui.
00:12:19 Sa famille, c'est compliqué parce que c'est des relations complexes depuis toujours.
00:12:23 L'accident encore plus.
00:12:24 Donc, effectivement, il n'a pas dix mille options.
00:12:26 Et là, on me dit que l'on peut étudier un deuxième centre de soins, peut-être pas
00:12:30 un hôpital, mais pareil, ce même cadre très rigide où on est encadré par des soignants.
00:12:36 L'État se mobilise beaucoup pour aider Pierre Palmade à se sortir de ses addictions.
00:12:40 Et en attendant les suites judiciaires, encore une fois, cette question des vertus.
00:12:44 En tout cas, le politique réagit, Élodie.
00:12:45 Oui, on avait vu quand même le ministre de l'Intérieur très clairement réagir à
00:12:50 ce drame dans les colonnes du JDD, a expliqué qu'il fallait être beaucoup plus dur avec
00:12:53 ceux qui conduisaient sous l'emprise de stupéfiants.
00:12:56 Alors, ça peut paraître être tout simplement du bon sens, mais en tout cas, si ça peut
00:12:58 permettre qu'il y ait plus de contrôle et moins d'accidents, ça aurait été au moins
00:13:02 une mini-vertu, évidemment, dans ce drame.
00:13:04 Et prochaine étape, comme le disait le journaliste de Paris Match, le 24 avril, pour savoir la
00:13:09 suite judiciaire de cette affaire.
00:13:11 Et encore une fois, toutes nos pensées vont à cette famille meurtrie il y a maintenant
00:13:16 deux mois après ce terrible accident de la route.
00:13:18 On marque notre dernière pause de la soirée.
00:13:20 On va revenir à de la bonne politique, comme on l'aime, le déplacement d'Emmanuel Macron.
00:13:25 Un jour, un déplacement.
00:13:26 Un jour, une casserole, j'allais dire.
00:13:28 Quoiqu'elles étaient interdites.
00:13:29 Arrêté préfectoral sur les dispositifs sonores portatifs.
00:13:33 Ça, c'est génial.
00:13:34 A tout de suite.
00:13:35 Plein de séquences à vous montrer, évidemment, les commentaires de nos producteurs.
00:13:37 A tout de suite.
00:13:38 Tu sais, ça nous rappelle le temps de...
00:13:41 Nous sommes de retour sur le plateau de Soir Info pour plus d'une heure et quart sans
00:13:45 pub.
00:13:46 On va aborder tous les grands thèmes d'actualité, à commencer évidemment par ce nouveau déplacement
00:13:49 d'Emmanuel Macron.
00:13:50 Mais d'abord, le rappel de l'actualité.
00:13:52 Mathieu Devese.
00:13:53 C'est une information CNews.
00:13:57 Le préfet du Tarn va prendre un arrêté pour autoriser les gendarmes à utiliser des drones.
00:14:02 Ils seront déployés lors des rassemblements anti-autoroutes qui auront lieu sur son département.
00:14:06 Des milliers de personnes sont attendues ce week-end dans le Tarn.
00:14:09 Ils protestent contre la construction de l'autoroute A69 entre Toulouse et Castres.
00:14:14 C'est une première dans le secteur.
00:14:16 Les plateformes ont signé un accord avec les représentants français des livreurs de
00:14:19 roues.
00:14:20 Ils garantissent un revenu minimal horaire fixé à 11,75 euros.
00:14:24 Un accord fondamental avait déjà été signé en janvier du côté des VTC.
00:14:28 Ils fixent un revenu minimum par course de 7,65 euros.
00:14:33 Enfin, le secrétaire général de l'OTAN était en visite à Kiev.
00:14:36 Il s'agit du premier déplacement de Jens Stoltenberg en Ukraine depuis le début de
00:14:41 la guerre.
00:14:42 L'OTAN a bien sûr affiché son soutien à l'Ukraine face à la Russie.
00:14:45 Et ses Etats membres fournissent à Kiev des équipements militaires et des armes pour
00:14:48 combattre les troupes de Moscou.
00:14:50 Et on est toujours avec Elodie Huchard, Elisabeth Lévy, Karim Abrig, Philippe Guivert, Eric
00:14:56 Revelle, à chaque jour, on le disait avant la pub, son nouveau déplacement pour Emmanuel
00:15:00 Macron après une séquence mouvementée, c'est le moins qu'on puisse dire hier en Alsace.
00:15:05 C'est dans l'Hérault que le chef de l'Etat est attendu aujourd'hui.
00:15:07 Un déplacement autour du temps de travail, de la revalorisation des enseignants, on y
00:15:11 reviendra.
00:15:12 Mais d'abord cette colère qui accompagne chaque déplacement désormais du chef de
00:15:16 l'Etat de nouveau confronté aux syndicats et aux manifestants.
00:15:18 Vincent Farandes nous raconte la journée présidentielle.
00:15:20 L'ambiance est d'apparence détendue à Pérole dans l'Hérault.
00:15:26 Emmanuel Macron, attablé à la terrasse d'une brasserie, en pleine dégustation de bière
00:15:30 et tapas.
00:15:31 Le président se prête ensuite au jeu du bain de foule.
00:15:35 On a fait une dédicace sur Snapchat.
00:15:37 Mais ses opposants ne sont jamais loin.
00:15:39 Eh bien voilà, madame, elle n'est pas contente.
00:15:42 Elle le dit avec le sourire, c'est déjà plus sympa.
00:15:44 Je ne vais pas démissionner, je vous rassure.
00:15:45 Mais je vous rassure, ça n'arrivera pas.
00:15:46 Il faudra attendre 2027.
00:15:47 Vous décidez de pas grand-chose ?
00:15:48 Alors ne m'accusez pas de tous les mots.
00:15:52 Le peuple s'exprime par les expressions.
00:15:53 Au bout de quelques instants, le chef de l'État perd patience.
00:15:56 En fait, vous ne me coupez pas, vous ne me laissez pas du tout parler.
00:15:59 Mais je vais vous laisser parler.
00:16:00 Parlez, allez-y.
00:16:01 A Gange, en revanche, plus tôt dans la journée, les manifestants étaient tenus à l'écart.
00:16:06 Un concert de casserole tout de même assez bruyant pour provoquer cette petite phrase
00:16:12 du président lors d'un échange avec les élus.
00:16:14 La résistance, effectivement, elle est un peu loin, on ne l'entend pas, mais elle est
00:16:18 là.
00:16:19 On ira la voir.
00:16:20 Mais on peut aller la voir, moi.
00:16:21 Je ne sais pas ce qui vous attend.
00:16:22 Je vais toujours devant, si les gens sont prêts à parler.
00:16:23 Je ne sais pas ce qu'ils sont prêts à parler.
00:16:24 C'est pour juste les oeufs et les casseroles, c'est pour faire la cuisine.
00:16:31 Non, je ne sais pas ce que les gens sont prêts à parler.
00:16:32 Mais Emmanuel Macron était dans les rots pour évoquer le chantier de l'école et notamment
00:16:37 la rémunération des enseignants.
00:16:38 Moi, je suis d'accord avec vous, il faut mieux reconnaître et mieux payer les professeurs.
00:16:42 Donc il va y avoir une augmentation de la rémunération socle, c'est-à-dire sans
00:16:46 condition pour mettre déjà tout le monde au-dessus des 2000 euros.
00:16:51 C'était l'engagement que j'avais pris durant ma campagne.
00:16:53 Malgré la colère, le président a rappelé sa volonté d'avancer et de continuer à réformer
00:16:58 le pays.
00:16:59 Les oeufs, les casseroles, c'est pour faire la cuisine, Philippe Guibert.
00:17:02 Il marginalise les inciviques, le chef de l'État.
00:17:06 Non, mais il manque de culture civique parce que la casserole, je lis ça dans un excellent
00:17:10 article d'un historien dans le Figaro, la casserole, ça remonte à 1830 et ça commence
00:17:15 avec Louis Philippe.
00:17:16 C'est-à-dire que le peuple se manifeste son mécontentement à l'égard de Louis Philippe
00:17:21 par des casseroles.
00:17:22 Louis Philippe, ça ne s'est pas très bien terminé, il était obligé de partir un peu
00:17:25 en catastrophe quelques années plus tard.
00:17:28 Moi, je trouve ça absolument pitoyable, les sorties du président de la République.
00:17:32 C'est du mépris, de la condescendance ?
00:17:34 Non, c'est de la mise en scène.
00:17:36 Donc c'est une forme de condescendance, de la communication.
00:17:40 C'est-à-dire que là, Emmanuel Macron montre qu'il va au contact et puis en même temps,
00:17:47 on commence à faire les chèques, alors une fois pour les enseignants, c'est une autre
00:17:50 forme de chèque que de faire sauter les PV.
00:17:52 En soi, ce ne sont pas des mauvaises mesures.
00:17:55 Pas sauter les PV, sauter les points.
00:17:56 Sauter les points.
00:17:57 Les PV resteront.
00:17:58 Donc voilà, c'est une tentative de reprise en main de l'agenda médiatique qui, je pense,
00:18:04 ne règle en rien le problème de fond auquel il a été confronté et qui ne règle en
00:18:08 rien son problème politique qui est qu'il n'a toujours pas de majorité à l'Assemblée.
00:18:11 Alors on va développer tout ça, d'abord vraiment sur la forme.
00:18:14 Cette nouvelle petite phrase, il ne peut pas s'en empêcher en fait.
00:18:17 C'est plus fort que lui.
00:18:18 Je vais vous dire un truc qui va vous énerver.
00:18:20 Non, non, non.
00:18:21 Ça va vous énerver.
00:18:22 Ça va vous énerver.
00:18:23 Ça va vous énerver.
00:18:24 Je suis d'accord que ce que vous avez dit est vrai sur la com, mais comme ça fait…
00:18:30 D'abord, j'en ai marre de l'unanimisme.
00:18:32 J'en ai un peu assez d'entendre tous les jours, du matin au soir, disséquer les
00:18:37 erreurs, les fautes, les méchancetés, les défauts, les crimes, les chansons, les petites
00:18:42 phrases d'Emmanuel Macron.
00:18:43 Ça a un impact.
00:18:44 Ce n'est pas n'importe qui qu'on est en train d'écouter.
00:18:45 Et de jamais, je termine, je ne dis pas que ça n'a pas d'impact, je dis que ça occupe
00:18:49 à peu près 99,3% des commentaires.
00:18:52 Et de jamais se demander si les gens qui tapent sur des casseroles moyens, que moi je trouve
00:18:57 quelque soit sa noblesse historique, que je trouve parfaitement puéril, il y a un
00:19:03 côté nana-nerre, on ne t'écoute pas parce que toi tu ne nous écoutes pas, que je trouve…
00:19:06 Et surtout, j'aimerais savoir d'abord combien de gens sont allés voter parmi ces gens-là,
00:19:12 parce qu'il y a quand même 50% des gens de notre pays qui n'ont pas voté et à
00:19:15 mon avis, c'est bien gentil d'être en colère.
00:19:18 J'en ai marre que les gens se présentent comme des victimes du pouvoir et des élites.
00:19:22 Ce pouvoir est là parce que nous les avons amenés au pouvoir.
00:19:25 Elisabeth Lévy adore être minoritaire.
00:19:26 Non mais nous les avons amenés au pouvoir.
00:19:28 Comme Emmanuel Macron finalement.
00:19:29 Je dis qu'à un moment, un homme ne peut pas être responsable de tous les maux du
00:19:33 pays et que nous avons forcément collectivement aussi une responsabilité.
00:19:38 Alors comme on vient de passer deux mois à dire tout ce qui était la faute de Macron,
00:19:42 peut-être pourrait-on à un moment se demander si nous faisons assez d'efforts, si nous
00:19:45 sommes assez prêts à nous bagarrer pour imposer une loi française.
00:19:49 Entre vous, vous meulez-nous un peu.
00:19:50 Il faut que vous aillez à l'Elysée, Elisabeth Lévy.
00:19:51 Non mais vous n'en avez pas marre.
00:19:52 Je veux dire, il y a un moment, un homme n'est pas responsable de tout.
00:19:58 On n'est pas non plus des victimes.
00:19:59 Ce n'est pas un homme, c'est le président de la République.
00:20:02 Oui, qui a été élu.
00:20:03 Il est un petit peu plus responsable qu'une grande partie de Français sur la politique
00:20:06 du l'épargne-emploi.
00:20:07 Les gens qui ont élu sont plus responsables.
00:20:08 Je vais juste parler un peu sur l'arrêté préfectoral qui a fait jaser.
00:20:11 Parce que dans Leraud, dans cette ville de… vous allez m'aider, Elodie.
00:20:17 À Ganges.
00:20:18 À Ganges, voilà, à Ganges, la première ville où il était dans la journée.
00:20:21 L'arrêté préfectoral interdisait l'usage de dispositifs sonores, portatifs ou émanants
00:20:28 de véhicules non-dûment autorisés.
00:20:30 En gros, interdiction aux casseroles.
00:20:31 Merci de la traduction de la novlangue.
00:20:34 C'est pas ça, Elodie, franchement.
00:20:35 C'est-à-dire que ça tourne un petit peu au ridicule quand on voit ça, sachant que
00:20:41 certains ont été fouillés et ont eu les casseroles mises sur le côté.
00:20:44 Mais on a quand même vu certaines images.
00:20:46 Certains sont passés entre les mailles du filet.
00:20:48 Je ne suis pas sûre que planquer une casserole sous son manteau soit français discret.
00:20:51 Est-ce que c'est légal d'interdire la phrase ?
00:20:52 Il y a un moment, on est dans des mesures d'exception, là, dont on se sert pour limiter
00:20:56 la liberté de manifester.
00:20:57 D'extrême exception sur un temps donné où on se demande à quelle mesure on peut
00:21:03 interdire les casseroles.
00:21:04 Parce qu'en fait, c'est ça que ça veut dire derrière.
00:21:06 Vous vous rendez compte à quoi on en est rendu ?
00:21:07 Sachant qu'en plus, Emmanuel Macron aime aussi mettre un peu d'huile sur le feu.
00:21:11 Hier déjà, on était avec lui en Alsace, il nous a dit que les casseroles ne faisaient
00:21:14 pas avancer le pays.
00:21:15 Aujourd'hui, les casseroles et les oeufs, c'est pour cuisiner.
00:21:18 Hier, il nous disait que ça allait peut-être relancer l'industrie de la casserole.
00:21:21 Mais il est un peu pris à son propre piège parce que là, ça veut dire que la casserole
00:21:24 est devenu l'outil emblématique quand vous allez manifester.
00:21:26 Et qu'on l'a constaté notamment hier en Alsace, c'est vraiment très brillant parce
00:21:30 que les manifestants étaient très loin, on était dans l'usine et je peux vous dire
00:21:32 que même à l'intérieur, on n'entendait que ça.
00:21:34 Et en même temps, si on peut faire trop de blagues avec "casseroles", c'est complètement
00:21:37 absurde de se laisser piéger là-dedans.
00:21:39 Non mais je vais dire une chose et son contraire.
00:21:40 Parce que d'un côté, on peut contester cette décision qui est lunaire et qui limite
00:21:44 liberticide, parce qu'on joue avec des mesures d'exception qui sont faites pour les attentats
00:21:49 terroristes.
00:21:50 Mais en même temps, la mission du préfet, c'est de protéger la visite du président
00:21:54 de la République, Eric Revelle.
00:21:55 Alors, pardon, Philippe ensuite.
00:21:56 Oui, enfin juste, un préfet, ça représente l'État et ça représente le président
00:22:00 de la République.
00:22:01 Le préfet, il a aussi une carrière à gérer si vous voulez.
00:22:03 C'est pas faux.
00:22:04 Non mais il faut l'avoir aussi en tête parce qu'un préfet, je pense qu'il doit y avoir
00:22:08 une grande trouille chez les préfets en ce moment.
00:22:10 Tu es sûr qu'il vient dans ton département la semaine prochaine ? Oui.
00:22:14 Alors, fais gaffe parce que à l'Élysée, ils sont extrêmement mécontents de l'avant-dernière
00:22:20 visite, il y a eu trop de bintz, etc.
00:22:21 Donc, le préfet, il essaie de… Oui, bien sûr, mais bien sûr, ce sont des hauts fonctionnaires,
00:22:26 etc.
00:22:27 Mais, puisqu'on était sur une référence historique, Louis Philippe et les casseroles,
00:22:30 il y a aussi, on en a parlé je pense, mais il faut le redire, c'est que les 100 jours
00:22:34 qu'Emmanuel Macron a mis… Oui, Waterloo.
00:22:36 Ben oui, oui, oui, c'est l'Île d'Elbe, c'est Waterloo et ça se termine à Saint-Hélène.
00:22:39 Bon, alors je dis pas que c'est… Alors, je vais vous dire… C'est pas la mienne
00:22:41 référence.
00:22:42 Je vais rejoindre quand même le point de vue d'Elisabeth.
00:22:43 Bon, moi, je dis souvent ce que je pensais du ton, de l'attitude d'Emmanuel Macron,
00:22:47 le président de la République.
00:22:48 Bon, là, il s'est lancé dans un marathon où il essaie de tourner la lourde page de
00:22:53 la réforme des retraites et on voit bien que celle-ci va lui coller longtemps aux doigts.
00:22:58 Mais, j'aurais fait une petite… Si j'avais été sur place, j'aurais été voir les
00:23:02 manifestants de la CGT et je leur aurais demandé combien ont voté pour Emmanuel Macron, parmi
00:23:07 ceux qui manifestent, qui tapent sur les casseroles.
00:23:09 Combien ont voté pour Emmanuel Macron au second tour ?
00:23:11 Pour vous et quoi ? Ce que je veux dire, c'est que…
00:23:15 Qu'ils sont schizophrènes ? Ben…
00:23:16 Ben oui.
00:23:17 Je veux dire, quand Emmanuel Macron n'a pas fait campagne…
00:23:19 On rappelle que c'était un vote de barrage.
00:23:21 Non, mais très bien, c'est un vote de barrage.
00:23:22 Très bien, c'est un vote de barrage.
00:23:23 Mais Emmanuel Macron… C'est ce qu'il leur répond.
00:23:25 Emmanuel Macron n'a pas fait campagne.
00:23:26 C'est ce qu'Emmanuel Macron répond.
00:23:27 Il a fait campagne que sur un truc, que sur un truc.
00:23:29 La réforme des retraites.
00:23:30 La réforme des retraites.
00:23:31 La réforme des retraites.
00:23:32 Dans l'entre-deux-tours, il n'en parle jamais.
00:23:33 De quoi ?
00:23:34 Dans l'entre-deux-tours ? Enfin, écoute, Philippe, tout le monde savait qu'il allait
00:23:36 la faire, mais il ne soit pas de mauvaise foi.
00:23:51 Tout le monde le savait.
00:23:52 Non, mais…
00:23:53 Il a fait barrage à Marine Le Pen, mais combien de cégétistes qui polluent les déplacements
00:23:54 du chef de l'État ont voté Emmanuel Macron ? Ce serait intéressant quand même de le
00:23:55 savoir.
00:23:56 Ou est-ce qu'ils le regrettent ? Est-ce qu'ils ne le regrettent pas ?
00:23:57 Je pense que les cégétistes qui ont voté pour Emmanuel Macron…
00:23:58 Et surtout, quel est le projet politique alternatif à Emmanuel Macron aujourd'hui ? Quel est
00:23:59 le projet politique que proposent ces gens ?
00:24:00 C'est sa force.
00:24:01 Qu'est-ce qu'il propose ?
00:24:02 C'est sa force.
00:24:03 C'est qu'il n'y a pas d'alternance possible.
00:24:04 La colère, c'est très bien.
00:24:05 C'est la force d'Emmanuel Macron et la faiblesse de ce pays.
00:24:06 On est en colère.
00:24:07 On traite, on tape sur des casseroles.
00:24:08 Bon, pardon, pardon.
00:24:09 Je vous rends la parole comme promis.
00:24:10 Je voudrais juste qu'on entend un morceau de cette interview donnée à Sud Radio par
00:24:19 Emmanuel Macron où il admet… Bravo à Sud Radio, c'est un très bon coup.
00:24:24 Bravo à Sud Radio.
00:24:25 Disons.
00:24:26 Non, non, mais bravo.
00:24:27 Il admet que le moment n'est pas des plus agréables.
00:24:29 Je prends toute ma part de responsabilité.
00:24:34 J'ai été chercher une confiance que j'ai obtenue sur des décisions que j'assume.
00:24:39 C'est un moment qui n'est pas agréable.
00:24:42 Il y a des gens qui sont très en colère.
00:24:44 Vous avez toujours des gens qui ne vous aiment pas.
00:24:45 Et j'aurai toujours des gens qui ne m'aiment pas.
00:24:47 Et il en est de la vie d'une nation comme de celle d'une famille ou autre.
00:24:51 Il ne faut pas s'en arrêter là.
00:24:52 Il faut essayer de convaincre.
00:24:54 Mais il faut surtout avancer pour le collectif.
00:24:55 Et donc, ce qui m'importe, c'est d'avancer pour le pays.
00:24:58 Et donc, oui, les temps sont difficiles.
00:25:00 Mais ce n'est pas ça qui m'arrêtera de continuer d'aller au devant de nos compatriotes,
00:25:04 d'une part, d'expliquer, de parler, d'essayer de convaincre.
00:25:06 Et puis surtout d'avancer sur les grands chantiers de la nation.
00:25:09 Il dit qu'il veut calmer le jeu, avancer.
00:25:11 Mais bon, dans les faits, c'est tout le contraire.
00:25:13 C'est l'illusion.
00:25:14 Il le dit très bien.
00:25:15 Il le fait très bien.
00:25:16 Jean-Marc Majax.
00:25:17 C'est l'illusion.
00:25:18 Parce que pour avancer, je le répète, pardon, c'est trivial.
00:25:21 Mais il a besoin d'une majorité à l'Assemblée nationale.
00:25:23 Elle a échoué, cette majorité.
00:25:25 C'est pour ça qu'il a été obligé d'utiliser le 49-3.
00:25:28 Il n'a pas réussi la coalition avec les Républicains.
00:25:30 D'ailleurs, ce n'est pas que de sa faute.
00:25:32 C'est aussi…
00:25:33 Les Républicains, c'est un peu compliqué aussi.
00:25:35 Mais la réalité politique triviale, c'est que pour faire des réformes des grands chantiers,
00:25:40 on ne peut pas tout faire par décret.
00:25:41 Et qu'à un moment, il y a besoin de quelques lois.
00:25:43 Et là, à part des choses hyper consensuelles, il y aura beaucoup de mal à faire passer
00:25:48 des lois un tout petit peu tranchantes.
00:25:50 Pour répondre, je voulais répondre à vos deux interpellations.
00:25:53 Répondez, nos chers films.
00:25:55 Dire qu'il n'y avait pas de projet alternatif sur les retraites, chère Elisabeth, là,
00:25:59 vous comprenez ?
00:26:00 - De projet politique alternatif.
00:26:01 - Mais…
00:26:02 - De projet politique alternatif.
00:26:03 Ce n'est pas ça.
00:26:04 C'est ça que je voulais dire.
00:26:05 Ce n'était pas aux retraites.
00:26:06 C'était à la démocratie représentative, aux institutions telles qu'elles fonctionnent.
00:26:09 Il n'y a pas aujourd'hui quelqu'un qui peut nous dire "moi, je veux qu'Emmanuel
00:26:12 Macron se barre et voilà ce que je veux faire à la place".
00:26:14 - C'est ça.
00:26:15 - Personne.
00:26:16 - Ah d'accord, j'avais compris.
00:26:17 - Non, non, je ne parlais pas des retraites.
00:26:18 - Sur les retraites, il y avait des propositions alternatives.
00:26:19 - On y est un peu.
00:26:20 - Et sur l'interpellation d'Éric sur le vote, je ne connais pas exactement la composition
00:26:27 du vote des gens dont tu parlais, mais la réalité, quand on regarde les sondages post-électoraux
00:26:32 de 2022, la très grande majorité des électeurs de gauche, là, on est entre 70-80%, a quand
00:26:39 même voté pour Emmanuel Macron.
00:26:40 La réalité de ce deuxième tour, c'est qu'Emmanuel Macron fait son score grâce aux électeurs
00:26:44 de gauche.
00:26:45 - Ils ont cédé au chantage moral.
00:26:46 - Quelques manifestants à Gange ce matin, écoutez-les.
00:26:49 - Tout ceux-là, c'est nos camarades, tous ces gens-là.
00:26:54 On a des différences, mais on est unis parce qu'on est des travailleurs.
00:26:59 - Il n'y a aucune violence.
00:27:00 On veut simplement exprimer notre droit de manifester notre opinion.
00:27:04 - Il y a un manque d'humanité terrible aujourd'hui.
00:27:07 Il faut que tout le monde en prenne conscience.
00:27:10 Ça, ça va nous bouffer tous, des plus petits jusqu'aux plus anciens.
00:27:14 - Oui, il y a beaucoup de monde.
00:27:16 Je crois qu'on a dû doubler la population.
00:27:17 Mais c'est malheureux que ce soit pour un événement de ce style.
00:27:21 Au lieu de venir fêter quand il y a un président qui arrive, là, c'est plutôt « vous voyez,
00:27:26 vous n'entendez que ça ». Macron n'émissionne.
00:27:29 Alors que normalement, on devrait être pacifique.
00:27:31 Nous, on est pacifique.
00:27:33 Mais il y a des gens qui ont été gazés là, et c'est quand même dommage.
00:27:35 - Il y a une haine tenace, Elodie.
00:27:38 En même temps, dire aux gens ce qu'ils ne veulent pas entendre, ça renforce la colère.
00:27:42 - Oui, et puis il explique à longueur de micro-tendue, puisqu'on le voit sur ces deux derniers déplacements,
00:27:47 beaucoup, beaucoup à la presse, Emmanuel Macron.
00:27:50 Il fait des micro-tendues réguliers.
00:27:51 Ça n'arrive pas lors de tous ces déplacements, loin de là, en disant « oui, mais ces gens
00:27:55 qui manifestent, ils n'ont pas envie de parler, ça ne sert à rien ».
00:27:57 Hier, il nous disait « il faut les laisser faire, façon de dire, ça va se tasser, ils
00:28:01 vont s'essouffler ».
00:28:02 Donc forcément, vous rentrez dans un bras de fer.
00:28:03 Chaque petite phrase sur les casseroles, sur le côté « ils vont se lasser, au bout
00:28:06 d'un moment, je vais pouvoir partir tranquille », évidemment, la conséquence, c'est que
00:28:10 les manifestants...
00:28:11 - Ils ne pensent pas les plaies, en fait.
00:28:12 Ils les ouvrent un peu plus.
00:28:14 - Oui, parce qu'en fait, c'est un bras de fer, quelque part, il montre les muscles,
00:28:16 il montre qu'il va, quoi qu'il en soit, au contact, même s'il se fait huer, mais forcément,
00:28:20 dans un rapport très conflictuel de bras de fer, chacune de ces petites phrases, ça
00:28:24 attise aussi la colère des manifestants.
00:28:27 Et ça, je pense qu'Emmanuel Macron est quand même quelqu'un d'assez malin qu'il le sait,
00:28:31 mais que c'est un moyen vraiment de montrer les muscles et de...
00:28:33 - Dans la progresse.
00:28:34 - Vous disiez tout à l'heure, il ne peut pas s'en empêcher.
00:28:35 Oui, il y a un moment où il a envie de dire « mais j'assume ce que je fais » et quelque
00:28:38 part, aller manifester.
00:28:39 Vous l'asserez avant moi.
00:28:40 - Carrément.
00:28:41 - On verra, mais moi, je le vois un peu, je me dis, dans les prochaines semaines, j'ai
00:28:44 l'impression que, effectivement, c'est la séquence de catharsis.
00:28:47 C'est vraiment ça.
00:28:48 On veut entendre l'expression de la colère des citoyens, de la population.
00:28:52 Emmanuel Macron va au-devant de la scène en disant « j'entends la colère, c'est normal
00:28:57 qu'elle s'exprime », mais justement, c'est un peu ce qui sonne faux, parce qu'on a l'impression
00:29:02 que c'est calculé.
00:29:03 Écoutez, il est passé de la séquence, on ne l'a pas vu du tout pendant les débats,
00:29:07 tout ça, il s'est mis à l'écart.
00:29:09 Ensuite, il y a eu la séquence, il est parti, il était beaucoup à l'international.
00:29:13 - Il est sorti du bois, comme on dit.
00:29:14 - Oui, mais en fait, il était fuyant, il était un peu le fantôme Emmanuel Macron.
00:29:18 Donc, il était à l'international et maintenant, il revient, c'est planifié.
00:29:21 Il y a tellement de déplacements concentrés en quelques jours, quelques semaines, je
00:29:26 pense probablement d'ici début mai, en fait.
00:29:29 - Demain, non.
00:29:30 - En fait, d'ici les manifestations, ça fait quand même plusieurs jours.
00:29:33 Donc, on est vraiment dans cette séquence et ensuite, on se dit, bon, avec ses conseillers
00:29:37 autour, ça comme autour, est-ce que ça va diminuer?
00:29:40 Peut-être en mai.
00:29:41 Là, ça va être simplement quelques déplacements qui vont peut-être être un peu plus contrôlés,
00:29:46 moins de casseroles à côté.
00:29:47 - Alors justement, en parlant de contrôle, vous me tournez une perche.
00:29:49 - C'est ça qui sonne un peu faux.
00:29:51 Et cela dit, si je peux me permettre, sur les casseroles, excusez-moi, c'est peut-être
00:29:54 un peu humiliant de se faire accueillir par des casseroles, mais quand même, c'est pas
00:29:59 trop...
00:30:00 - Qui a humilié qui en premier?
00:30:01 Voilà, dans ce jeu enfantin de Gégère...
00:30:02 - Humilier, c'est interne.
00:30:03 Humilier, c'est interne.
00:30:04 - Non, mais je veux juste terminer.
00:30:05 C'est pas criminel quand même de jouer au tambour avec des casseroles.
00:30:08 C'est absurde d'être interne.
00:30:09 - Je ne fais que relayer les mots qu'on entend.
00:30:12 Et on n'est plus dans l'impopularité, on est dans la haine par des gens qui se sentent
00:30:17 humiliés par le chef de l'État.
00:30:18 C'est ce qu'ils disent.
00:30:19 - D'accord, j'entends bien ce que vous dites.
00:30:20 - Alors je voudrais juste...
00:30:21 - Je vais comprendre juste, parce que ça a un rapport avec ça.
00:30:23 Ce que j'essaye de comprendre, c'est voilà.
00:30:25 Effectivement, le rapport de force institutionnel est tel qu'Emmanuel Macron a promulgué cette
00:30:33 loi et ne va pas la retirer.
00:30:34 Donc soit il y a un Lénine prêt à prendre le palais d'hiver avec un projet révolutionnaire
00:30:40 consistant à faire capoter le jeu institutionnel et en captant la légitimité populaire à
00:30:47 son profit.
00:30:48 - A l'évidence, ce n'est pas le cas.
00:30:49 - A l'évidence, ce n'est pas le cas.
00:30:50 - Même Mélenchon n'y arrive pas.
00:30:51 - Et je vous rappelle qu'à la fin des Gilets jaunes, c'est le mouvement qui a été...
00:30:56 Et je ne dis pas que ce n'est pas un problème parce que ce sont des diagnostics qui n'aboutissent
00:30:59 à rien.
00:31:00 On a bien vu qu'une partie de la France était en colère.
00:31:02 Ils n'ont pas été fichus de s'entendre pour effectivement jouer le jeu des institutions,
00:31:07 présenter des gens.
00:31:08 Parce que pour l'instant, on n'a pas trouvé d'autres moyens.
00:31:12 On ne va pas se réunir en une grande assemblée de co-pros.
00:31:14 - Donc il a un boulevard.
00:31:15 Il a un boulevard, mais ce n'est pas...
00:31:16 - Non, mais je ne dis pas qu'il ne reste pas des fractures graves.
00:31:20 - Il faut vraiment qu'on avance.
00:31:21 Mais je vous rends évidemment la parole.
00:31:23 Vous êtes là pour donner vos avis.
00:31:25 Emmanuel Macron, je disais, Karim Hamme fait un peu une passe décisive parce que ça sonne
00:31:30 faux.
00:31:31 - Il a bien pris soin, on l'a compris, comparé à ce qui s'est passé dans le Haut-Rhin
00:31:37 la veille.
00:31:38 Il a pris soin de ne pas aller à la rencontre des manifestants qui ont été tenus à distance,
00:31:41 qui n'avaient pas le droit d'avoir ces objets sonores portatifs.
00:31:45 Il a préféré donc aller quelques kilomètres plus loin, déjeuner dans un autre village
00:31:51 à Pérol.
00:31:52 L'ambiance était plus maîtrisée.
00:31:54 - Très bon mot.
00:31:55 - Gardez l'avance.
00:31:56 C'est le premier président qui ne fait pas marche arrière.
00:31:57 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:31:58 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:31:59 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:32:00 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:32:01 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:32:02 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:32:03 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:32:04 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:32:05 - Macron, c'est un peu trop tard.
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00:32:07 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:32:08 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:32:09 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:32:10 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:32:11 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:32:12 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:32:13 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:32:14 - Macron, c'est un peu trop tard.
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00:32:49 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:32:50 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:32:51 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:32:52 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:32:53 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:32:54 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:32:55 - Macron, c'est un peu trop tard.
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00:32:57 - Macron, c'est un peu trop tard.
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00:33:00 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:33:01 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:33:02 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:33:03 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:33:04 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:33:32 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:33:39 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:33:40 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:33:41 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:33:42 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:33:43 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:33:44 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:33:45 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:33:46 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:33:47 - Macron, c'est un peu trop tard.
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00:33:49 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:33:50 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:33:51 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:33:52 - Macron, c'est un peu trop tard.
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00:34:33 - Macron, c'est un peu trop tard.
00:34:34 - Macron, c'est un peu trop tard.
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00:35:28 - Macron, c'est un peu trop tard.
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00:48:05 - Macron, c'est un peu trop tard.
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00:48:45 - Les syndicats donnent rendez-vous le lundi 1er mai.
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00:50:05 - Les décrets ont été publiés ?
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00:50:45 - Les syndicats donnent rendez-vous le lundi 1er mai.
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00:53:05 - Après le siège de la VMS, le MEDEF a été pris pour cible.
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00:56:05 - Le Fond de réserve des retraites a été créé par Lionel Jospin.
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