Les artistes font front contre l'intelligence artificielle: "L'art est mort, c'est fini"

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En janvier, les artistes ont collectivement déposé une plainte contre Midjourney, diffusion stable et Dreamup, trois modèles d'IA se sont formés grâce à des milliards d's collectées sur Internet. Sarah Andersen, l'un des principaux plaignants, s'est senti "intimement blessé" lorsqu'elle a vu un dessin généré avec son nom, dans le style de sa bande dessinée "Fangs". Sa réaction indignée sur Twitter a été largement relayée, puis d'autres artistes l'ont contactée. Les artistes veulent en particulier pouvoir accepter ou refuser que leurs œuvres sont utilisées par un modèle - et ne pas avoir à demander leur retrait, même si possible. Dans ces conditions, on pourrait imaginer un "système de licence, mais seulement si les commissions sont suffisantes pour y vivre", note Karla Ortiz, un autre plaignant. p L'artiste Karla Ortiz montre le costume de Doctor Strange qu'elle a conçu et dessiné pour les studios Marvel, dans son studio à San Francisco, Californie, le 8 mars 2023 p AFP Archives "Facile et bon marché" Aucune question "de recevoir des cents alors que la société poche des millions", insiste sur cet illustrateur qui a travaillé en particulier pour les studios Marvel. Sur les réseaux sociaux, les artistes racontent comment ils ont perdu une grande partie de leurs contrats. "L'art est mort, Guy. L'IA a gagné. Les humains ont perdu", a déclaré Jason Allen à New York Times en septembre 2022, après avoir soumis une générée par MidJourney pour une compétition, qu'il a gagné. Le musée Mauritshuis La Haye présente actuellement une générée avec l'IA pour un concours création d'œuvres inspirées "The Young Girl with a Pearl" Vermeer. Le Ballet San Francisco a été débattu en utilisant MidJourney pour sa campagne de promotion Nutcracker en décembre. "C'est facile et pas cher, alors que même les institutions n'hésitent pas, même si ce n'est pas éthique", a déclaré Sarah Andersen. Les sociétés accusées n'ont pas répondu aux demandes de l'AFP, mais Emad Mostaque, le patron de la stabilité AI , aime comparer ces programmes avec des outils simples, comme Photoshop. Apocalypse de la création Les entreprises prétendront être du concept juridique de la «loyale utilisation» , une sorte de clause exceptionnelle pour le droit d'auteur, explique l'avocat et développeur Matthew Butterrick. "Le mot magique esttransformation +. Leur système offre-t-il quelque chose de nouveau? Ou remplace-t-il l'original sur le marché? "Détails le consultant. Avec le cabinet d'avocats Joseph Saveri, il représente des artistes, mais aussi des ingénieurs dans une autre plainte contre Microsoft Software, qui génère du code informatique. Ici, un essai lointain et un résultat incertain, la mobilisation est également organisée dans le domaine technologique. Appelé à Rescue by Artists, un laboratoire de l'Université de Chicago a lancé les logi

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