Dans un premier temps, le dessin de sa fille lui avait valu une amende. Les autorités russes ont, ensuite, ouvert une enquête et découvert des messages d'opposition à la guerre en Ukraine. Il était en fuite depuis le 28 mars.
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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:03 Marion Calley, bonsoir à vous deux.
00:05 Bonsoir Isabelle, bonsoir à tous.
00:07 Bienvenue dans RTL Soir, vos deux heures pour mieux comprendre le monde,
00:11 avec à la une aujourd'hui, l'épine dans le pied d'Emmanuel Macron.
00:15 Le chef de l'État voulait changer d'air et de séquence dans les Hautes-Alpes,
00:19 mais même en altitude, la réforme des retraites et les manifestants le rattrapent.
00:23 Le président a toutefois dévoilé son plan haut pour faire face aux sécheresses aujourd'hui et demain.
00:28 Variété et fort pour tous, eau, usée, bassine, nous allons tout vous expliquer.
00:32 Et nous allons nous interroger, est-ce que ce plan est assez ambitieux ?
00:35 A la hauteur, à 18h15, deux spécialistes seront nos invités.
00:39 L'hydrologue Emma Azizay, le membre du GIEC, François Gemmene.
00:43 A suivre aussi la fermeture de l'usine Buttony de Caudry,
00:47 après le scandale des pizzas contaminées à la bactérie E. coli.
00:51 La fin en perspective de l'obligation vaccinale anti-Covid pour les soignants.
00:55 Et le cauchemar d'un papa russe dans le viseur après un dessin de sa fille.
01:00 Il a tenté de fuir son pays, il vient d'être arrêté.
01:03 A la une également, la brigade RTL se penche sur les salaires de nos footballeurs et footballeuses.
01:07 Alors sans surprise, un PSG de plus en plus dépensier et un écart monstre entre les hommes et les femmes.
01:12 A 18h30, les dessous de la colère des pêcheurs.
01:15 Journée port-mort de Boulogne-sur-mer à Sète en passant par la Bretagne.
01:19 On va vous expliquer pourquoi la grogne monte.
01:22 18h40, on va défaire le monde avec Cyprien signé la bande.
01:26 Bonsoir Cyprien.
01:27 Bonsoir à tous.
01:28 Il faut s'accrocher aujourd'hui.
01:29 Oui, alors ce soir on va défaire les plus grands manèges du monde.
01:32 Vous avez parlé beaucoup de Toutatis au parc Astérix.
01:35 Et bien vous allez découvrir bien plus impressionnant.
01:37 Accrochez-vous effectivement.
01:38 Au menu également, l'invasion des fausses images plus vraies que nature sur Internet.
01:43 Et Barbara, 83 ans, au départ du Marathon de Paris-Sanche.
01:47 Allez, à 19h15, on va refaire le monde autour d'Éric Brunet, d'Aurélie Herbemont.
01:51 Et puis le temps, très régulièrement avec Louis Baudin.
01:54 Bonsoir Louis.
01:55 Bonsoir.
01:56 La tendance pour demain ?
01:57 Demain c'est tempête pour tout le monde quasiment.
02:00 Une vraie dépression qui va traverser toute la France.
02:02 Avec des nuages, de la pluie, de la neige et du vent.
02:04 Et bien, on est vraiment ravi que vous soyez là.
02:07 A tout à l'heure.
02:08 En parlant de tempête, la vie continue.
02:16 Mais la réforme des retraites n'est jamais très loin.
02:18 Même au cœur des Alpes, Emmanuel Macron en a fait l'expérience aujourd'hui.
02:21 Pour ce premier déplacement, depuis deux mois,
02:24 au bord du lac de Serre-Ponçon, que vous avez suivi pour RTL, Vincent Serrano, bonsoir.
02:28 Il s'agissait de présenter le plan "Eau d'une France qui s'assèche à l'heure du réchauffement climatique".
02:34 On va y revenir en détail dans un instant, car un autre sujet a fleuré, Vincent.
02:39 En l'occurrence, évidemment, les retraites.
02:41 Oui, d'abord parce qu'on lui a posé la question à son arrivée,
02:43 alors qu'il s'avançait, main gauche dans la poche de son costume,
02:46 appalant entouré des élus du coin.
02:48 Sur l'une des rives de ce lac de Serre-Ponçon,
02:50 Emmanuel Macron entend à peine les sifflets, les chants, les cris des manifestants
02:53 parqués un peu plus haut par les gendarmes.
02:55 Non, il y a une manifestation, je crois, de 200 personnes environ,
02:58 qui sait ici ce qui est normal.
02:59 Parce qu'on sait qu'il y a une contestation et qu'il y a une opposition,
03:01 qui existe sur une réforme.
03:03 Mais ça ne veut pas dire que tout doit s'arrêter.
03:05 Et c'est normal, on continue à travailler.
03:07 S'en suit bien sûr un discours d'une demi-heure sur le partage de l'eau,
03:10 l'idée d'un "écho-wat", d'une tarification progressive et responsabilisante.
03:14 Mais à la toute fin du discours, le président de la République
03:17 fait référence de lui-même à la réforme des retraites,
03:19 en comparant le contexte actuel à celui de la création du barrage de Serre-Ponçon en 1961.
03:26 Il y a ici, il y a 62 ans, des femmes et des hommes qui ont accepté
03:30 de parfois bouger la ferme ou la maison qu'ils avaient depuis des générations,
03:33 pour nous permettre aujourd'hui d'avoir de l'eau.
03:35 Ceux qui expliquent à la nation qu'il ne faut rien changer pour bien vivre,
03:39 ce sont comme ceux qui auraient décidé il y a 62 ans ici de ne rien bouger.
03:43 Nous sommes une nation qui sait que c'est par l'intelligence collective et le sens de l'effort,
03:47 parfois pour les générations d'après, parce que ce n'est pas toujours pour nous,
03:50 on construit les grandes choses.
03:52 Emmanuel Macron sera finalement parti comme il est venu, en hélicoptère,
03:55 en prenant soin de quitter Savines-le-Lac, à l'extrême opposée des manifestants,
03:59 qui étaient venus ici très tôt ce matin pour tenter de se faire entendre.
04:02 Parmi ces manifestants, en deux arrestations aujourd'hui,
04:05 reportage de Vincent Serrano dans les Hautes-Alpes pour RTL.
04:08 Alors Emmanuel Macron qui entend par ailleurs mettre tout le monde à contribution
04:12 pour préserver la ressource en eau. On y vient.
04:14 Bonsoir Virginie Garin.
04:16 53 mesures ont été présentées aujourd'hui.
04:19 Les particuliers, les entreprises, les secteurs du tourisme ou de l'énergie,
04:23 EDF qui consomme beaucoup d'eau pour refroidir ses réacteurs,
04:26 devront tous être mis à contribution et faire des économies.
04:30 L'eau des stations d'épuration va être réutilisée,
04:33 on va passer de moins d'un pour cent aujourd'hui à dix pour cent en 2030.
04:37 Ça permettra d'économiser l'équivalent de trois piscines olympiques par commune.
04:42 Un cinquième de l'eau est perdue aujourd'hui à cause des fuites.
04:45 Un plan de réparation des réseaux sera mis en place.
04:48 Des compteurs intelligents seront installés chez les particuliers
04:51 pour mieux comprendre notre consommation et puis repérer les fuites justement.
04:55 Enfin, le président a souhaité la mise en place de tarifs progressifs.
04:58 Plus on consomme, plus on paye.
05:00 Des mesures qui laissent les ONG dubitatives, Virginie,
05:03 sur les ambitions mais aussi sur leur mise en œuvre.
05:06 Il y a beaucoup de questions qui restent encore.
05:08 Pour connaître les plans d'économie de chaque secteur,
05:10 il faudra attendre cet été.
05:12 Le président a promis un système éco-ouade,
05:14 vous savez, comme pour l'énergie, pour nous alerter quand il faut vraiment faire attention.
05:17 Pas de détails non plus.
05:19 Les agriculteurs vont-ils passer entre les gouttes ?
05:21 Leur ministre, qui était au congrès de la FNSE,
05:24 à leur principal syndicat tout à l'heure, s'est félicité que les agriculteurs
05:27 n'auraient pas d'efforts supplémentaires à faire.
05:29 Alors ces services confirment, ce soir,
05:31 les agriculteurs, cette année, n'auront pas à réduire leur prélèvement.
05:34 Dans les nappes, il va y avoir une forte sécheresse.
05:36 Pour faire pousser les plantes, il faut de l'eau.
05:38 Mais chaque goutte devrait être optimisée.
05:40 Alors, ce plan est-il justement à la hauteur ?
05:43 On posera la question tout à l'heure aux deux invités de RTL.
05:46 Ce soir, François Gemmene du GIEC et l'hydrologue Emma Aziza.
05:48 Rendez-vous à 18h15.
05:50 L'eau et son utilisation au cœur des tensions,
05:52 à Sainte-Sauline, dans les Deux-Sèvres, le week-end dernier.
05:54 La défenseur des droits s'est saisie aujourd'hui
05:56 des cas de deux manifestants grièvement blessés.
05:58 Et tout à l'heure, à 19h, donc dans 55 minutes,
06:01 maintenant, appel au rassemblement devant les préfectures
06:04 contre les violences policières.
06:06 Appel notamment lancé par les soulèvements de la terre
06:08 que le ministre de l'Intérieur veut dissoudre.
06:10 Elle sera jugée le 20 juin prochain
06:12 pour avoir traité Emmanuel Macron d'ordure
06:15 sur les réseaux sociaux.
06:17 Message qui lui a déjà valu une arrestation.
06:20 Franck Hansen, vous avez rencontré Valérie,
06:22 cette figure locale des Gilets jaunes de Saint-Omer
06:25 qui comparaîtra donc pour outrage et insulte
06:28 envers le président de la République.
06:30 Oui, Valérie est pourtant bien connue
06:32 dans la région de Saint-Omer pour son franc-parler
06:34 et son engagement de militante.
06:36 Elle ne pensait pas un jour se faire interpeller
06:38 pour un simple message internet.
06:40 Cette figure des Gilets jaunes joue un peu sur les mots,
06:42 c'est vrai, elle assure qu'elle ne visait pas
06:44 directement le président.
06:46 Quand je voulais dire l'ordure, en fait,
06:48 sur mon clavier, j'avais marqué en deux mots
06:50 "ordure", c'est-à-dire qui correspond
06:52 à la finance, en fait, l'argent, le pouvoir.
06:55 Je suis quelqu'un qui joue toujours sur les mots,
06:58 mais je ne vis jamais une personne en particulier.
07:00 Pendant neuf heures, j'ai été en garde à vue,
07:03 j'ai été emmenée par trois fonctionnaires de police,
07:05 ça a déféré au parti par trois autres fonctionnaires,
07:08 plus un passage à l'hôpital.
07:09 C'est quand même une mobilisation de personnel
07:12 payée par nos impôts, qui est quand même aberrant
07:14 pour une histoire si banale qu'on retrouve
07:17 régulièrement sur les réseaux sociaux.
07:19 Il y en a des pages me décourager,
07:21 non pas du tout, au contraire.
07:23 C'est le sous-préfet qui a dénoncé directement
07:25 cette militante, Valérie qui a déjà reçu
07:27 plusieurs soutiens, en courant théorie,
07:30 une peine de prison et 15 000 euros d'amende.
07:33 Un reportage signé Franck Hanson.
07:35 Un an après le scandale sanitaire des pizzas
07:40 contaminées à la bactérie E. coli,
07:42 Nestlé a donc confirmé aujourd'hui la fermeture
07:44 de son usine de Caudry.
07:46 Où étaient fabriquées ces pizzas butonnies
07:49 dont la contamination aurait causé la mort
07:51 de deux enfants ?
07:52 Bonsoir Antoine Decarne.
07:53 Bonsoir Marion, bonsoir à tous.
07:55 Vous êtes à Caudry dans le Nord pour Artel
07:57 où vous avez suivi l'annonce de la fermeture.
08:00 Oui, il est 10h30 quand l'annonce tombe
08:02 à la sortie de la réunion avec les dirigeants
08:05 de Nestlé.
08:06 La décision de la direction, c'est la fermeture
08:08 du site.
08:09 L'annonce éteint les 140 salariés venus protester.
08:12 C'est un vrai gâchis, c'est écœurant.
08:14 Ça fait 13 mois qu'ils nous laissent de l'espoir.
08:16 Le résultat il est là, le savoir-faire
08:18 il va être perdu.
08:19 Valérie qui n'a connu que butonnie dans sa carrière
08:21 est effondrée.
08:22 Au bout de 27 ans d'avoir tout donné
08:24 c'est un beau gâchis.
08:25 Mon mari travaille là aussi, donc on est à deux.
08:27 Mon beau-fils travaille là.
08:28 On va passer encore des nuits et des nuits
08:30 à se dire qu'est-ce qu'on va donner.
08:32 Et ça jusqu'à fin décembre.
08:33 Neuf mois encore à attendre.
08:35 Car jusqu'au 31 décembre, Nestlé assure
08:37 que les salariés seront payés à 100%
08:39 primes incluses pour d'ici là
08:41 trouver un repreneur pour le site.
08:43 À défaut, une solution de replacement en interne
08:45 sera proposée à chaque salarié.
08:47 Des salariés qui n'acceptent toujours pas
08:49 le manque de soutien de la direction
08:51 pendant le scandale.
08:52 Vous m'avez dit, vous n'avez pas pris notre défense
08:54 une seule fois pendant 13 mois.
08:55 Encore aujourd'hui, on a cette étiquette
08:57 de personnes sales.
08:58 Les salariés ne sont pas responsables
08:59 de ce qui s'est passé.
09:00 Car depuis, les commandes de pizza butonnie
09:02 sont au plus bas.
09:03 Et c'est bien cela qui a acté la fermeture de l'usine.
09:05 Antoine Decarnat à Caudry pour RTL.
09:07 Une petite pause dans votre journal
09:09 dans RTL Soir.
09:10 Et dans un instant, les soignants non vaccinés
09:13 bientôt réintégrés.
09:14 La fin d'un long feuilleton.
09:15 On va tout de suite.
09:17 Julien Célier.
09:18 RTL Soir jusqu'à 19h15.
09:20 RTL Soir.
09:24 Julien Célier, Marion Calais.
09:26 18h10, la suite de votre journal dans RTL Soir.
09:30 Ils ne pouvaient plus travailler depuis un an et demi.
09:33 Mais les personnels soignants non vaccinés
09:35 contre le Covid vont bientôt pouvoir
09:37 enfiler à nouveau leurs blouses.
09:38 Bonsoir Agathe Landais.
09:39 Bonsoir.
09:40 C'est en tout cas ce qu'a recommandé
09:41 cet après-midi la Haute Autorité de Santé.
09:43 Oui, cette vaccination obligatoire ne s'impose plus.
09:45 Estime la HAS.
09:46 Et cela pour plusieurs raisons.
09:48 La pression épidémique est retombée.
09:50 Les variants du Covid qui circulent aujourd'hui
09:52 sont beaucoup moins virulents.
09:54 Et enfin, les soignants sont quasiment tous vaccinés désormais.
09:57 Au moment de l'entrée en vigueur
09:58 de cette obligation vaccinale,
10:00 plus de 2 millions de professionnels
10:02 avaient été suspendus.
10:03 Aujourd'hui, ils ne sont plus que quelques milliers.
10:06 La Haute Autorité de Santé considère donc
10:08 que les réintégrés ne constituent pas
10:10 un risque sanitaire.
10:11 Maintenant que la HAS a donné son feu vert,
10:13 le comité d'éthique va lui aussi se prononcer
10:15 sur cette question avant l'été.
10:17 Il se penchera sur le point de vue éthique
10:19 et moral de leur réintégration.
10:21 Mais le ministère de la Santé n'a pas souhaité
10:23 attendre ce second avis,
10:25 puisque François Braune annonce ce soir
10:27 qu'il va consulter les fédérations hospitalières
10:29 et les ordres dans les prochains jours
10:31 pour permettre un retour le plus rapide possible
10:34 de ces soignants non vaccinés.
10:35 La santé est désormais un suivi remboursé
10:38 pour les enfants de 3 à 12 ans en surpoids
10:41 ou obèses suivis incluant bilan d'idées éthiques,
10:43 psychologiques et activités physiques.
10:45 On y reviendra dans le journal de 19h.
10:47 Et le cauchemar qui n'en finit plus
10:53 pour un père de famille russe
10:54 après un dessin de sa fille.
10:55 Un dessin contre la guerre en Ukraine
10:57 qui a valu au papa une amende d'abord,
11:00 puis une enquête et la découverte
11:02 de messages anti-guerre sur les réseaux sociaux.
11:04 Sans son suivi, le placement de sa fille,
11:06 un procès et une condamnation
11:08 à deux ans de prison.
11:09 Mardi, condamnation à laquelle il n'a pas assisté.
11:12 Et pour cause, il avait pris la fuite Sophie Jousselin
11:15 et il a été arrêté hier soir en Biélorussie.
11:18 Oui, Alexei Moskaliov a été arrêté à Minsk,
11:21 dans un appartement de la capitale biélorusse
11:23 à 900 km de sa résidence surveillée.
11:26 Il l'avait quitté dans la nuit de lundi à mardi.
11:28 Le père de famille était traqué à la fois
11:31 par la police biélorusse,
11:32 mais aussi par les services de sécurité russes.
11:35 Et c'est un geste tout bête qu'il a trahi,
11:37 comme l'a expliqué un de ses avocats.
11:39 Il a rallumé son téléphone
11:41 et c'est ainsi qu'il a été repéré.
11:43 Il a été emmené vers une destination inconnue.
11:46 Depuis, on n'a pas de nouvelles.
11:50 C'est le KGB de Biélorussie qui est intervenu,
11:53 en lien avec le service de sécurité russe, le FSB.
11:56 Cette opération visant à capturer Moskaliov
11:58 a bien sûr été menée au plus haut niveau.
12:02 Le père de famille devrait maintenant être extradé en Russie
12:05 pour y être de nouveau jugé.
12:07 Il risque pour cette évasion beaucoup plus
12:09 que les deux années de prison auxquelles il a été condamné mardi
12:12 pour avoir discrédité l'armée russe.
12:14 La Russie, où un journaliste américain du Wall Street Journal
12:18 a été placé en détention aujourd'hui,
12:20 accusé d'espionnage,
12:22 pris la main dans le sac,
12:24 dit Moscou.
12:25 Accusation qu'ils contestent.
12:27 Merci Marion, et à tout à l'heure.
12:29 Un mot du temps,
12:30 ou ce qu'il en restera dans les heures à venir.
12:33 Louis, ça va souffler.
12:35 Ça va souffler, oui, avec une vraie tempête qui est en train d'arriver.
12:38 Là je la vois sur la Bretagne,
12:39 elle va progresser tout au long de la nuit
12:41 sur les régions du nord et du nord-ouest.
12:42 Demain, elle finira à traverser toutes les régions.
12:44 Il y en aura pour tout le monde à un moment ou un autre,
12:46 avec donc beaucoup de nuages, beaucoup de pluie,
12:48 beaucoup de vent également.
12:49 On atteindra ou on dépassera les 100 km/h sur les côtes bretonnes,
12:52 sur le littoral de la Manche,
12:53 70 à 80 km/h dans les terres.
12:55 En arrivant sur les reliefs, ça donnera de la neige
12:57 à partir de 2020 dans un premier temps.
12:59 Puis ça descendra progressivement
13:01 parce que les températures vont poursuivre leur baisse.
13:03 Demain, nous serons entre 12 et 15, 16 degrés l'après-midi dans la moitié nord.
13:08 C'est à peine deux saisons.
13:09 Il y a entre 15 et 18 degrés dans le sud.
13:11 Merci Louis.
13:12 Et la brigade RTL,
13:16 elle se penche ce soir sur les salaires de nos footballeurs et footballeuses.
13:20 L'équipe a publié son classement annuel
13:22 des joueurs et joueuses les mieux payés en France.
13:25 On va l'éplucher avec Philippe Sanfourche,
13:27 qui nous a rejoint en studio.
13:28 Bonsoir Philippe.
13:29 Bonsoir.
13:30 Sans surprise, le PSG a les 10 joueurs les mieux payés de Ligue 1.
13:35 Et d'ailleurs, les salaires grimpent encore dans la capitale.
13:38 Comment l'expliquer ?
13:39 Oui, déjà il y a Paris et le reste du monde.
13:41 Puis il y a Mbappé aussi et le reste du monde.
13:44 Puisque la star des Bleus avait prolongé, on s'en souvient, son contrat
13:47 juste avant l'été dernier.
13:49 Il était passé de 24 à 70 millions d'euros de salaire annuel.
13:54 C'est donc presque fois 3.
13:56 Le Qatar devait absolument le conserver avant la Coupe du Monde.
13:59 Il devance donc Neymar et Messi.
14:01 Mais également 7 autres joueurs du PSG.
14:03 On le disait, De Marquinhos et Verratti à 1,2 millions d'euros par mois chacun.
14:07 A Nordi Moukielé, 700 000 euros.
14:09 Derrière le premier non-parisien et 11e de ce classement,
14:13 c'est Wissam Benyeder, le monégasque,
14:15 qui émarge à quelque 650 000 euros par mois.
14:18 Dans les autres clubs, le reste du monde, comme vous dites,
14:21 c'est aussi l'inflation ?
14:22 Oui, globalement, le foot français paye très bien.
14:25 Le fiasco Médiapro, vous vous souvenez,
14:27 qui était en grande partie épongé par l'arrivée du diffuseur Prime Vidéo
14:31 et le réengagement de Canal+.
14:33 Parallèlement à ça, la Ligue 1 s'est en partie vendue à un fonds d'investissement.
14:37 Et ça, ça représente 1,3 milliards d'euros de rentrées en plus.
14:42 Les clubs en profitent pour payer davantage les joueurs.
14:45 Il y a des nouveaux investisseurs, comme Ineos à Nice,
14:48 qui sont rentrés dans le jeu.
14:50 Ce qu'il ne faut pas non plus oublier,
14:52 c'est le fait que cette saison,
14:54 il y a 4 clubs qui vont descendre en Ligue 2.
14:56 Ça veut dire que les petits clubs, à leur niveau,
14:58 ont également fait des efforts pour conserver des joueurs
15:00 ou peut-être aller en chercher,
15:02 afin de rester parmi l'élite, puisque c'est une saison charnière.
15:05 Bon, et maintenant, comparons.
15:07 Il y a un monde entre les footballeurs et les footballeuses.
15:10 Oui, alors Marie-Antoinette Catoto, par exemple,
15:12 50 000 euros par mois, c'est tout simplement le plus gros salaire d'ED1.
15:16 Mais la moyenne chez les filles oscille plutôt entre 2 et 3 000 euros par mois,
15:21 contre 60 000 pour les hommes.
15:23 Ça veut dire qu'on est sur un rapport de 1 à 20,
15:25 et qui d'ailleurs ne traduit absolument pas
15:27 l'écart qu'il y a entre les recettes du football masculin et du football féminin,
15:31 puisque là, on n'est pas sur du 1 à 20,
15:33 on est plutôt sur du 1 à 100, voire 1 à 600,
15:36 quand on regarde uniquement les droits télé.
15:38 600 millions d'un côté pour les hommes, 1 million pour les femmes.
15:40 Donc on voit que les conditions de la parité
15:42 sont encore très très loin de pouvoir être mises en place.
15:45 Merci beaucoup, Philippe Sanfourge.
15:47 Dans un instant, RTL Soir La Suite.
15:49 Emmanuel Macron vous appelle, nous appelle,
15:51 à la sobriété dans notre vie de tous les jours.
15:53 Le chef de l'État a présenté son plan O aujourd'hui.
15:56 Il défend aussi, sous condition l'usage des bassines.
15:59 Est-ce que ce plan est à la hauteur, est-ce suffisant face aux défis du climat ?
16:03 Eh bien, on va poser la question à deux spécialistes.
16:05 L'hydrologue Emma Aziza et le co-auteur du rapport du GIEC, François Gemmell.
16:08 À tout de suite.
16:09 [Musique]
16:11 RTL Soir
16:12 Julien Cély.
16:13 Julien Celi.
16:13 [SILENCE]