Pour le président de la CFTC, la détermination est encore bien présente chez les manifestants : «La détermination est encore présente».
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00:00 Non, on ne croit pas vraiment dans les discussions qu'on peut avoir avec les concitoyens ou nos militants.
00:05 Ils nous demandent de continuer, même si eux parfois ont du mal à venir à toutes les manifestations.
00:09 La détermination y est encore et je peux vous dire qu'on croit qu'on peut encore gagner.
00:13 Parce que le texte demain, la première ministre a dit qu'elle souhaitait qu'il soit voté.
00:17 Aujourd'hui, dans les échanges qu'on peut avoir avec les députés, ce texte va se jouer à quelques voix.
00:22 Dans les dernières indiscrétions, on serait entre trois et huit voix.
00:26 Entre trois et huit voix, c'est loin d'être acquis.
00:29 Si tout le monde pense que le gouvernement ne reculera pas, certes il ne va pas reculer.
00:32 Est-ce que le texte sera voté au Parlement ? C'est loin d'être gagné.
00:36 Quand on est entre trois et huit voix, il y a un vrai suspense pour demain.
00:39 Et d'ailleurs, on entend de plus en plus parler du 49-3, ce qui va vraiment créer une colère énorme
00:45 et des poursuites qui vont être très très difficiles, y compris de la colère qui peut parfois engendrer des mouvements un peu plus violents.
00:53 Si je vous comprends bien, Monsieur Chabanier, si le texte est adopté par un 49-3, vous poursuivez les mouvements et la mobilisation.
01:00 C'est bien ça. Votre souhait à vous.
01:02 Oui, mais je pense que l'intersyndicale poursuivra le mouvement si c'est adopté en 49-3.
01:07 On essaiera de trouver d'autres moyens si c'est par un vote parlementaire et en particulier, comme je vous disais, le RIP et le Conseil constitutionnel.
01:15 D'accord. Le RIP, c'est le référendum d'initiative partagée.
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