7 sportives sur 10 concernées par les fuites urinaires à l’effort
  • l’année dernière
Fuites urinaires, incontinence ou pire encore, le prolapsus (descente d’organes)….
ces phénomènes sont fréquents avec la pratique sportive mais restent encore un sujet tabou.
Cela concerne 7 athlètes féminines sur 10.
Contrairement à beaucoup d’idées reçues, ces problèmes surviennent à n'importe quel âge et ne touchent pas que les femmes (puisque les hommes possèdent eux-aussi un périnée).
Le périnée est un muscle plus fragile que les autres et qui est sensible à la distension.
À l’instar des autres muscles, le périnée se contracte naturellement durant la pratique d’un sport.
De ce fait, les organes sont poussés vers le périnée qui force pour les retenir mais finit
par s’épuiser.
La faiblesse du périnée entraîne une sensation inconfortable et peut être la cause d’une perte de performance.
Pour éviter cela, il faut porter une vigilance accrue à sa posture, stabiliser le bassin et expirer naturellement pendant l’effort, sans forcer.
Les entraînements et les préparations physiques doivent également être adaptés à l’anatomie de chaque personne.

Les sports les plus nocifs pour le périnée : Les sports à fort impact et ceux exerçant une forte pression sur la sangle abdominale : équitation, basket, course à pied, sauts (trampoline, cordes à sauter), Step, Zumba….
Parmi les sports les plus doux pour le périnée : natation, yoga, Pilates, aquagym, marche nordique, cyclisme….
Le sport n’est pas le seul facteur :
"Nous disposons d’un capital pelvien de départ, mis à mal par de mauvaises postures, les accouchements, les toux répétées, la respiration inversée…." Isabelle Reynaud, fondatrice de Sport et spécificités féminines
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