Mort de sœur André: L'Alésienne, doyenne de l'humanité, est décédée à l'âge de 118 ans
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Née à Alès le 11 février 1904, Lucille Randon, devenue sœur André trente ans plus tard en entrant trente ans plus tard dans les ordres de Saint-Vincent-de-Paul, était doyenne de l'humanité depuis le 19 avril 1922. Elle nous a quittés ce mardi 17 janvier à l'âge de 118 ans. Le record de longévité de Jeanne Calment, décédée à Arles à 122 ans, 5 mois et 14 jours, en 1997, reste intouchable. Sa vie s'est terminée à l'âge de 118 ans, ce mardi 17 janvier à 2 heures du matin, indique l'AFP cité par BFMTV. Si proche, si loin du record longévité encore inaccessible de Jeanne Calment, décédée à l'âge 122 ans, 5 mois et 14 jours, en 1997. Sœur André, née à Alès le 11 février 1904, est née avant l'apparition l'éclairage public, en 1920, elle avait 18 ans lorsque Paul Doumer, son président préféré fut assassiné, elle avait dix ans lors la première guerre mondiale, et s'en souvenait encore, le 5 mai, lorsqu'elle recevait Midi Libre à l'Ehpad Sainte-Catherine Labouré Toulon, sa maison depuis 2009, dans l'effervescence médiatique qui accompagnait son nouveau titre doyenne l'humanité, deux semaines plus tôt. "Alès, ce n'était pas agréable. C'était la guerre, on n'avait pas assez à manger", confie la sœur, impeccable dans un costume religieuse enfilé en 1944, lorsqu'elle entre dans les ordres de Saint-Vincent Paul. en 1944. "Je n'ai pas de secret de longévité" André était le prénom son frère aîné préféré, et si elle a cité Oudan, en Seine-et-Marne, c'est parce qu'elle l'y avait rejoint quelque temps, après avoir quitté Alès, avant d'entamer une « carrière » de gouvernante, notamment avec les enfants la famille Peugieot, le constructeur automobile. Son histoire, extrêmement documentée, évitait toute polémique mais difficile d'échapper aux interprétations, tant la sœur, de plus en plus fatiguée, pouvait devenir muette les mauvais jours. David Tavella, animateur à la maison de repos Sainte-Catherine Labouré, était alors son « interprète ». Le 5 mai, sœur André était entassée dans son fauteuil roulant, généralement peu réceptive, prisonnière des handicaps de l'âge, aveugle, malentendante et atteinte de douleurs articulaires permanentes qui lui crispaient le visage, « c'est plus que fatiguant, c'est tuant ». "Tu connais ma soeur, Midi Libre, le journal de ta ville natale, on te garde tous les articles..." "Je ne sais pas ce que je vais leur dire, j'ai la tête bourrée", murmure sœur André, récemment déconnectée des bruits du monde alors qu'elle était depuis longtemps passionnée par l'actualité, impatiente de descendre à la chapelle. écouter le bureau quotidien. "J'ai vécu trois guerres..." "J'ai vécu trois grandes guerres, avec la guerre d'Algérie, témoigne sœur André en 2019. C'est beaucoup de souffrance." Elle se souvint notamment lorsque pendant la Première Guerre mondiale, sa mère
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