Imaginaires de demain : l’auteur toujours maître de son œuvre ? Quel lien avec le citoyen ?
  • l’année dernière
Dans un triple contexte où la société du numérique pose de nombreux défis à la création (addictivité des programmes, risque d’uniformisation, globalisation, omniprésence des écrans, culture de l’immédiateté, …), où la logique de la demande s’infiltre dans le processus créatif et où le nom de l’auteur tend parfois à disparaître, quelles menaces pèsent sur l’indépendance de l’auteur et quelles sont les conséquences sur son lien avec le public ?


L’auteur est-il encore maître de son œuvre dans un environnement où les algorithmes et les résultats d’audience tendent à fortement influer sur la construction des récits et où la capacité d’attention du spectateur est de plus en plus réduite ? De quoi ou qui l’œuvre est-elle aujourd’hui l’expression ? Qui nous raconte le monde ? La liberté d’expression et le droit d’auteur appartiennent-ils au passé ?


S’interroger sur l’infinité des points de vue exprimés à travers les œuvres, c’est aussi réfléchir au lien que l’auteur souhaite établir avec le public. Comment entretenir un lien fort avec le public sans céder à une logique de la demande ? Quelle est la portée humaniste et citoyenne d’une création indépendante et diverse ? Qu’est-ce qui est bon pour l’humanité ? L’auteur peut-il, via une expression libre et diversifiée, participer au bien-commun (valeurs démocratiques et républicaines, cohésion sociale, éducation, …) ? Comment renforcer la place de la culture dans notre société ?


En abordant ces enjeux sous un angle philosophique, sociologique, politique ou encore scientifique, ce débat sera l’occasion d’une réflexion transversale, tous arts confondus, sur l’auteur et les enjeux de politique culturelle auxquels il fait face.
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