Dans ses Mémoires (éditions Bouquins), écrits en collaboration avec Martin Veber, Jean-Pierre Elkabbach révèle des aspects méconnus des présidents qu’il eût à côtoyer. Les intéressés sont parfois croqués avec cruauté. Le journaliste consacre ainsi un long portrait au général de Gaulle, le premier puissant que le reporter venu d’Oran eut à rapprocher, sans masquer son admiration, tout en mettant en avant certains aspects méconnus de sa personnalité, ainsi sa cécité. Quant à Giscard, il ne sort pas indemne des questions de l’interviewer sur l’affaire qui empoisonna son septennat, celle des “diamants de Bokassa ».