Saignements sous pilule : bien comprendre les "fausses règles"

  • il y a 2 ans
Pilule œstroprogestative :
Celle-ci contient à la fois des oestrogènes et de la progestérone. Elle se décline généralement en 21 comprimés.
À la fin de la plaquette, des saignements apparaissent. C’est ce que l’on appelle les "hémorragies de privation".
Elles sont provoquées par la baisse brutale des niveaux d’hormones, entraînant alors l’évacuation de la muqueuse utérine.
Ces saignements sont généralement plus faibles que les règles habituelles qui ont lieu sans pilule mais peuvent évoluer au fil du temps.

Pilule progestative :
Celle-ci, constituée d’une faible dose d’hormones, est prise en continu.
Elle s’adresse principalement aux femmes pour qui les oestrogènes sont contre-indiquées (notamment pour les fumeuses ou les femmes qui allaitent).
Certains femmes peuvent n’avoir aucun saignement, des saignements légers, qu’ils soient réguliers ou
éparpillés (appelés "spottings').
Contrairement aux croyances populaires, l’absence de saignements n’a pas d’impact sur la santé.

"Quand les pilules ont été développées, les mentalités n'étaient pas “prêtes” à ce que les femmes n'aient pas leurs règles tous les mois, mais il n'y a aucune nécessité pour la santé d'avoir des saignements sous pilule." Bénédicte Costantino, gynécologue pour Slate.
Finalement, elle sert surtout d’indicateur de l’absence de grossesse.

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