• il y a 2 ans
« Je suis Giorgia, je suis une femme, je suis une mère, je suis italienne, je suis une chrétienne et vous ne me le retirerez pas ! » C'est ainsi que se décrit Giorgia Meloni. La figure montante de l'extrême droite italienne, patronne du mouvement post-fasciste Frères d'Italie deviendrait ainsi la première femme Premier ministre du pays après la démission de Mario Draghi.

Francesco Maselli, correspondant de l'Opinion en Italie : « Elle a commencé très jeune dans le mouvement de la jeunesse du Mouvement social italien, qui était le parti post-fasciste italien. Elle a fait toute sa carrière dans ce mouvement de la jeunesse puis au Parlement. Elle a été élue à 29 ans, donc très jeune. Aujourd'hui elle a 45 ans. Elle a été nommée ministre de la Jeunesse en 2008, là aussi très jeune – dans le gouvernement de Berlusconi où elle est restée trois ans.

Elle a fondé Frères d'Italie en 2014 après cette expérience. Au début, le parti était très minoritaire, il représentait la droite dure. Et petit à petit, il a commencé à monter. Elle a obtenu des résultats relativement bons aux européennes puis aux législatives de 2018 où elle a envoyé une patrouille de députés. Et ensuite, à partir de 2018, elle a décidé de ne pas participer au gouvernement de coalition et de devenir la seule opposition de la législature. Ce qui a, évidemment, fait augmenter sa popularité. »

Défense de la famille traditionnelle, préférence nationale, lutte contre l'immigration et «l'islamisation», pro-américaine... Son programme est conservateur et ultra-nationaliste.

Francesco Maselli : « Elle a une ligne politique très à droite sur les sujets de sécurité, l'immigration, elle propose un blocus naval dans la méditerranée pour éviter, justement, les débarquements de migrants sur les côtes italiennes. Elle est très dure aussi sur la sécurité. Donc c'est un programme classique d'extrême droite.

Côté économique, elle a un programme plutôt pro-business même si son programme économique prévoit énormément d'aides pour les Italiens en difficulté. Ensuite, sur la politique étrangère c'est intéressant parce que Giorgia Meloni, à la différence d'autres partis d'extrême droite européens, a un positionnement pro-américain, très atlantiste. Et aussi, elle a une position plutôt critique, dans la dernière ligne droite, sur la Russie de Vladimir Poutine. »

Avec des idées proches de celles de Matteo Salvini, Giorgia Meloni a dû se faire une place à la droite du leader de La Ligue.

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