Alors que Giorgia Meloni a annoncé sa candidature à la tête des listes des Frères d’Italie (Fratelli d’Italia, FDI), elle est revenue sur les péripéties européennes de son parti. Il y a d’abord eu la « désillusion » de 2014, quand la jeune formation postfasciste ratait de peu son entrée à Strasbourg, faute d’avoir pu franchir le barrage des 4 %. Puis le « tournant » de l’année 2019, avec les tout premiers europarlementaires étiquetés Fratelli d’Italia. Aujourd’hui parti numéro un de l’Italie, la droite dure transalpine est donnée largement en tête des sondages (autour de 27 %) et devrait avoir plus d’une vingtaine d’élus.