« Top Chef » : « Je suis venue montrer ce que j’ai dans le ventre », raconte la Nantaise Lucie Berth
  • il y a 2 ans
Le célèbre concours de cuisine redémarre sur M6 à partir de mercredi soir. Parmi les 15 candidats, la Nantaise Lucie Berthier-Gembara veut se démarquer grâce à son parcours atypique et sa cuisine aux influences méditerranéennes.  Cheffe du restaurant Sepia, ouvert en 2019 quartier Feydeau à Nantes, Lucie Berthier-Gembara fait partie des 15 candidats de la nouvelle saison de «Top Chef» à découvrir dès ce mercredi soir sur M6. Un an après le beau parcours de sa compatriote Sarah Mainguy, la Nantaise de 32 ans se confie à 20 Minutes. Contrairement à la majorité des candidats, la cuisine n’était pas une évidence pour vous…  Plus jeune, je voulais me tourner vers les arts plastiques mais ma mère n’était pas franchement d’accord ! Après mon bac, j’ai donc étudié le marketing et la communication pendant cinq ans et je suis partie vivre aux Etats-Unis. J’ai commencé à travailler dans des grosses boîtes mais je m’ennuyais… Par contre, je faisais à manger tout le temps ! Pour mes colocs, les invités… j’étais un peu la Française qui cuisinait et j’aimais beaucoup ça. Au décès de mon père, qui m’a un peu secouée, je me suis dit « la vie est courte, donc si tu as envie de te lancer dans autre chose, c’est maintenant ». Je me suis donc tournée vers la cuisine, à 23 ans. Dix ans plus tard, vous êtes cheffe de votre propre restaurant à Nantes. C’est allé très vite !  J’ai un caractère assez indépendant et autonome, j’étais destinée à avoir ma propre affaire. Mais quand je suis devenue maman, mon fils est devenu ma priorité, je ne me voyais pas réintégrer une brigade donc j’ai lancé mon restaurant pour avoir la main sur mon emploi du temps. Aujourd’hui, je m’aperçois qu’il me faudrait du staff en plus pour être réellement libre, car je suis seule en cuisine et c’est énormément de travail ! Mais j’arrive à m’offrir une certaine souplesse, comme ces quelques fois où j’ai dû fermer pour courir m’occuper de mon fils. L’ouverture du restaurant, je l’ai faite avec lui, en porte-bébé… Qu’est-ce qu’on y mange ?  Je travaille beaucoup les légumes, je préfère le poisson à la viande. J’aime les épices, la torréfaction. J’ai vécu plusieurs années sur Marseille, donc j’ai des influences méditerranéennes. Au restaurant je travaille tout en bio, en direct des producteurs avec qui on a de super relations. Le restaurant s’appelle Sepia, en référence à mon grand-père qui m’a appris à traiter correctement la seiche et à retirer la poche d’encre [appelée la sépia] qui est dedans. On s’en servait pour colorer le riz du risotto, je trouvais ça extraordinaire de pouvoir réutiliser comme ça le produit. Mon grand-père vivait à la campagne, on mangeait les légumes de son potager, la viande venait de chez le voisin. Le bien-manger est depuis longtemps dans la tradition familiale. Que représente
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