Parmi les étudiants, on distingue deux écoles :
1, Ceux qui tapent au clavier, qui sont de plus en plus nombreux.
2, Ceux qui utilisent encore le papier et le stylo, à l’ancienne.
L’écriture manuscrite serait beaucoup plus efficace dans le processus d’apprentissage.
"Lorsqu’on écrit à l’ordinateur, on note tout. On ne fait pas de hiérarchie entre ce qui est important et ce qui est moins important. Alors qu’en écrivant à la main, il faut traiter davantage les informations qu’on vous donne avant de les coucher sur papier. Il faut réfléchir à ce qu’on note et donc on fait déjà la moitié du travail." Astrid Von Busekist, enseignante à Sciences Po.
L’élève est contraint de faire des efforts de synthèse et de mobiliser ses propres codes d’écriture et de lecture (abréviations, schémas…).
Cela favorise l’apprentissage à plus long terme.
Écrire à la main permettrait également de développer les capacités intellectuelles des plus jeunes.
"Nous avons découvert que les élèves, jusqu'en sixième, écrivaient plus de mots, plus rapidement et exprimaient plus d'idées s'ils écrivaient à la main que s'ils utilisaient un clavier." Virginia Berninger, professeure à l'Université de Washington pour le Washington post.
Autre argument : L’ordinateur peut être source de distraction pour les étudiants.
C’est irrésistible qu’à un moment ou un autre, l’attention baisse et qu’on ait envie d’aller se promener sur Twitter ou Facebook.
Qui plus est, un ordinateur allumé affecte tous les étudiants autour.
"Il y en a un qui allume son ordinateur et tout le monde va avoir l’oeil attiré par ce qui se passe dessus.
Donc c’est une source de déconcentration pour soi-même, mais aussi pour les autres." Astrid Von Busekist, enseignante à Sciences Po