Le Comité d'Egerkingen, une organisation proche de l'Union démocratique du centre, la formation politique la plus à droite de l'échiquier politique suisse, a réitéré son « coup » de 2009. Mais pas avec le même éclat. En 2009, prenant de court les sondages, le comité mobilisait 57,5 % de la population sur son « initiative » visant à interdire la construction de nouveaux minarets. Dimanche, entre 51 et 52 % des Suisses seulement ont accepté d'interdire que l'on puisse dissimuler son visage. Mais deux des principaux cantons de la Confédération, Genève et Berne, ont refusé cette « votation », qui porte, pour être clair, sur une interdiction du voile intégral.