Voici les premières images de la Station spatiale chinoise qui va bientôt s’écraser sur Terre.
- il y a 6 ans
Voici les premières images de la Station spatiale chinoise qui va bientôt s’écraser sur Terre.
Elle fait la taille d’un bus et pèse 8,4 tonnes. Elle n’en finit pas de se rapprocher de la Terre au fur et à mesure de ses orbites. Tiangong-1, la station spatiale chinoise qui a échappé voici deux ans au contrôle des scientifiques, devrait percuter notre planète dans les jours qui viennent. Aux abris ?
Deux questions taraudent actuellement les astrophysiciens chinois et les agences spatiales internationales : quand et où ? Quand la station spatiale chinoise Tiangong-1 va-t-elle s’écraser sur Terre ? Et, surtout, où ?
Car le « Palais céleste » (traduction de Tiangong) n’en finit pas de tomber. De tourner autour de notre planète et de s’en rapprocher à chaque révolution.
Lancée le 29 septembre 2011, la station spatiale chinoise a en effet échappé au contrôle de ses créateurs, deux ans plus tard, quand le centre de contrôle a perdu la liaison qui lui permettait de la piloter et que son système de recharge des batteries.
Au final, 800 kilos vont se précipiter sur le sol
Depuis, ce cylindre de 10,40 mètres de long sur 2,80 mètres de diamètre est suivi anxieusement par les télescopes du monde entier et l'Agence spatiale européenne (ESA). Car il pèse 8,4 tonnes. Et si tout le monde est d’accord pour affirmer que la majeure partie de ses composants vont surchauffer, fondre et se vaporiser lors de la rentrée de Tiangong dans l’atmosphère, 10 % de sa masse devraient poursuivre leur route vers le sol. Soit 800 kilos de matériaux ayant échappé à la grande forge cosmique – du titane notamment.
Et 800 kilos qui s’écrasent au sol à plus de 200 km/h, ça peut faire du bruit. Et des dégâts.
Le radar allemand TIRA, de l’Institut Fraunhoher, près de Bonn, a réalisé cette semaine les premières images de la station, qui file encore à environ 250 km d’altitude. On y voit très bien ses antennes et ses panneaux solaires.
Par ailleurs, elle tourne sur elle-même toutes les 4 minutes. Aucune importance, aucune influence sur sa progression dans le vide de l’espace. Mais quand elle entrera dans l’atmosphère terrestre, les choses seront bien différentes…
Et donc : quand ? Les prévisions des scientifiques commencent à s’affiner sérieusement. La station devrait toucher le sol entre le 30 mars et le 2 avril : les dernières estimations de l’Agence spatiale européenne (ESA), en Allemagne, annoncent une retombée sur Terre autour du 1er avril. Et où cela ? Eh bien, disons entre les 43e parallèles Nord et Sud – c’est-à-dire au-dessus des régions terrestres survolées depuis son lancement par Tiangong-1. Lesquelles sont peuplées.
Le sud de la France concerné
Regardez la carte ci-dessous : la station peut tomber n’importe où sur la grande zone verte. Y compris en France, donc. Le sud de notre pays, Corse comprise, figure dans la zone dangereuse. Ainsi que la plupart des régions d’outre-mer.
Elle fait la taille d’un bus et pèse 8,4 tonnes. Elle n’en finit pas de se rapprocher de la Terre au fur et à mesure de ses orbites. Tiangong-1, la station spatiale chinoise qui a échappé voici deux ans au contrôle des scientifiques, devrait percuter notre planète dans les jours qui viennent. Aux abris ?
Deux questions taraudent actuellement les astrophysiciens chinois et les agences spatiales internationales : quand et où ? Quand la station spatiale chinoise Tiangong-1 va-t-elle s’écraser sur Terre ? Et, surtout, où ?
Car le « Palais céleste » (traduction de Tiangong) n’en finit pas de tomber. De tourner autour de notre planète et de s’en rapprocher à chaque révolution.
Lancée le 29 septembre 2011, la station spatiale chinoise a en effet échappé au contrôle de ses créateurs, deux ans plus tard, quand le centre de contrôle a perdu la liaison qui lui permettait de la piloter et que son système de recharge des batteries.
Au final, 800 kilos vont se précipiter sur le sol
Depuis, ce cylindre de 10,40 mètres de long sur 2,80 mètres de diamètre est suivi anxieusement par les télescopes du monde entier et l'Agence spatiale européenne (ESA). Car il pèse 8,4 tonnes. Et si tout le monde est d’accord pour affirmer que la majeure partie de ses composants vont surchauffer, fondre et se vaporiser lors de la rentrée de Tiangong dans l’atmosphère, 10 % de sa masse devraient poursuivre leur route vers le sol. Soit 800 kilos de matériaux ayant échappé à la grande forge cosmique – du titane notamment.
Et 800 kilos qui s’écrasent au sol à plus de 200 km/h, ça peut faire du bruit. Et des dégâts.
Le radar allemand TIRA, de l’Institut Fraunhoher, près de Bonn, a réalisé cette semaine les premières images de la station, qui file encore à environ 250 km d’altitude. On y voit très bien ses antennes et ses panneaux solaires.
Par ailleurs, elle tourne sur elle-même toutes les 4 minutes. Aucune importance, aucune influence sur sa progression dans le vide de l’espace. Mais quand elle entrera dans l’atmosphère terrestre, les choses seront bien différentes…
Et donc : quand ? Les prévisions des scientifiques commencent à s’affiner sérieusement. La station devrait toucher le sol entre le 30 mars et le 2 avril : les dernières estimations de l’Agence spatiale européenne (ESA), en Allemagne, annoncent une retombée sur Terre autour du 1er avril. Et où cela ? Eh bien, disons entre les 43e parallèles Nord et Sud – c’est-à-dire au-dessus des régions terrestres survolées depuis son lancement par Tiangong-1. Lesquelles sont peuplées.
Le sud de la France concerné
Regardez la carte ci-dessous : la station peut tomber n’importe où sur la grande zone verte. Y compris en France, donc. Le sud de notre pays, Corse comprise, figure dans la zone dangereuse. Ainsi que la plupart des régions d’outre-mer.