Max Bardet (1/6) : de l'Algérie au Cameroun
- il y a 10 ans
Max Bardet, pilote d'hélicoptère au Cameroun de 1962 à 1964, nous a livré un témoignage inédit, le 21 juillet 2014.
Dans ce premier extrait, il explique les raisons de sa mutation disciplinaire au Cameroun, après de longues années en Algérie durant la guerre, en raison de son engagement auprès des partisans de l'Algérie française.
"J’étais un peu impliqué là-dedans, admet Bardet, parce que ma voiture servait bien souvent pour des ratonnades et des trucs comme ça. Vous savez ce que c’était une ratonnade hein ? Pour les ratonnades, on me demandait d’aller au cinéma, j’allais au cinéma, je laissais ma voiture à tel endroit, ma voiture servait à faire ce qu’elle avait à faire. Je reprenais ma voiture."
Max Bardet décrit les conditions de son arrivée au Cameroun, au beau milieu d'une guerre néocoloniale qui ne disait pas son nom : "Comme le gars qui était au Cameroun venait de déclencher, il avait pété les plombs, il manquait un pilote, on m’a envoyé au Cameroun."
www.kamerun-lesite.org
Dans ce premier extrait, il explique les raisons de sa mutation disciplinaire au Cameroun, après de longues années en Algérie durant la guerre, en raison de son engagement auprès des partisans de l'Algérie française.
"J’étais un peu impliqué là-dedans, admet Bardet, parce que ma voiture servait bien souvent pour des ratonnades et des trucs comme ça. Vous savez ce que c’était une ratonnade hein ? Pour les ratonnades, on me demandait d’aller au cinéma, j’allais au cinéma, je laissais ma voiture à tel endroit, ma voiture servait à faire ce qu’elle avait à faire. Je reprenais ma voiture."
Max Bardet décrit les conditions de son arrivée au Cameroun, au beau milieu d'une guerre néocoloniale qui ne disait pas son nom : "Comme le gars qui était au Cameroun venait de déclencher, il avait pété les plombs, il manquait un pilote, on m’a envoyé au Cameroun."
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