Réduction du déficit : François Fillon présente les mesures de sur TF1 - 24 aout 2011
- il y a 13 ans
Le 24 août 2011, le Premier ministre a répondu aux questions de Laurence Ferrari sur TF1, concernant les mesures de réduction du déficit.
"Ce que nous faisons n'a rien à voir avec ce que font d'autres pays européens, je pense à l'Italie, à l'Espagne, au Portugal, à l'Irlande, sans parler de la Grèce, qui ont engagé des plans qui consistent à réduire les salaires, qui consistent à baisser les pensions de retraites et qui consistent à augmenter d'une façon massive les impôts. Nous ne sommes pas dans cette situation" a déclaré le Premier ministre. "Nous sommes en train d'ajuster notre budget à une situation économique qui est difficile : on a une crise de la dette publique qui concerne l'ensemble des pays industrialisés et puis on a un ralentissement de l'économie américaine qui pèse sur la croissance".
"J'ai annoncé des hypothèses de croissance qui sont moins élevées que celles sur lesquelles nous avions bâti le budget : 1,75% à la place de 2% […], on ajuste le budget de 11 milliards en 2012".
Ces mesures vont permettre de réduire le déficit à 5,7% du PIB en 2011, à 4,5% en 2012, à 3% en 2013 et à 2% en 2014 et ensuite à l'équilibre.
"83% du plan porte sur les entreprises, les détenteurs de patrimoines et les ménages très aisés", a précisé François Fillon. "On a voulu des mesures qui respectent la justice et l'équité fiscale. Et on a voulu des mesures qui ne cassent pas le moteur de la croissance".
L'effort de l'Etat sera poursuivi avec le gel strict des dépenses de l'Etat, le gel des dotations aux collectivités locales, avec la poursuite du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite.
A ceci s'ajoutent, 500 millions d'économies supplémentaires sur les dépenses des ministères en 2011 et 1 milliard d'économies supplémentaire sur les dépenses de l'Etat en 2012.
"Ce que nous faisons n'a rien à voir avec ce que font d'autres pays européens, je pense à l'Italie, à l'Espagne, au Portugal, à l'Irlande, sans parler de la Grèce, qui ont engagé des plans qui consistent à réduire les salaires, qui consistent à baisser les pensions de retraites et qui consistent à augmenter d'une façon massive les impôts. Nous ne sommes pas dans cette situation" a déclaré le Premier ministre. "Nous sommes en train d'ajuster notre budget à une situation économique qui est difficile : on a une crise de la dette publique qui concerne l'ensemble des pays industrialisés et puis on a un ralentissement de l'économie américaine qui pèse sur la croissance".
"J'ai annoncé des hypothèses de croissance qui sont moins élevées que celles sur lesquelles nous avions bâti le budget : 1,75% à la place de 2% […], on ajuste le budget de 11 milliards en 2012".
Ces mesures vont permettre de réduire le déficit à 5,7% du PIB en 2011, à 4,5% en 2012, à 3% en 2013 et à 2% en 2014 et ensuite à l'équilibre.
"83% du plan porte sur les entreprises, les détenteurs de patrimoines et les ménages très aisés", a précisé François Fillon. "On a voulu des mesures qui respectent la justice et l'équité fiscale. Et on a voulu des mesures qui ne cassent pas le moteur de la croissance".
L'effort de l'Etat sera poursuivi avec le gel strict des dépenses de l'Etat, le gel des dotations aux collectivités locales, avec la poursuite du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite.
A ceci s'ajoutent, 500 millions d'économies supplémentaires sur les dépenses des ministères en 2011 et 1 milliard d'économies supplémentaire sur les dépenses de l'Etat en 2012.