"Eternal in/out" est le troisième volet d'une trilogie entamée par la compagnie en 2005 sur le thème de l'ange et de la chute. L'ange, non pas vu sous l'angle du divin et du religieux, mais comme métaphore de la perdition de l'individu dans les villes tentaculaires contemporaines. Des villes perçues ici comme des dédales d'informations et de technologie. Des villes signes. Le premier volet de la trilogie ("Body Without Wings" - 2005) traitait plus particulièrement de la chute et de la pulsion, le deuxième volet ("Insomnia" - 2007) du trouble psychique. Ici, "Eternal in/out" (2008/2009) traite spécifiquement de la perte au travers de la frénésie et de la quête d'éternité. Perte de soi, perte de l'autre, perte de sens, perte d'équilibre, perte de direction jusqu'à la perte de la vie même. Mêlant la performance, l'installation vidéo, le théâtre physique et la musique vivante, la cie traque le beau comme le point d'attraction fascinatoire qui maintient le spectateur, suspendu entre attraction et répulsion.
"Eternal in/out" is the third part of a trilogy started by the company in 2005 on the issue of the angel and his fall. The angel, not considered as divine or religious, but as a metaphor of the perdition of the human being in the contemporary and perniciously expanding cities. Cities felt here as information and technology mazes. Cities as signs. The first part of the trilogy ("Body Without Wings" - 2005) dealt more particularly with the fall and the impulse, the second part ("Insomnia" - 2007) with the psychic disorder. "Eternal in/out" (2008-2009) deals specifically with the loss through frenzy and the quest for eternity. Self-loss, loss of the other, loss of meaning, loss of balance, loss of direction until the loss of life itself.