« Les mains se rangent et dérangent… se servent et desservent, avec elles pas assez d’elles, On ne parle jamais trop … » Dieu ou pas Dieu, Cheveux d’acier ou queues de comètes, Pas d’aventures sans elles, ni d’insignes relations, (Et qu’elles soient élevées !curieuses ! démesurées !) Elles captent le bout des comptes Tirent, hissent, étreignent calment la peur Et arrachent aux rêves toxiques Le jus de Mélancolie Du juke-box à feuillets chromés Celui de l’hadj et de son luth de l’alcool de figue de Montparnasse et de Roissy et de ce décollage retardé Pour qu’elles deviennent sans toi Amputées de toi et accomplir En exact envol, Poudre de glace, Devenir inéluctablement Sans nous. Un air de déjà vu.