Je veux voir les habits papillons Et leurs lettres attachées, Le fil des cendres Noué aux rubans flottés des soirs, Boire tout ce qu’il se croit De Flamengo à Bordeaux, Jeter les flacons verts et vides Dans des containers D’élection de cœurs, d’amours et de larmes À la santé de la beauté née du désir Et de sa grégaire cruauté.
Je veux aller les poches retournées, Parfum d’âme, Me dissiper dans l’achèvement des effluences du corps. C’est dans la voix que se garde les secrets Tout se dit et tout se tait J’ai caché ce qu’il reste Derrière des caresses, des baisers, des mains mêlées, Et nos lèvres encore.