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Un virus circule actuellement dans les exploitations agricoles d’élevage en France. Depuis le mois de juin, les cas de fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 se multiplient. Plus de 2 000 foyers de la maladie ont été recensés en France, dont plus de 150 dans le département des Côtes d'Armor. Face au phénomène, le ministère de l’agriculture a déployé une couverture vaccinale.

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Transcription
00:00Ce vétérinaire vaccine à tour de bras les vaches de cette exploitation bovine.
00:07Face au risque d'infertilité et de baisse de production laitière,
00:11cet éleveur situé dans les Côtes d'Armor a choisi de miser sur la prudence.
00:16Là, le vétérinaire, ils arrivent, c'est fait dans la foulée.
00:19Les vaches, c'est pas des humains, ça bouge.
00:22Donc je préfère déléguer, payer un peu plus et que ce soit fait correctement.
00:27Donc c'est pour ça que j'ai fait appel aux vétérinaires.
00:30Certains syndicats, comme la Confédération Paysanne,
00:33critiquent une campagne vaccinale qu'ils jugent trop tardive.
00:37Mais ce membre du groupement technique vétérinaire de Bretagne assure qu'il n'est pas trop tard.
00:43Elle est encore valable et au niveau national,
00:47il y a un consensus entre ministère et organismes sanitaires
00:51pour promouvoir encore et toujours malgré l'épidémie la vaccination
00:56puisque l'on sait que ces épidémies sont endémiques progressivement dans les élevages,
01:01peuvent durer un, deux ou trois mois dans certains élevages.
01:04Et donc il est encore temps de vacciner dès les premiers symptômes.
01:07Depuis le début de l'année 2025,
01:10l'État ne prend plus en charge le coût de la vaccination contre le variant 3 du virus.
01:15En moyenne, son prix tourne autour des 8 euros par bête.
01:18Sous-titrage Société Radio-Canada
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