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  • il y a 3 jours

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Transcription
00:00Comment se passe-t-il le lariage à Gaza ?
00:02Pour l'instant, on a de très bons résultats.
00:05On a effectué deux lariages avec 16 colis qui sont bel et bien tombés dans la zone.
00:10Nos équipages sont partis le 1er août.
00:13Ils ont préparé la mission, ils ont effectué des drops le 3 et le 4 août.
00:17Ici, nous sommes le 5 août, ils ont un jour de repos.
00:21Ils continuent à planifier les missions, mais ils ne voleront pas aujourd'hui.
00:25À partir de demain, en principe, 5 jours d'affilée, on effectuera des drops.
00:29Quel est l'impact de ces drops ?
00:32L'impact est fondamental au niveau du sol.
00:36Si on a faim, on est content de voir ce paquet qui donne l'espoir aux gens.
00:40C'est un impact symbolique aussi qui doit permettre à la politique de mettre un peu plus de pression pour trouver une solution.
00:47Symbolique aussi pour montrer que ce besoin est urgent ?
00:53C'est absolument urgent.
00:54Si on regarde la souffrance, si on est justice en paix, si on voit la souffrance des enfants, de ce qui se passe au Gaza,
01:04c'est comme le message de Notre Majesté le Roi Philippe qui dit, voilà, tout le monde a ouvert ses yeux,
01:09essayez de mettre tout ça de côté, de trouver des solutions.
01:12Donc c'est une fierté d'y pouvoir participer ?
01:16Absolument, ça donne du sens à notre métier.
01:19On est très content de pouvoir participer à ces initiatives très importantes.
01:25Quels sont les risques ?
01:27Le risque, surtout pour le personnel au sol.
01:30Donc on n'a pas de zones sécurisées comme on les a et comme on les connaît ici en Belgique.
01:35Donc on a des points d'impact qu'on reçoit en coordination avec l'Israël et la Jordanie qui nous parviennent.
01:41À partir de ce point d'impact, on commence notre analyse pour essayer de trouver une zone de grandeur de terrain de foot ou deux,
01:49de préférence pour pouvoir effectuer ces drops en sécurité.
01:53Certainement, on fait notre analyse de notre côté avec des images satellites pour voir où se trouvent les maisons,
02:00où se trouve la population pour justement éviter d'avoir des dégâts au sol.
02:05Donc on fait une proposition et puis c'est à la Belgique de faire son analyse elle-même de ces zones.
02:10Et donc on a des zones qu'on refuse parce qu'il y a trop de gens au sol, il y a trop de maisons.
02:16Et donc on se dit qu'avec un avion comme l'A400 qui est quand même un gros chargement,
02:21on ne serait pas allé larguer dans les petites zones que les plus petits avions pourraient le faire.
02:27Donc on fait notre choix.
02:28Et tant qu'on peut coordonner avec les autres nations et que tout le monde soit d'accord,
02:33il n'y a pas de décision à ce niveau-là.

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