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L’expert en sécurité, Pascal Bitot-Panelli, parle de la banalisation de l’arme blanche : «Je déconseille aux particuliers d’intervenir, il est préférable d’appeler le 17 et la gendarmerie».

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Transcription
00:00Oui absolument, tout peut arriver partout. La violence, l'ultra-violence s'est greffée à toute forme de rapport social, d'ailleurs comme une manière de tout résoudre sans plus y réfléchir.
00:14Alors attention, dans ce contexte-là, c'est un peu particulier, autant en gendarmerie qu'en police, on a des interventions qui sont des interventions plus sensibles que l'autre, je m'explique.
00:25Donc tapage nocturne, différents familiaux, qui sont des choses où la police est appelée ou la gendarmerie, sont des configurations opérationnelles où on arrive sur un terrain où il y a l'alcool, l'excitation, l'émission dans la vie privée,
00:40si c'est par exemple un époux qui frappe sa femme, etc. On est donc sur un climat de tension qui est très élevé, qui peut induire une dynamique de basculement très rapide.
00:51– Parce que là, ça a démarré avec des coups. – Bon, voilà, alors quand on a évidemment un voisin qui fait du bruit avec sa tondeuse, ça tourne heureusement pas souvent au coup de couteau,
01:03mais quand on est sur des gens qui font la fête depuis longtemps, qui sont alcoolisés, qui sont excités, moi je déconseille à des particuliers d'intervenir.
01:12Il est préférable d'appeler le 17, d'appeler la gendarmerie, qui va sur une intervention rapide faire baisser la tension, intervenir d'une façon plus cadrée et légale.
01:23Parce que ça reste, je le répète, un moment qui peut être très dangereux.
01:26– Sous-titrage Société Radio-Canada
01:29– Sous-titrage Société Radio-Canada

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