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L'avocat Alain Bensoussan revient sur les sessions de surf proposés dans des prisons. «Les activités ludiques en prison, c’est intolérable pour les victimes», selon lui.

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Transcription
00:00– Trois remarques, il est difficile de prendre une position complète sur ce domaine-là,
00:04mais les activités ludiques en prison, c'est intolérable pour les victimes,
00:08donc ça paraît quand même un non-sens de proposer du surf, il y a bien d'autres sports.
00:14Les activités sportives en prison, elles participent de la dignité humaine.
00:20Je veux dire, ce qui est le fondement de la prison dans l'état de droit, la démocratie,
00:25c'est l'emprisonnement, pas la souffrance, et quelque part, si dans la partie psychologique de ces personnes,
00:31un élément sportif est un élément qui soulage la souffrance, elle est tout à fait admissible en état de droit.
00:37Ce qu'il faudrait faire vraiment, par rapport à ce cas très particulier,
00:41ce sont peut-être des gens qui relèvent plutôt de l'hôpital que de la prison,
00:47c'est de faire une étude d'impact si effectivement le sport à ce niveau-là a du sens,
00:51et s'il y a du sens, c'est par rapport à la récidive, et donc quelque part,
00:55on a une approche état de droit des budgets, parce qu'il ne faut pas non plus prendre des budgets n'importe comment.
01:00Mais en tout état de cause, on ne peut pas aujourd'hui, dans l'état actuel de la violence
01:05dans laquelle nous vivons, tant sur cette planète que dans ce pays-là, de faire du surf.
01:09Sous-titrage Société Radio-Canada

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