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Retour sur la victoire écrasante de Scottie Scheffler au British. L'Américain s'est imposé avec 4 coups d'avance sur Harris English, sans réellement être inquiété. Cette victoire est-elle le début d'une domination à la Tiger Woods. Scheffler est-il ennuyeux à voir jouer, car sans concurrence ? On en débat.

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Sport
Transcription
00:00Salut à tous, bienvenue dans Swing, l'émission de Journal du Golfe, disponible en podcast sur l'équipe.fr.
00:16On est ravis de vous retrouver pour évidemment débriefer le British Open qui s'est déroulé à Portrush la semaine dernière.
00:23Et avec moi, Sébastien Audou. Salut Seb !
00:25Salut, vous allez aller en prison, vous avez dit le British Open.
00:27Ah oui, The Open, au British, c'est ça.
00:31Ne dis pas British Open, ça n'existe pas le British Open.
00:34Et Benjamin Cadieux, de Journal du Golfe, salut Ben. Alors tu te dis comment toi ?
00:37Moi je dis le British Open ou The Open, je dis les deux et je pense qu'en l'instant où on se comprend, tout va bien.
00:44Mais qu'est-ce qu'on a là JP ? Qu'est-ce qu'on a là ? Montre-le.
00:47Une belle bague, il est marié, ça y est, bravo, félicitations.
00:51Bon, on va passer aux choses sérieuses, messieurs. Ce British Open, la victoire de Scotty Schaeffler, victoire écrasante de Scotty Schaeffler devant le charismatique Harris English.
01:05Qui n'a rien demandé à personne, il s'en prend un.
01:07Et Chris Gotterup.
01:10Hyper charismatique aussi.
01:11Hyper charismatique.
01:12Que des Amériques au passage.
01:14Exactement, on va en reparler.
01:16Et on a aussi Atongli, le charismatique Atongli, qui a fait une belle performance.
01:21Pour le coup, oui, très sympathique.
01:24Qu'on n'attendait pas surtout Atongli.
01:25Qu'on voyait disparaître il y a deux ans, qui ratait mes cut sur cut, qui pétaient des câbles sur les parcours, qui ratait des séries.
01:32Quel tempérament d'être un peu fou, selon les joueurs français qui le côtoient un petit peu Atongli.
01:36J'ai fait trois quarts d'heure avec lui une fois.
01:39Il avait fait la couve de Journal du Golfe d'ailleurs.
01:40Oui, on avait fait une couve à Wentworth avec lui, c'était dans les années 2017 ou 2.
01:44C'était en 2018.
01:46Et je n'ai jamais passé un aussi mauvais moment avec un joueur, parce qu'il était complètement immature.
01:51J'avais un jeune adolescent en face de moi, alors qu'il avait déjà...
01:5537 ans.
01:56Non, non, il a déjà 25 ans, à part jouer aux jeux vidéo et tout.
02:00Non, non, Atongli, très, très particulier, ce gars-là.
02:02Mais par contre, sacré joueur de golf.
02:04Il avait battu Tiger aussi, quand il avait gagné à Dubaï.
02:08Sébastien, toi qui connais, en 2018.
02:10Spécialiste français d'Atongli, Sébastien.
02:12Non, non, sacré joueur de golf.
02:14Mais alors, drôle de phénomène.
02:16Et quel est le coach de Atongli ?
02:18Rick Smith ?
02:19Non, c'est Jamie Goff.
02:20Ah oui, Jamie Goff.
02:21Peut-être le futur nouveau coach de Mathieu Pavon.
02:24D'ailleurs, on en reviendra évidemment dans cette émission.
02:27Mes messieurs, on va parler évidemment de Scotty Schaeffler.
02:30Scotty Schaeffler qui a remporté ce British Open.
02:33Finalement, Sébastien, sans surprise.
02:36On va attendre un peu avant de passer aux choses sérieuses sur le débat.
02:42Est-ce qu'il a tué le game au niveau du jeu de golf ?
02:45Est-ce que c'est ennuyeux de voir gagner Scotty Schaeffler ?
02:49Mais voilà, il a gagné avec la manière, 5 coups d'avance, propre.
02:55Trop facile même, quand on a regardé.
02:56Je me souviens dans une émission preview sur cet Open Championship,
03:01que lorsque je parlais de Schaeffler, on me disait
03:02« Oh là là, mais les lignes, c'est très particulier, attention ! »
03:05C'est vrai, c'est très particulier.
03:07« Les Américains, ils ne savent pas tout ça. »
03:09Bon, je vous laisse regarder le leaderboard final de cet Open Championship.
03:13Et effectivement, Schaeffler, je pense qu'il faut oser le dire désormais.
03:19Après, il faisait beau, donc ça change tout, Sébastien.
03:21Il a fait super beau.
03:22Demandez à toutes les tenues de pluie.
03:23Vous n'avez pas acheté vous-même une tenue de pluie ?
03:24Ah si, il a fait mauvais jeudi, vendredi.
03:29Après, samedi, dimanche, même à partir de vendredi après-midi.
03:31Donc il y a eu la moitié du tournoi seulement où il y a eu du mauvais temps.
03:34C'était ultra beau.
03:36C'était limite décevant pour un British Open.
03:38Mais bon, ça c'est pas le choix.
03:39Non, Schaeffler, il a gagné.
03:41Ce qui est flagrant, c'est qu'il y a très peu d'erreurs.
03:43On était presque surpris de le voir.
03:46Sa double sortie de bunker, c'est au 8.
03:48Oui, après une balle au 9.
03:51Au 9, peu importe, à l'aller.
03:54Ce choix de jouer à un club trop fermé pour prendre trop de risques,
03:57on était presque surpris parce qu'il est tellement stratège.
03:59Peut-être sa seule erreur, oui.
04:01Pour le reste, non seulement il fait très peu d'erreurs.
04:05Quand il en fait une, il a un chipping absolument invraisemblable autour des greens.
04:09Et quand il faut quand même sortir un gros shot,
04:13le shot qui sort au 16, par exemple,
04:15quand même assez impressionnant.
04:18Donc voilà, il a toutes les caractéristiques.
04:20Il faut faire trois plaingings.
04:21Ouais, la balle tombe au millimètre juste devant le bunker.
04:24Bon, pour finir au drapeau.
04:27Non, non, très, très impressionnant.
04:29Mais je sais que c'est pas quelque chose qui est valorisé parce que c'est pas fun.
04:34Mais le course management de Scotty Schaeffler, c'est invraisemblable, en fait.
04:38Enfin, je veux dire...
04:39Il n'y a pas grand chose.
04:41Il n'y a rien comme un Rory qui a pu arroser dans tous les sens et faire des recoveries incroyables.
04:44Ouais, il n'y a pas grand chose dont on peut s'inspirer quand on est joueur amateur de ces grands champions-là
04:49parce qu'ils sont sur une autre planète.
04:50Mais le course management de Scotty Schaeffler, tout le monde peut regarder.
04:54Il ne va jamais au mauvais endroit.
04:55Voilà.
04:55Et encore une fois, même quand il se met en danger, en général, il est en danger, mais moins que d'autres.
05:00Il ne se met pas mort et ça fait toute la différence.
05:05Et puis, on avait l'impression aussi que les rebonds étaient un peu pour lui, à Scotty Schaeffler.
05:08Ouais, alors les rebonds sur un Lynx.
05:09Ah, ça, c'est le Lynx.
05:10Voilà.
05:11Mais ce que je veux dire, c'est qu'on a le sentiment qu'avec lui, il ne peut jamais se produire l'accident.
05:17Même si c'est pour ça qu'on a été un peu surpris de le voir faire ce double-boguer
05:19qui était pour le coup assez surprenant de sa part.
05:22Mais l'accident n'arrive jamais.
05:24En fait, c'est ça qu'il y a.
05:24Ce côté rouleau-compresseur où jour après jour, il ajoute des coups d'avance, des coups d'avance, des coups d'avance.
05:29Et en général, la dernière journée, c'est un peu une parade déjà.
05:33Surtout que c'est les autres qui ont fait les erreurs et qui ont vu Scotty Schaeffler.
05:36Ça ne vous rappelle personne ?
05:38Tiger Woods.
05:38Bah ouais, Tiger, Niklos, les deux plus grands joueurs de l'histoire, c'était leur grande force.
05:42On parle beaucoup de la flamboyance ou des grands coups de golf de Tiger Woods.
05:46Pardon, mais Tiger Woods, il était avant tout très fort pour avoir un course management extraordinaire,
05:52ne jamais faire d'erreur et laisser les autres se faire avaler par le parcours.
05:56Et surtout, comme Tiger Woods, on l'a vu, c'est une stade qui ne ment pas.
05:5910 tournois, il mène au bout de 54 trous et il va au bout.
06:03Ça, Tiger, c'était aussi le cas.
06:05Je crois Tiger, c'est peut-être 37, 37 fois.
06:08Et puis 14 fois sur ses 15 majeurs.
06:12Ouais, la seule fois où il a perdu en majeur.
06:16Ah, Waii Yang, USPG 2009.
06:19Et ce coup d'hybride par-dessus l'arbre du coréen au 18.
06:22Alors justement, ça pose cette question.
06:25Est-ce que c'est ennuyeux de voir gagner Scotty Schaeffler ?
06:27Il y a certains joueurs, notamment Jordan Spice, qui a déclaré que, bon voilà, Scotty Schaeffler a gagné,
06:33mais que finalement, Scotty Schaeffler n'apportait pas grand-chose au jeu.
06:35Qui ne faisait pas le taf en dehors du parcours.
06:37Exactement.
06:38Il ne le disait pas sur le ton de la critique, mais il disait qu'il se consacrait au golf
06:41quand c'est le moment d'aller au golf et qu'ensuite, il avait une vie personnelle
06:44qui ne mélangeait pas, il n'est pas très réseaux sociaux, il n'est pas très chauffe.
06:48La vie de famille, il est aussi très croyant, une foi qui est immense.
06:53C'est sûrement aussi cette foi qui l'aide à être complètement,
06:56on a l'impression qu'il est complètement au-dessus de ce qui se passe.
06:59Vous voyez qu'il sent, il l'a dit avant le tournoi dans sa fameuse conférence de presse,
07:03qu'il y a des choses au-dessus de lui.
07:05Vous voyez qu'il y a plus important que ça, il y a plus important que les majeurs.
07:08Il est au final un grain de sable dans l'histoire de l'humanité.
07:12J'ai l'impression que c'est cet état d'esprit qui l'aide à performer en majeur.
07:15Après, ce qu'on reproche un peu, ce qui est un peu ennu.
07:17Ce n'est pas des tonnes de ce qu'il est en train de vivre.
07:19Oui, ce qui est paradoxal, parce que quand on regarde un tournoi de golf,
07:22on a envie de voir de l'émotion, on a envie de voir des coups invraisemblables.
07:27Et on a envie surtout de voir à la fin un champion qui explose.
07:30Évidemment, on en a parlé un peu en rentaine,
07:31mais à la manière d'un Rory McIlroy qui gagne le Masters,
07:35qui fait le grand chelem, qui te font en larmes.
07:40Là, ce petit Schaeffer, il a gagné le British Open.
07:42Oui, mais ce n'est pas la même chose.
07:43Rory, il a gagné son premier British en 2014
07:45quand il pensait qu'il allait gagner 25 majeurs.
07:48Il n'avait pas l'attitude qu'il a eue au Masters cette année quand il a gagné.
07:52L'attitude que Rory a, que Tiger a eue en 2019,
07:56elle vient du fait qu'il y a eu une longue traversée du désert,
07:59il y a eu des grosses difficultés.
08:00Ils se sont tous les deux dit qu'on ne regagnera jamais de tournoi majeur.
08:03Et c'est pour ça qu'il y a une telle explosion.
08:05Il y a une telle explosion qu'on…
08:06C'est improbable qu'on…
08:08Enfin, pardon, mais Tiger, il n'a pas non plus célébré
08:10en se roulant par terre à chaque fois.
08:11Il y a eu des moments d'émotion, notamment après la mort de son père.
08:14Voilà, ce genre de choses.
08:15Il y avait une énergie qui était, on va dire, un peu plus importante
08:18que Scottie Fleur.
08:19C'est vrai.
08:19Il y a le hors-golf.
08:20C'est le fameux hors-golf qui fait que le joueur passe,
08:23on va dire, pas un cap, mais à une importance.
08:25Ça va au-delà du golf.
08:30Demander à Scottie Sheffler en dehors du golf qu'il connaît,
08:33je pense que personne ne connaît Scottie Sheffler.
08:34Non, mais c'est un…
08:35Il y a un quiz pour ça à la fin de l'émission.
08:37Oui, mais ça, ce n'est pas vraiment de sa faute.
08:39Enfin, pardon, mais voilà, ça a été la plupart du temps.
08:42Il n'y a eu que quelques golfeurs dans l'histoire, on va dire.
08:45Franchement, je mets Palmer et Tiger Woods,
08:47et un peu Nick Lowe, mais seulement un peu,
08:49qui ont transcendé le monde du golf.
08:52Et Rory, maintenant.
08:53Rory, je ne suis pas certain du tout.
08:55Si on sort dans la rue, là, Boulogne,
08:57qui reconnaît Rory, qui reconnaît Rory.
08:59Franchement, vous allez dans la supérette du coin
09:01et vous prenez 10 personnes au pif
09:03et vous leur demandez si elles connaissent Rory McIlroy.
09:04Il n'y en a aucune qui le connaît.
09:06Il n'y a que Tiger.
09:07Qui connaît Rory McIlroy ?
09:08Non, mais…
09:09Et Du Buisson.
09:10Et Victor Du Buisson.
09:11Enfin, je veux dire, personne ne connaît ces gens-là.
09:13Et la plupart des gens qui connaissent Arnold Palmer ou Nick Lowe,
09:16s'ils le connaissent parce qu'ils l'ont vu
09:17sur un jeu vidéo de golf qu'ils ont dans leur bibliothèque.
09:20Et par les cocktails, l'Arnis Palmer.
09:23Exactement.
09:23Donc, voilà.
09:24Non, mais je veux dire, le golf, pardon,
09:27mais ce n'est pas non plus…
09:28Ce n'est pas Kylian Mbappé, c'est sûr.
09:30Scotty Schaeffler, mais il peut faire n'importe quoi.
09:33Il aura du mal à être Kylian Mbappé.
09:36Même Désiré Dwayne.
09:36Et moi, je pense que c'est paradoxal,
09:39mais c'est le truc du golf.
09:40C'est-à-dire que les principales qualités
09:43qui font que vous allez être un grand golfeur,
09:45ce n'est pas les principales qualités
09:46qui font que vous allez être extrêmement populaire.
09:49Parce qu'en général, le golf, il faut être froid,
09:51il faut savoir garder son sang-froid,
09:54relativiser, se dire
09:55« C'est bon, j'ai raté un coup, mais il y a le suivant ».
09:57Toutes ces choses-là qu'on dit avec évidence en permanence,
10:00mais que la plupart des golfeurs n'arrivent pas à faire.
10:03Oui, Benjamin ?
10:04Non, mais c'est ça.
10:05Mais ça, en plus, il ne peut rien d'avoir du charisme.
10:08Oui, c'est se sentir moins important que l'événement,
10:10qu'il y a plus important que ça.
10:12Quand on l'a vu, la scène sur le 18,
10:14il y a sa femme qui l'attend avec son enfant.
10:17Et on sent bien qu'une fois le putter rangé,
10:19qu'il y a toute autre chose qui remplace le golf et son palmarès.
10:25Messieurs, est-ce que vous aimez regarder un joueur comme ça ?
10:28Est-ce que vous n'êtes pas ennuyé, tout simplement ?
10:32Quand il a passé les neuf premiers trous,
10:35c'était plié, on savait qu'il allait gagner.
10:37C'est quand même un peu ennuyeux.
10:39Oui, mais il n'est pas rien.
10:41Oui, mais moi, je trouve ça injuste,
10:42parce que quand Tiger gagnait en 2000 tout le temps,
10:44avec 10, 12, 15 coups d'avance tous les tournois,
10:47personne ne disait que c'est ennuyeux.
10:48Enfin, personne ne disait.
10:50Dans le grand public, dans les fans,
10:51personne ne le disait.
10:53En coulisses, dans les médias, dans les salles de presse,
10:56tout le monde le disait.
10:58À l'époque, il y avait le fameux ABT,
11:01Anybody but Tiger.
11:02Tout le monde disait,
11:02si quelqu'un d'autre que Tiger peut gagner cette semaine,
11:04on sera très content.
11:05Il y avait un certain ennui.
11:07On s'est rendu compte après que c'était complètement stupide
11:09parce qu'il aurait fallu apprécier chaque instant
11:11de cette domination,
11:11parce qu'on ne la reverra sans doute jamais dans notre vie.
11:15Il a quand même fait passer le golf
11:17à un stade athlétique supérieur.
11:19Complètement, mais parce qu'il y a eu autre époque,
11:21il arrive, voilà.
11:23Du coup, est-ce que tu es en train de nous dire
11:25qu'il faut savourer un peu chaque fois qu'on voit Schaeffler ?
11:27Moi, je pense qu'il faut savourer
11:28parce que ce que Schaeffler fait,
11:30si vous regardez les stades de Data Golf,
11:33la seule comparaison possible,
11:34c'est l'avec Tiger sur le stroke gain total.
11:37Niklos, peut-être ?
11:38Niklos, il est loin de ce côté.
11:41Et ils sont tous très loin de Scottie Schaeffler.
11:43Donc après, est-ce qu'il va tenir sur la longueur ?
11:45C'est toujours le problème en golf.
11:46Il manque 14 majeurs pour égaler Niklos.
11:49Voilà, mais je ne dis pas que...
11:51Je ne vais pas dire que d'un seul coup,
11:53il va gagner tous les majeurs tous les ans.
11:54Et puis, il a commencé à gagner plus tard que d'autres comme Tiger
11:58parce que c'est un peu un late bloomer, Scottie Schaeffler.
12:03Et surtout qu'il n'est plus qu'à un titre déjà du grand chelem en carrière,
12:06l'US Open 2026.
12:09Oui, puis alors pardon,
12:09mais s'il y a bien quelqu'un qui a un jeu pour gagner un US Open,
12:12c'est quand même Scottie Schaeffler.
12:14Et puis l'avantage, c'est que comme les parcours du US Open,
12:16on les connaît tous jusqu'en 2050
12:17et qu'ils ont décidé de réduire la rotation à globalement
12:20Merion, Pebble, Shinocoque et Pinehurst.
12:23Du coup, c'est où l'année prochaine ?
12:25Shinocoque.
12:26Oui, et Pebble l'année d'après ?
12:28Exactement.
12:28Pebble, ce n'est pas 2029 ?
12:30Non, 2027.
12:31Je crois que c'est 2027.
12:32En tout cas, regardez,
12:33il y a toute la liste jusqu'en 2051 pour les US Open,
12:36ce qui est assez surprenant quand même,
12:38alors que les Open britanniques,
12:38on ne sait même pas où ils seront.
12:39Où est-ce qu'on sera en 2051 ?
12:40Je ne sais pas.
12:43Messieurs, on va évidemment parler un peu de Rory McIlroy.
12:46Également, Rory McIlroy qui a tout tenté
12:49pour essayer d'enflammer Portrush.
12:51On le sait, en 2019,
12:53ça n'avait pas été la fête pour Rory
12:55qui avait raté le cut,
12:58il n'avait pas su gérer ses émotions.
12:59Là, il est revenu.
13:00Il a revenu en disant,
13:01il a essayé de profiter de chaque instant,
13:03de prendre cette énergie de la foule.
13:05Et ça a marché.
13:06On a vécu surtout un samedi où il est revenu.
13:09Il a fait une tentative de retour,
13:12habillé tout en rouge.
13:14Moi, je n'ai pas pu m'empêcher à penser à Tailleur.
13:15Justement, en le voyant arriver sur ce départ du 1
13:17avec son polo rouge.
13:20Et voilà, il a essayé d'allumer une flamme,
13:24mais qu'il n'a pas réussi à continuer le dimanche.
13:26On a vite vu qu'il n'allait pas,
13:29que ça n'allait pas le faire pour Rory.
13:30Il a fait un peu le Rory qu'on a beaucoup connu ces dernières années.
13:37C'est-à-dire que des coups exceptionnels,
13:40des très mauvais shots.
13:42Putting pas à la hauteur.
13:44C'est la grosse différence avec Schaeffler.
13:46Voilà, et c'est là où Schaeffler, il est usant.
13:49Encore une fois, Tiger usait ses adversaires de la même façon.
13:53Je pense qu'on a un biais de...
13:56On retient beaucoup certains très grands coups de Tiger Woods
13:58qu'il a fait.
13:59Le plus souvent, d'ailleurs, pas dans des majeurs.
14:01L'Open du Canada au 72e tronc en 2000,
14:04le NEC Invitational à Akron,
14:05ce genre de tournois.
14:08Mais la plupart des majeurs,
14:09il les a gagnés, un,
14:10avec effectivement son charisme et son impressionnant...
14:13Oui, ce qu'il y avait, le Tiger Effect.
14:14Voilà, le Tiger Effect.
14:15On voit Luc Donald qui n'arrive même pas à poser la balle
14:16sur son tee à Médina en 2006, au départ.
14:19Que Greg Adraie avait dompé en 2010.
14:22Et le fait que, voilà,
14:26lui, il ne ratait rien.
14:27Il regardait les autres se laisser étouffer
14:29par le tournoi,
14:31effectivement, avec un putting irréprochable.
14:33Il n'y aura peut-être pas de chez Fleur Effect, quand même.
14:36Chez Fleur, on ne le sent pas.
14:36S'il continue à gagner au même rythme, ça peut venir.
14:39S'il continue de mettre 80% de ses putts à moins de 5 mètres.
14:42Bon là, évidemment, c'est week-in, week-out.
14:44Il ne le fait pas non plus toutes les semaines.
14:46Mais au British, c'était ça.
14:4780% de putts à moins de 5 mètres, vous vous rendez compte ?
14:50Je complète même, c'était dans le papier de Romain Lefebvre.
14:5397% de putts ratés à moins de 2,50 mètres.
14:55C'est-à-dire qu'il a dû en rater un ou deux sur quatre tours.
14:58Mais ce qui était impressionnant, c'est que...
14:59Sur du gazon européen, là, on n'est pas sur du manucuré floridien.
15:03C'est un petit peu plus vivant.
15:05Et c'était son point faible avant.
15:08Avant de passer au putter maillé, il y a deux ans.
15:10Et il n'a pas très bien putté au Scottish, je crois, la semaine d'avant.
15:13Fini huitième.
15:13Oui, c'était pas terrible.
15:16Et il finit huitième.
15:17Il n'a jamais un cut.
15:18C'est un monstre.
15:19C'est un monstre.
15:20Et moi, je le dis, vous pouvez ne pas aimer sa personnalité.
15:24Il n'est pas assez flamboyant, machin.
15:26Et si vous aimez le golf, appréciez de regarder quelqu'un comme Scotty Schaeffler.
15:31Rory a dit que c'était un bel ambassadeur pour le golf mondial.
15:35Honnêtement, je crois.
15:37Je veux dire, il n'est pas non plus...
15:38Ce n'est pas Patrick Reed, Scotty Schaeffler.
15:40Il est quand même plutôt sympathique.
15:42C'est quand même fait arrêté par la police.
15:43Il a salué tout le monde.
15:45Je veux dire, il y a une très belle séquence produite par le RNA sur les coulisses de sa victoire à l'Open Championship de dimanche.
15:55Je vous encourage à aller regarder cette séquence qui fait 18 minutes.
16:00Vous voyez qu'il a été très sympathique avec tout le monde.
16:03Après, c'est effectivement...
16:06Il fait ce qu'il y a à faire.
16:07Ça fait partie du job.
16:08Alors, qui peut le battre, Scotty Schaeffler ?
16:10Rory McIlroy ?
16:11Il me semble qu'il l'a battu au Masters cette année.
16:14De temps en temps, Rory peut le battre.
16:16Un Schaeffler comme ça.
16:17Aux players et également, c'est McIlroy.
16:21Oui, c'est le seul.
16:22Parce que Rory, dans une bonne semaine, il peut être au-dessus de Schaeffler.
16:25Après, le problème, c'est que la moyenne des semaines de Schaeffler est tellement élevée
16:28que, mathématiquement, il a beaucoup de chances de gagner.
16:32Parce qu'il est beaucoup plus constant au putting depuis deux ans.
16:35C'est quand même dingue.
16:35C'est que le mec, c'était quand même hors top 150 du PGA Tour.
16:38Il était horrible.
16:40Il était horrible.
16:41Et d'ailleurs, on le voyait parfois gagner avec un putting défaillant.
16:43C'est là qu'on se disait, s'il se met à bien putter, ça va être un problème.
16:47Alors, c'est un gros boulot, je crois, avec son coach de putting, Steve Gagnon.
16:50Honnêtement, je pense que le changement de...
16:52Pardon, je ne vais pas se passer sur du matos.
16:54Il est passé de la lame, Scotty Cameron, qui est évidemment un excellent putter.
16:58A peu près le même modèle que Tiger a utilisé toute sa carrière.
17:01Il est passé un putter plus facile à jouer, qui convenait mieux à ses yeux.
17:04Un Spider de TaylorMade.
17:06Il a fait près de 80 millions de dollars avec depuis.
17:10Et puis, il est quasiment top 10 du PGA Tour désormais sur les greens.
17:14Des évolutions, Seb, comme ça, dans le jeu d'un joueur de si haut niveau.
17:19Des exemples équivalents, je n'en vois pas beaucoup des progrès comme ça.
17:22Il y en a eu, mais pas...
17:24Aussi violents ?
17:25Non, aussi violents, non.
17:27Et surtout qu'ils durent autant.
17:28On a vu des joueurs, on a vu Dustin Johnson qui prend un maillet
17:32et qui d'un seul coup se met à mieux putter et qui gagne.
17:34Ça tenait de la rustine et c'était éphémère.
17:36Ça ne tient toujours pas.
17:37Là, chez Fleur, on n'a pas l'impression que c'est une rustine.
17:39Après, il faut se méfier.
17:41On ne sait pas.
17:41Ça se trouve, en 2026, il va commencer une traversée du désert.
17:44Il ne va plus jamais regagner un majeur.
17:45La blessure.
17:45C'est la magie.
17:46La blessure bête.
17:48Là, je pense qu'il va commencer à faire attention.
17:49Il ne va plus faire la vaisselle tout seul.
17:51Il va peut-être rencontrer Dieu aussi.
17:52On ne sait pas.
17:53Non, mais je veux dire, c'est le...
17:55Le golf, c'est ça.
17:58Qui peut dire...
17:59C'est là où Tiger a été plus fort que tout le monde.
18:01Et Niklos, avant lui, c'est cette capacité à gagner longtemps, tout le temps.
18:04Donc, on pensait d'ailleurs, à l'époque de Rory McIlroy, qu'il allait exploser le...
18:08Voilà.
18:08Et après 2014, ce qui aurait pu prédire que McIlroy ne gagnerait pas un majeur jusqu'en 2025.
18:12Personne, personne, personne n'aurait misé un centime là-dessus.
18:15Allez, messieurs, justement, Scotty Sheffler, Rory McIlroy, forcément, ça se donne des idées.
18:20On a la Ryder Cup qui arrive à Best Page Black en septembre, avec un Scotty Sheffler au top de sa forme.
18:27On a vu Bryson Dechambeau aussi, qui est bien revenu sur ce dernier tour.
18:31On l'a dit juste avant, Harris English, qui a quasiment validé son ticket avec ses deux deuxièmes places au PGA et à The Open.
18:39Chris Gotterup, qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, on va dire.
18:43156e mondial, il y a deux semaines.
18:45Vainqueur du Scottish, là, troisième, l'équipe américaine commence à se former.
18:50Et on a l'impression qu'ils voulaient aussi lancer un message dans ce British Open,
18:53de dire, voilà, on est là, les Européens, ça ne va pas être facile.
18:57Oui, je pense qu'ils n'avaient pas besoin de ça pour le savoir.
18:59Non, parce que je voyais passer une stat, je ne sais plus, je crois qu'ils ont gagné,
19:03sur les 45 derniers majeurs, ils en ont gagné une trentaine, les Américains.
19:06Donc, il y a une domination, comme on n'a jamais vu dans l'histoire du golf, de la part des Américains.
19:11Au British Open, tout le haut du leaderboard, c'était des Américains.
19:13Avec, au passage, le gang de Géorgie, là, qui est toujours aussi performant,
19:17Harris English, Russell Henley, Brian Armand.
19:19Mais parce qu'il faisait beau, c'est bizarre.
19:21Et qu'on l'a dit avant, dans le podcast d'avant le British,
19:24c'était un parcours presque target golf, Portrush.
19:28Avec des...
19:28Rassurez-vous, comme vous voulez, mais bon, au final, c'était des Américains qui étaient devant.
19:32Oui, et toujours cette petite pluie de début de majeur.
19:34Ça fait quand même quelques majeurs où on a de la pluie,
19:37le mercredi, le jeudi, qui a soupli les grignes pour tout le tournoi.
19:39Et ça, c'est toujours un petit peu dommage.
19:41Je préfère tout de suite vous annoncer que Beth Petsch-Black,
19:43ça ne va pas être au monde non plus, en termes de fermeté les grignes au mois de septembre.
19:47Donc, bon, ça va être compliqué quand même.
19:52Je sais qu'un certain Arnaud Tillous a beaucoup dit
19:54que la Ryder Cup serait terminée le samedi soir en faveur des Européens.
19:58Mais je pense que ça va être assez compliqué quand même,
20:02entre le public acquis à la cause des Américains.
20:05Justement, je veux dire, ce côté...
20:08Là, après le leaderboard au British, on va se dire que...
20:11L'Europe est ultra underdog.
20:12C'est ce qu'ils aiment.
20:14Oui, ce côté challenger, ça pourrait servir.
20:16Parce que là, comme tu l'as dit, Seb,
20:18il va y avoir le parcours qui est préparé contre l'Europe.
20:22Le public qui va être en mode zoo, ça va être un match d'Enix.
20:26Ça va être n'importe quoi.
20:26Qu'est-ce qu'avait dit Nicolas Colsard ?
20:28Ça va être dégueulasse.
20:30D'ailleurs, Nicolas Colsard, qui ne sera pas dans les vice-capitaines, malheureusement.
20:34Bon, on en a parlé l'an dernier, c'est dommage.
20:37Et donc, ce côté ultra underdog, ça pourrait pourquoi pas servir à l'Europe ?
20:40On l'avait vu dans les années 2002, 2004, 2006.
20:43Ça avait super bien marché pour l'Europe.
20:46Pour moi, le Factor X, ça va être celui qui va être sans doute le premier playing captain
20:50depuis Arnold Palmer.
20:53Il va se choisir s'il n'est pas dans l'équipe ?
20:58Là, il est quand même bien parti.
21:00Il joue très bien en ce moment.
21:02Pour moi, il faut qu'il soit dans l'équipe.
21:03Il faut qu'il soit donc captain et joueur.
21:06Il n'y a pas vraiment d'autres solutions.
21:08On le voyait répondre.
21:08Mais ça ne fait pas un peu boulard de se choisir ?
21:11Non, il est Money Talks.
21:13Tiger l'a fait en Président's Cup.
21:15Il est au leaderboard tout le temps.
21:16Il était encore au leaderboard.
21:17Non, non, il joue très bien.
21:19Il doit jouer.
21:20Après, le problème, c'est que ça va être à double tranchant.
21:22C'est-à-dire que s'il joue bien, il peut entraîner toute l'équipe derrière lui
21:24et ça peut donner un élan.
21:26Là, ça va être le Factor X avec un X majuscule.
21:28En revanche, s'il se prend les pieds dans le tapis dès la première matinée de jeu,
21:33ça va être compliqué.
21:33Je pense qu'il se mettra vite sur le banc.
21:35Autant, il n'aura aucun souci à se sélectionner.
21:37Puis on avait vu dans la série Netflix dont j'ai encore oublié.
21:41Il était dégoûté.
21:43Dans Swing, on a vu comment il était dégoûté de ne pas avoir été choisi.
21:47Il n'aura aucun problème à se choisir.
21:49En plus, il le mérite sportivement.
21:50Par contre, je pense qu'il ira très vite sur le banc s'il sent que ça ne va pas.
21:54Ce n'est pas un joueur de 22 ans.
21:55Il saura reconnaître son état de forme la semaine S.
21:59La dernière fois que ça arrivait, tu le disais, Arnold Palmer, c'est ça ?
22:02Oui, tout à fait.
22:03Il y a bien longtemps.
22:05Et ça avait abouti sur une…
22:06Les Américains avaient gagné, mais bon, ils gagnaient quasiment tout le temps à l'époque.
22:09Il ne s'est jamais arrivé en Europe ?
22:11Captain Joueur, non ?
22:11Tony Jacqueline, non ?
22:13Peut-être, oui, peut-être.
22:14On regardera, on mettra la réponse sur Twitter.
22:16Oui, en tout cas, ça s'annonce passionnant, toute cette course à la Ryder Cup.
22:20Évidemment, on va en parler dans tous nos prochains podcasts.
22:23Voilà, même l'équipe européenne qui commence aussi à avoir de l'allure.
22:27Évidemment, Rory McIlroy sera là.
22:29On a vu aussi Justin Rose qui revient en forme après finir deuxième du Masters.
22:34Je pense qu'il sera choisi, oui.
22:36Il sera forcément choisi.
22:37Il y a une équipe assez jeune.
22:38On ne peut pas se passer de…
22:39Tahir Latton aussi, même s'il est sur le livre, montre qu'il est là en majeur.
22:45La question de Yon Ram, est-ce que Yon Ram…
22:47Il est complètement obligé de prendre Yon Ram.
22:49À quel moment tu ne prends pas un mec qui a été un mondial, qui a gagné les majeurs,
22:53qui vit aux Etats-Unis, qui connaît cette ambiance-là,
22:55et qui a même la stature physique et de CV pour affronter ce genre d'événements.
23:01Enfin, on ne peut pas se priver.
23:03On sait, on le voit, on voit bien que les rookies ne sont pas très appréciés en Ryder,
23:07ne sont jamais choisis, sauf ultra pépites à la Bergue.
23:10À la Bergue, c'est indispensable.
23:12En revanche, je pense qu'il n'y aura pas de Français.
23:15Et Victor Hovland, qui fait une saison un peu…
23:17Mais pareil, il ne peut pas s'en priver.
23:19Il trouvera bien la clé pour…
23:21Finalement, alors qu'il y aura qui comme nouveau dans cette équipe européenne ?
23:24Finalement, il n'y aura pas de nouveaux joueurs.
23:26Il n'y aura pas couvra, malheureusement, je pense.
23:28Peut-être Thomas Detry, qui est pour l'instant, je crois, 10e ou 11e du classement,
23:32qui sera peut-être…
23:33Oui, Detry, oui.
23:33Mais compliqué de rentrer dans une équipe déjà constituée.
23:37Oui, c'est toujours la difficulté quand on est capitaine.
23:41Surtout quand vous allez à l'extérieur.
23:43On se dit, est-ce qu'on ne joue pas la sécurité ?
23:45On part avec un maximum de vétérans qui ont déjà vécu ça,
23:48qui peuvent aller affronter ce qui va être sans doute une ambiance,
23:50effectivement, je pense, la plus hostile, sans doute, depuis…
23:55Même si le contexte est très différent,
23:56depuis 1991 et la War by the Shore à Kewa Island.
24:00Donc, ça va être effectivement…
24:02Ça risque d'être n'importe quoi.
24:04Pour plus d'en 99, c'était…
24:06C'est plus sur la fin.
24:07C'est sur un green que ça a été sauvage, mais c'est tout.
24:11C'était quand même beaucoup moins…
24:12Je veux dire, en 99, il y avait vraiment une ambiance extrêmement particulière.
24:16Ça a été tendu dès les parties de repos.
24:19Et c'était en plus tendu aussi entre les joueurs,
24:20ce qui était aussi différent.
24:22C'est pas les Stéros, mais voilà.
24:23Ezzinger, ce qui va.
24:24Un bon PSGOM, quoi.
24:26Ouais, un petit peu, ouais, un petit peu.
24:28Donc, la tentation pour Luke Donald, ça peut être de prendre des vétérans,
24:32mais on a vu que parfois, quand on prend des vétérans,
24:34il se passe Whistling Straight, où il y a une grosse déculottée,
24:38parce qu'on a pris trop de gens, effectivement,
24:40qui avaient l'expérience de la Ryder Cup,
24:42mais ça ne veut pas dire grand-chose
24:44s'ils ne réussissaient pas à taper des coups de golf.
24:46Donc, je veux dire, quelle est la bonne méthode ?
24:49Je n'en sais rien.
24:50On a vu des vétérans être pris et ça marchait.
24:53Parfois, on a oublié.
24:55On n'a pris que des jeunes et ça a très bien marché,
24:57notamment à Rome.
24:58Voilà, donc, moi, je ne sais pas.
25:01C'est toujours compliqué.
25:02Allez, messieurs, évidemment, on va suivre ça avec intérêt jusqu'à cette Ryder Cup.
25:06Un petit mot de, avant de se quitter, un petit mot de nos Français.
25:09Il y a un quiz.
25:10Ah oui, c'est vrai qu'il y a un quiz.
25:11Il y a le quiz de Bas-en-Macon.
25:14Quiz chez Fleur.
25:14Oui, sur sa jeunesse.
25:15Est-ce que tu veux faire le quiz maintenant et on parle les Français après ?
25:18On va demander à Hugo.
25:21Hugo, on fait quoi ?
25:21On fait les Français avant ?
25:22Quiz.
25:23Bon, quiz.
25:23Allez, on sort les boîtes.
25:28Donc, du coup, c'est qui qui joue ?
25:29C'est moi qui joue ?
25:30Oui, c'est moi qui joue.
25:31Ah oui, oui.
25:31Toi, par contre, il prend le...
25:33Ah non, c'est des réflexes, c'est d'habitude.
25:36C'est pas Vlovien.
25:38J'ai hâte.
25:38Premier quiz.
25:39Est-ce qu'il y a la musique ?
25:39Ce qui est bien, c'est que je ne peux pas lire les réponses
25:41parce que c'est écrit d'une façon...
25:42Là, je pense que Champollion n'arriverait pas à...
25:44Est-ce qu'on est prêts ?
25:45On va faire ça vite.
25:46À quel âge Scottie Schaeffler a quitté le New Jersey pour aller s'installer à Dallas ?
25:518 ans.
25:53Je crois que c'est JP.
25:55Attends, attention.
25:57Allez, je te la donne, JP.
25:58Non, non, mais tu l'as dit.
25:59C'était une passe décisive.
26:01Seb ?
26:028 ans.
26:03Non.
26:059.
26:05Non, allez, c'est 6 ans, 0 points.
26:080 points.
26:08Et deuxième question.
26:11Les origines du père et de la mère de Scottie Schaeffler ?
26:14Les origines européennes, et je veux les deux.
26:16Jean-Philippe.
26:17Allemand et autrichien.
26:19Alors, t'as que la moitié, Sébastien Audou ?
26:23Non, je sais pas.
26:24Eh bien, on repart sur un 0 points.
26:25Bravo, les gars.
26:26Non, attends, j'ai un demi-point, j'ai la moitié des points.
26:28Non, ça marche pas comme ça.
26:29T'as pas bon, t'as pas bon.
26:30La mère de Scottie Schaeffler s'appelle Diane De Lorenzo.
26:33Elle est donc italienne.
26:34Italienne et Schaeffler, c'est un nom à consonance allemande,
26:37comme Niklos à l'époque.
26:38Voilà.
26:39Donc, j'ai un demi-point alors, non ?
26:40Non, non, allez, 0 points.
26:41De toute façon, il reste 20 autres questions.
26:46Qu'est-ce que les parents ont fait de décisive ?
26:49C'est quoi ces questions ?
26:50C'est quoi ces questions ?
26:50Laisse-moi finir, laisse-moi finir.
26:51Qu'est-ce que les parents ont fait en arrivant à Dallas ?
26:54Ils ont opéré quelque chose de capital pour la future carrière de Scottie Schaeffler
26:59pour qu'ils s'entraînent dans de bonnes conditions.
27:02Jean-Philippe.
27:02Ils n'ont pas mis des lampadaires sur le putting green, sur un truc ?
27:07Je te laisse finir parce que c'est tellement drôle.
27:09Non, mais en plus, je t'ai lu.
27:10C'est pas ça.
27:13On se rapproche.
27:14Ils n'ont pas déménagé sur un golf,
27:15mais on est dans cette thématique-là,
27:18les structures d'entraînement.
27:20Ils ont installé un filet dans le jardin ?
27:22Non, non plus, non.
27:24Je crains d'une précédente question.
27:25Quelle est la première carie ?
27:27Non, vous ne l'avez pas.
27:28Les parents de Scottie Schaeffler ont emprunté 50 000 dollars
27:31pour leur permettre d'intégrer le golf de Royal Oak près de Dallas.
27:36Un golf de Royal Oak où se trouve un coach fameux.
27:39Randy Smith.
27:41Randy Smith qui a fait toute la carrière de Scottie.
27:45Comme tes parents allaient riposte dans ta...
27:47Oui, exactement.
27:51Donc, il a rejoint Randy Smith, je l'avais dit, au golf de Royal Oak,
27:55qui est toujours le coach de Scottie Schaeffler.
27:57Et il y avait déjà un joueur qui s'entraînait avec Randy Smith
28:01et qui était au leaderboard de The Open cette année.
28:04Un des exemples de Scottie Schaeffler qui est texan.
28:07Donc, un joueur de Ryder Cup.
28:09On parlait de 99.
28:11Justin Léonard.
28:12Oui, Justin Léonard.
28:14Donc, l'un des dieux de Scottie Schaeffler.
28:18Qui a gagné en quelle année, l'Open Championship ?
28:201997.
28:21Bravo.
28:22Ce qui est en play-off, même en 99, avec Jean Van Devel.
28:25Donc, on a fait 1-0 pour Seb Baudou, si je ne dis pas de bêtises.
28:28C'est ça, oui.
28:29On passe à la cinquième question.
28:31136 tournois juniors joués par Scottie Schaeffler
28:34pour la plupart du côté du Texas.
28:37Quel est son taux de victoire ?
28:40À 5% près.
28:42Donc, son taux de victoire ?
28:46Oui.
28:47Un pourcentage.
28:4880.
28:49C'est moins.
28:5245.
28:53C'est plus.
28:55Jean-Philippe.
28:56Bah, 45.
28:57C'est plus.
28:58Je viens de dire 45.
29:0060.
29:00C'est 66%.
29:03Donc, bah, désolé.
29:04Il y a 5% près.
29:05Donc, ça ne fait pas de points.
29:08C'est la soirée du grand quiz.
29:09C'est un projet qu'on va avoir.
29:12Il a écumé ses tournois juniors au Texas avec un joueur dont il était inséparable.
29:16C'était deux joueurs qui ont grandi dans l'ombre, notamment de Justin Leonard,
29:21mais aussi de Jordan Spice, dont ils étaient les idoles.
29:24Il s'entraînait avec qui ?
29:25Beaucoup à cette époque, Scotty Schaeffler ?
29:28Un joueur du PGA Tour américain.
29:31Non, ce n'est pas Sam Burns.
29:33Hugo Ponce à la réal.
29:34Julien Brun ?
29:35Non plus.
29:36Allez, Seb Audou.
29:36Il est blessé.
29:37Gravement blessé au dos.
29:38On ne le voit plus beaucoup depuis deux ans.
29:39Ah, Zalatoris.
29:40Allez, un point pour Jean-Philippe.
29:42Ça tombe bien.
29:43Ça fait un partout.
29:43Il reste une question.
29:45Crise de croissance pour Scotty Schaeffler.
29:49Quand il est rentré en high school, c'est donc à 14, juste après ses 14 ans, il faisait 1m50.
29:57Il a pris combien de centimètres en moins d'un an ?
30:0015.
30:02C'est plus.
30:0320 ?
30:04C'est plus.
30:05Non, ce n'est pas possible.
30:0625 centimètres ?
30:08Allez, Jean-Philippe, il a pris quasiment 30 centimètres en 18 mois.
30:12C'est impossible.
30:12Il a pris 1m50, il a été traité quasiment 1m80.
30:15Il a pris des hormones de croissance.
30:16Même David Robinson n'a pas grandi de 25 centimètres.
30:19Il avait intégré l'équipe de basket et il s'en sortait plutôt bien.
30:23Allez, merci beaucoup Benjamin.
30:24Du coup, j'ai gagné.
30:25Donc, victoire Jean-Philippe-Pronen-Burger, à qui tout réussit ce mois de juillet.
30:28Ça fait une défaite de plus pour moi.
30:29Je suis dévasté.
30:30En même temps, le quiz était très intéressant et très pointu.
30:33Oui, on a appris des choses.
30:34Oui, on a appris.
30:34C'est vrai, bravo.
30:35Ça change.
30:36Vous avez mis deux heures à le préparer, mais ça valait le coup.
30:39Merci beaucoup Ben.
30:40Du coup, tu feras un quiz la semaine prochaine aussi.
30:43Toutes les semaines maintenant.
30:44Sur le CFJ, le palmarès du CFJ.
30:46Ce qui est chiant, c'est que moi, je ne peux pas jouer du coup.
30:48Oui, on va alterner.
30:50T'inquiète.
30:51Allez, messieurs, sans transition, un petit mot sur nos joueurs français.
30:55Ils étaient six au départ de ce British Open.
30:58Seulement trois ont passé le cut.
31:00Meilleure place pour Adrien Sadier, 51e.
31:04Martin Couvrat qui a aussi fait son baptême du feu.
31:06Ça s'est mal passé.
31:07On a appris plein de choses, notamment Mathieu Pavon qui change de coach, qui n'est plus
31:13avec Marc Blackburn et qui, pour l'instant, ne connaît pas l'identité de son nouveau
31:17coach.
31:17Gros turnover quand même chez Marc Blackburn.
31:20Russell Henley qui est parti aussi.
31:22Donc voilà.
31:22Il y a des périodes comme ça.
31:24Est-ce que c'est une…
31:24Vous avez fait le mode avec les coachs.
31:26On l'avait vu avec Jamie Goff, les années 2013-2014.
31:29Sean Toulay à une époque.
31:30François Nuit était parti avec lui.
31:31Grégory Hara était parti et puis tous les Français avaient suivi.
31:34Oui, puis ils en sont vite revenus.
31:35Et puis voilà, c'est aussi des effets de mode.
31:38Alors ça veut dire quoi entre les lignes quand on change de coach pour un Mathieu Pavon ?
31:42C'est-à-dire qu'il n'est pas content de ce qui s'est passé ?
31:45Il n'est pas content de…
31:46Enchaîner les perfs, les cuts ratés et les cuts passés au-delà de la 40e place
31:51comme c'est le cas depuis l'US Open de l'année dernière où il est fini 5e.
31:56Il avait enchaîné avec un top 15 aux Travelers.
31:59Mais bon, ça commence à dater.
32:00Il n'y a presque pas 18 mois.
32:02Mais bon, il n'y a plus d'une saison où ça s'enchaîne mal, ça s'enchaîne mal.
32:06Et même s'il est exempté pour le PGA Tour 2026, à un moment, il faut faire quelque chose.
32:11C'est l'électro-choc.
32:12C'est comme on en parle beaucoup au football.
32:15C'est plus facile de virer le coach que de tout changer.
32:18Est-ce qu'on peut dire que c'est une année perdue pour Mathieu Pavon ou non ?
32:21Ou c'est une année de transition.
32:23Il a fait ce choix.
32:24Il s'est rendu compte que ce n'était pas le bon.
32:26Honnêtement, c'est un peu difficile de juger de l'extérieur comme ça.
32:29Il n'y a que lui qui sait à quel endroit il se situe dans son travail.
32:33Est-ce qu'il faut effacer beaucoup de choses ou pas ?
32:37Je ne saurais pas vous dire.
32:39Ce qui est sûr, c'est que ce n'est jamais l'idéal quand on est conduit à ce genre de décision.
32:44Après, on a vu parfois des joueurs, même se séparer de leur coach,
32:48mais bénéficier du travail qu'ils avaient fait avec leur ancien coach.
32:52Gagner, c'est le nouveau coach qui, entre guillemets, en tire tous les fruits.
32:55Mais au final, il y a eu beaucoup de travail aussi qui avait été fait avec le précédent coach.
32:58Comme au foot, quand il y a un changement d'entraîneur.
33:00On l'avait vu un peu avec Woods, qui n'avait pas changé de coach,
33:03mais qui, après sa victoire au Masters,
33:05jugeait son swing trop compliqué pour performer.
33:08En 97 ?
33:09Oui, la canne croisait trop, ce qu'il disait.
33:11Il avait des écarts de profondeur assez violents.
33:14Il a rebâti son swing et il n'a plus gagné de majeur jusqu'à l'USPJ 99.
33:19Donc, des fois, il faut aussi laisser le temps.
33:21Je pense qu'entre le Masters, donc avril 97, et l'USPJ, donc août 99,
33:26ça fait quand même à peu près même plus de temps que ça par rapport à Pavan.
33:30À Mathieu ?
33:31Qui est encore une année d'exemption en plus, Mathieu Pavan.
33:34Ça serait intéressant d'en parler avec Mathieu Pavan, qui nous explique,
33:37parce que rebâtir un petit peu son jeu,
33:40le construire un peu de PGA Tour proof,
33:44ce qu'il nous l'avait expliqué aussi.
33:45Il avait dit que jouer sur le PGA Tour, c'est quand même le niveau du dessus,
33:48notamment autour des greens, notamment savoir où rater
33:52et comment s'en sortir avec tous ces chips très compliqués.
33:56Voilà, c'est quand même un travail de longue haleine et je suis assez surpris.
34:00Allez, work in progress, comme on dit, work in process,
34:03working process, comme on dit.
34:05In progress.
34:06In progress, voilà, je m'en sors plus.
34:08J'ai trop parlé anglais pendant cette semaine.
34:09Je crois que le mariage t'a pompé tout ton influx.
34:12Ça doit être ça.
34:12On a une petite surprise de dernière minute, messieurs.
34:16On a Louis Cohen-Boyer qui est en ligne.
34:19C'est une surprise, ça ?
34:19Oui, qui voulait nous dire quelques mots, justement,
34:22sur cette victoire de Scotty Schaeffler.
34:23Et on va lui poser une question, notamment,
34:25sur le changement de sco de Mathieu Pavan.
34:27Coach Louis Cohen-Boyer.
34:27Louis, coach sur Journal du Golfe TV.
34:31Et au Golfe du Sarre.
34:31Évidemment, présentateur de l'art du coach.
34:34Coach au Golfe du Sarre.
34:36On va le joindre tout de suite.
34:38Bonjour, Louis.
34:40Salut tout le monde.
34:41Ah, Louis, magnifique.
34:42Le Châtelain.
34:43Il fait beau, Golfe du Sarre, dis donc.
34:46Bah ouais, tu sais, à Lille, il fait toujours beau.
34:48On le dit souvent, mais les gens ne nous croient pas.
34:50Louis, toi, t'étais à Portrush.
34:52Évidemment, pour suivre...
34:54Tim Tonio.
34:54Pour suivre Antoine Rosner.
34:56Voilà, Tim Tonio.
34:57Vous étiez évidemment là-bas.
34:59Mais on va parler de cette victoire de Scotty Schaeffler.
35:04On n'en débat depuis tout à l'heure.
35:05On n'est pas forcément d'accord sur le côté...
35:08Est-ce que c'est un beau vainqueur, Scotty Schaeffler ?
35:09Évidemment, est-ce que c'est pas forcément le joueur le plus charismatique ?
35:14Toi, t'as eu la chance de le voir au practice.
35:17Est-ce que tu peux nous dire un peu ce que, toi, ton ressenti en tant que coach, quand on voit un joueur comme ce que tu fais, ce qui t'a inspiré ?
35:22C'est ce que je disais sur le podcast.
35:27Il est serein, il est posé, il est calme.
35:33On ne sent pas que c'est un joueur qui est sanguin.
35:36Même quand on est à quelques mètres de lui, on sent qu'il est plutôt tranquille.
35:41Malgré le fait que moi, j'ai passé du temps avec lui ou juste derrière lui la veille du premier tour.
35:48Donc, il était plutôt détendu.
35:51Après, par rapport à ce que tu disais, oui, effectivement, quand on croise sur le même practice un Dustin Johnson, un Brooks Copka ou un Scotty,
35:58c'est vrai que les autres sont un petit peu plus intimidants, j'ai envie de dire.
36:04On a un peu plus envie de se décaler quand on est à côté d'eux plutôt que quand on passe à côté de Schaeffler.
36:09Mais ça reste un gars qui a quand même un gabarit super impressionnant,
36:12qui a une frappe de balle au practice qui, quand même, est vraiment très propre.
36:15Ça, on ne peut pas dire le contraire.
36:18Et les résultats montrent maintenant que c'est vraiment le meilleur joueur du monde.
36:21Donc, il impose le respect par ses résultats.
36:24Benjamin, tu as une question pour Louis sur Scotty Schaeffler ?
36:27Dans une remarque, tu parlais de Brooks Copka et c'est vrai qu'ils ont une trajectoire un peu similaire.
36:33Brooks Copka a mis trois ans pour gagner sur le tour, quatre ans pour Schaeffler.
36:38Ils sont tous les deux imposés d'ailleurs à Phoenix pour leur première victoire.
36:42Et pareil en majeur, l'un a mis cinq ans à gagner en majeur, l'autre quatre ans.
36:45Ils sont devenus ensuite des killers en majeur, comme s'ils avaient trouvé la recette mentale de désacraliser tout ça un petit peu à leur façon.
36:52Mais est-ce que, voilà, tout simplement, est-ce que Copka te fait penser à Schaeffler ?
36:57Est-ce que les deux se ressemblent ?
37:02Dans le style de jeu, je dirais qu'un Schaeffler a des points forts qui sont plus forts comparé à un Schaeffler qui est beaucoup plus complet.
37:08Les trajectoires, effectivement, se ressemblent, même si Copka a quand même commencé sur le challenge tour,
37:15là où Schaeffler avait déjà été numéro 1 mondial et il a commencé sur le corde ferie qui est quand même un petit peu mieux.
37:22Je dirais que Schaeffler a peut-être été plus fort plus tôt comparé à un Copka.
37:27Maintenant, en termes de style de jeu, je pense qu'on ne peut pas vraiment les comparer.
37:35Mais je dirais qu'un Schaeffler, par la nature de son jeu, va peut-être durer un petit peu plus parce que, tout simplement, il n'y a pas de faiblesse.
37:43Quand un jour le driving est un peu moins bon, c'est compensé par un chipping ou un putting qui est meilleur.
37:49Et vice-versa, quand le putting est un peu moins bon, c'est le long jeu qui prend le dessus.
37:52Donc, en fait, un peu comme tous les champions, et c'était un peu le message que je voulais passer, un peu comme tous les champions, quand on les voit arriver,
37:58on se dit, mais comment est-ce qu'il peut arrêter de gagner ? C'est le sentiment qu'on a en ce moment, mais on sait que c'est arrivé avec
38:03Copka, on avait l'impression qu'il ne pouvait plus perdre. Bon, ben, finalement, il y a eu une fin.
38:07C'est arrivé avec un DJ, c'est arrivé avec un Spice, c'est arrivé avec un Thomas.
38:11Et c'est un peu là, j'ai envie de dire, ce qu'on retrouve chez tous les champions, c'est qu'on se dit à un moment, on ne voit pas comment il peut perdre.
38:16Alors qu'en fin de compte, il y a une fin à tout.
38:19Et aujourd'hui, Schaeffler, il a l'air d'être un peu dans ce genre de joueur, quoi.
38:25Donc, il faut qu'il continue à entretenir cette dynamique positive, forcément, Schaeffler, et continuer à gagner.
38:32C'est important de prendre cette spirale ?
38:36Complètement. Et puis, moi, ce que je trouve impressionnant chez Schaeffler, et puis il l'a annoncé en début de semaine,
38:41c'est la façon dont il s'entoure, c'est la façon dont il est mentalement, là où les autres sont peut-être un tout petit peu plus dans le fait de briller,
38:50de dominer de manière un peu, j'ai envie de dire, un peu mal alpha, quoi.
38:56Je vais vous avoir, je vais vous écraser.
38:58Schaeffler, il a l'air juste de dire, moi, je vais m'occuper de mon golf, je vais jouer.
39:02Et à la fin de la semaine, je vais compter les points.
39:04Et si je suis premier, tant mieux.
39:05Si je ne suis pas premier, il y a une semaine qui arrive et je vais essayer de faire du mieux possible la semaine d'après.
39:11On sait qu'il a son coach de toujours avec lui, Randy Smith.
39:15Un swing, évidemment, particulier, Schaeffler.
39:18Là, je vais m'adresser plutôt aux pros de golf.
39:21Un swing comme Schaeffler, c'est un swing qui peut emmener dans la durée, Scotty, jusqu'à ses 40 ans ?
39:29Oui, il n'y a rien qui pourrait me faire penser que ça peut s'arrêter.
39:36Un jeu de jambes vraiment très particulier qui lui appartient, mais qui n'a jamais changé, c'est sa signature de swing.
39:43Maintenant, il n'a pas de torsion dorsale en fin de swing.
39:47On n'a pas l'impression qu'il va se blesser en swingant.
39:52Là où, par exemple, un Joachim Neiman ou un Will Zalatoris à l'époque, on pouvait vraiment se dire qu'il va y avoir des problèmes.
39:58Chez Schaeffler, ce n'est pas du tout le cas.
40:01Mais comme je disais juste avant, des DJ, des Copca, c'est plus des swings en force.
40:05Là, Schaeffler, il utilise son gabarit.
40:07Il utilise, si on rentre dans la technique, un bras de levier énorme en haut du swing avec des mains très hautes,
40:13ce qui procure de la puissance sans avoir besoin d'utiliser énormément le corps.
40:16Et ça, ça peut aider à rester longtemps au plus haut niveau.
40:19Et c'est pour ça qu'il ne change pas de coach aussi, évidemment, ce que Chez Schaeffler, qui garde Randy Smith à ses côtés ?
40:26Et c'est ça qui fait sa force.
40:28Oui, c'est pour ça.
40:29Il a les clés de son swing, il a les clés de son système.
40:31Son coach le connaît absolument par cœur parce qu'il l'a depuis qu'il est tout petit.
40:35Et c'est là où un Schaeffler est très fort, là où d'autres ont fait de temps en temps l'erreur.
40:39C'est qu'il ne change pas.
40:40Il fait confiance aux gens qui le connaissent.
40:42Et j'espère que ça va durer parce qu'on remarque quand même au plus haut niveau qu'un jour on se dit
40:47« J'aimerais bien passer un cap. »
40:49Et pour ça, il faut peut-être que je change de coach.
40:50Et lui, il n'a pas du tout l'air d'être dans cette spirale.
40:53Et c'est un peu, j'ai envie de dire, à l'image de ce qu'il projette.
40:56C'est quelqu'un du Texas, beaucoup dans la religion, j'ai envie de dire qu'il va être très dans la fidélité,
41:03dans la construction des relations dans le long terme, un peu comme un Spice à l'époque
41:06qui a toujours été avec son coach Cameron McCormick.
41:09Et je ne vois pas comment il pourrait changer de coach, surtout sur le long jeu.
41:13On sait qu'il s'est aidé quand même de Phil Canyon depuis quelques années.
41:16C'est ce qui a créé le déclic.
41:17Et au niveau du long jeu, je ne vois pas comment il va changer.
41:20Oui, au niveau du putting.
41:21Une petite question Sébastien, ou peut-être pour Louis, sur ce que Tichet-Fleur ?
41:27Non.
41:28Non, il a tout dit.
41:30Effectivement, le plus dur maintenant, ça va être de durée,
41:33mais il a l'air d'avoir tous les éléments pour le faire.
41:35Oui, mais là, ça me fait penser au hors-golf et comment il mène sa vie.
41:40Quand on compare avec Copca, qui est un petit peu plus,
41:43quand on suit l'avis des Copca ou des Johnson sur les réseaux sociaux,
41:48ça fait plus Marseillais à Miami que Crapaud de Bénité.
41:52On n'est plus trop dans la religion.
41:53Oui, on n'est plus du tout dans la religion.
41:54Et on l'a vu avec Dustin Johnson, Bruce Coppa, ça n'a pas trop duré.
41:58Scotty Schaeffler, c'est la bible, c'est du hors-golf vraiment presque ascétique,
42:04à la maison, tranquillement.
42:07Et ça, c'est aussi des indicateurs qui font penser que ça pourrait durer davantage.
42:11C'est le nouveau Bernard Langeur, en fait, mais sans les yips au putting.
42:13Dernière question, Louis, peut-être, je suis sûr que tu as vu passer l'info
42:20sur le changement de coach de Mathieu Pavon.
42:22Est-ce que ça t'a surpris ?
42:25Quel signal on envoie quand on change de coach comme ça ?
42:31Comment dire ?
42:35Je n'ai pas vraiment d'a priori sur ce changement de coach.
42:38Je pense qu'un mec comme Mathieu Pavon, c'est un gars qui a énormément d'expérience,
42:42qui, à un moment donné dans sa carrière, a décidé qu'il devait aller voir autre part
42:47pour peut-être changer de système et passer à un niveau supérieur.
42:51Et je pense qu'il a la présence d'esprit et la maturité de se dire
42:54que peut-être qu'il faut qu'il revienne à ce qu'il faisait avant.
42:57Et moi, je trouve ça positif, parce que je trouve que c'est des gars qui sont intelligents,
43:00qui apprennent de leurs erreurs, qui n'ont pas peur de dire
43:05« peut-être que je n'ai pas pris la bonne direction ».
43:06Aujourd'hui, il fait le choix de revenir un petit peu en arrière.
43:10Et je pense que son ancien coach a les clés de son swing.
43:13Alors d'ailleurs, je ne sais même pas s'il a annoncé qu'il revenait avec son ancien coach.
43:15Mais pour l'instant, on ne sait pas.
43:17On ne sait pas.
43:18Alors, je ne sais pas non plus.
43:19Mais je pense qu'il faut savoir, au bout d'un moment, se fier au stade, se fier aux résultats.
43:27Et le fait qu'avec Marc Blackburn, ça n'a pas l'air d'avoir porté réellement ses fruits.
43:32Après, je ne voudrais pas non plus jeter la faute sur des coachs comme ça,
43:36parce qu'un Marc Blackburn, peut-être qu'il ne lui a pas apporté directement des résultats.
43:41Mais c'est quand même des gars qui peuvent apprendre des choses aux meilleurs joueurs mondiaux.
43:45Et je suis sûr qu'un jour, Mathieu Pavon se dira « tiens, je me souviens, Marc m'avait dit ça à l'époque ».
43:51Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas parce qu'il y a une rupture que le joueur va tout oublier.
43:55Un mec comme Marc Blackburn a forcément appris des choses à Mathieu.
43:57Et il continuera à apprendre par d'autres coachs.
44:02Et j'espère vraiment du fond du cœur, parce que j'ai partagé cette vie pendant des années avec les meilleurs joueurs français,
44:07qui va réussir.
44:09Parce qu'encore une fois, pour avoir été au plus proche des joueurs,
44:12on se rend compte que c'est des gens qui investissent énormément.
44:16C'est leur vie, il y a beaucoup de sacrifices.
44:18Donc j'espère profondément qu'il va revenir au meilleur niveau.
44:22Et ce qui est positif pour un Mathieu Pavon, c'est qu'il sait aujourd'hui qu'il peut être top 20 mondial.
44:27Je pense que ça n'a été pas loin de son meilleur classement mondial.
44:29Donc voilà, il a ça au fond de lui.
44:31Il faut juste qu'il se retrouve un petit peu, qu'il retrouve son système.
44:33Et je suis persuadé que dans les deux ou trois mois qui arrivent,
44:36il va réussir à refaire des top 5 et des top 10.
44:38Et pourquoi pas une victoire ?
44:40Merci beaucoup, Louis.
44:41Évidemment, on te retrouve très vite sur les antennes de Journal du Golf TV
44:45avec un nouvel épisode bientôt de l'Ordre du Coach.
44:49Merci, Louis.
44:50Salut les gars.
44:50Salut.
44:51Ciao.
44:52Allez, voilà, messieurs.
44:54Avant de se quitter, un petit mot.
44:56On a vu la soirée de lancement d'Happy Gilmore 2
45:00avec justement tout le gratin du golf.
45:02Scotty était là avec sa claret de jug.
45:04On a vu Tony Finault aussi.
45:07Michel, oui, je crois qu'il était là.
45:08Tout à fait.
45:09Est-ce que tu vas le voir, ce film qui va être disponible ?
45:10Carrément, moi, je suis un immense fan du premier.
45:13Donc j'ai déjà commandé mon Potter Odyssey en forme de crosse de hockey
45:18que Ben va aussi utiliser, à n'en pas douter.
45:21Lui, un grand fan de hockey.
45:22Et de la croire, moi.
45:24Non, non, ouais.
45:25Je suis impatient de voir ça.
45:27Même s'il n'est pas totalement réussi, je n'en sais rien d'ailleurs.
45:29Je pense que ce sera quand même plaisant de le voir juste par nostalgie.
45:33Ça a été quand même un film qui a...
45:34En années 90 à 95, le premier, en tout cas ?
45:37Ouais, je dirais dans ces eaux-là, c'était un peu le premier.
45:40Alors il y a eu Kadishak avant, qui est mythique, évidemment, avec Bill Murray.
45:44Mais voilà, c'était un autre film qui a vraiment marqué les esprits et qui faisait sortir un peu le golf de sa niche.
45:54Et ça me permet aussi de parler d'une excellente série en ce moment qui est disponible sur Apple TV+.
45:59Exactement, qui s'appelle Stick et qui est plutôt sympathique.
46:03Avec Owen Wilson.
46:03Exactement.
46:04Il y a quelques caméos aussi de joueurs du PGA Tour dans les derniers épisodes.
46:08Donc je la conseille.
46:09Très feel good.
46:10Moi, mes beaux enfants les regardent et ça leur a donné...
46:15Non, mais c'est vrai.
46:16Et ça leur a donné envie immédiate d'aller sur un parton.
46:18Ouais, ouais.
46:19Et au moins, ça sert à ça.
46:20Parce qu'inion, c'est rigolo, c'est gentil.
46:23Plus que Air Bud.
46:24Oui, non, voilà.
46:25Comme tous les trucs, comme toutes les productions thématiques sport, on voit le truc venir à 10 kilomètres.
46:30Mais ça reste très sympa.
46:31Et si ça peut donner envie aux gamins de se mettre au golf, c'est top.
46:34C'est l'essentiel, effectivement.
46:35Voilà, messieurs.
46:36Merci beaucoup d'avoir participé à cette émission.
46:39Merci à Hugo à la réalisation.
46:41Et oui, on va se quitter avec un reportage exclusif, messieurs.
46:46Exclusif.
46:47On est allé, évidemment, on a profité du British Open qui était à Portrush.
46:50Pour aller où ?
46:51Pour aller en pèlerinage à Hollywood, Hollywood Golf Club.
46:55Avec un seul aile.
46:55Avec un seul aile, le club d'enfance de Rory McIlroy.
46:58Et ce qui est génial, c'est que maintenant, ils ont fait, depuis, enfin, ils avaient déjà fait une sorte de petite salle des trophées.
47:03Évidemment, les trophées se sont accumulés.
47:06Et maintenant, ils font même des tours.
47:07Vous pouvez aller voir, vous pouvez aller à Hollywood.
47:10Ça coûte une vingtaine de pentes.
47:11Et ils vous font le tour du propriétaire.
47:15Ils racontent des histoires sur Rory McIlroy et tout ça.
47:17Bref.
47:18Tu l'as mis en note de frais, les 20 pentes ?
47:19Je ne l'ai pas de plus.
47:20Peut-être.
47:21Non, on a eu un tour gratuit.
47:23Voilà.
47:24Merci beaucoup, messieurs.
47:25Merci à Hugo à la réalisation.
47:26On se retrouve la semaine prochaine et on se quitte avec ce reportage chez Rory McIlroy à Hollywood.
47:31Ah, ça, c'est important.
47:52Hollywood Gold Club.
47:53On ne pouvait pas quitter l'Irlande du Nord et où s'est déroulé le British Open à Portrush sans faire un tour à Hollywood.
48:00Hollywood, c'est le club de golf où a débuté Rory McIlroy.
48:04Il y a un musée avec tous ces trop frais.
48:06On va voir tout ça.
48:07Je peux vous dire qu'on est avec Romain Lefebvre de l'équipe.
48:20Lui, fan absolu de Rory McIlroy.
48:23Il est comme un fou.
48:24Comme un dingue.
48:26On va rentrer dans le Pro Shop.
48:30Et là, ça va être énorme.
48:31On sent que Romain va craquer.
48:47Là, on est juste au Pro Shop.
48:47C'est exceptionnel, ça.
48:49Romain, Frory, McIlroy, Hollywood.
48:51Romain, est-ce que tu as remarqué quelque chose sur la table ?
49:03On va voir la table avec l'Aclare et Jug.
49:07Qu'est-ce qu'il a marqué là ? 2014.
49:08Ça te fait penser à quoi, 2014 ?
49:10Oui, bien sûr.
49:11La première victoire de Rory à The Open.
49:15Salut-le.
49:16À Liverpool.
49:17À Liverpool.
49:17Exactement.
49:18Alors, Romain est comme un fou.
49:22On sort du Pro Shop.
49:23Il a déjà acheté 40 000 trucs.
49:24La casquette, le couvre-putter, une serviette.
49:28Et évidemment, le marque-ball.
49:32Ça fait beau.
49:33Et là, on va ouvrir grand les yeux.
49:36Direction le musée.
49:45Ça, c'était quand il a gagné son US Open en 2011.
49:49Et ça, c'est la fameuse carte.
49:51Portrush.
49:5461.
49:56Les champions du club, évidemment.
49:57On voit Gary McIlroy, le père, en 1993.
50:00Et regardez, on descend.
50:02En 2005, Rory McIlroy.
50:04Au revoir.
50:05Ok.
50:05county.
50:05Donc, lles erhö, j'en est.
50:05Hopes-y.
50:06Non c'estabolique.
50:06On
50:34Bien sûr, depuis le gagnant du Masters et maintenant qu'il est notre premier champion de Grand Slam européen,
50:42il y a eu beaucoup d'intérêt, mais avant que Rory ait gagné le Masters, il y a toujours eu beaucoup d'intérêt
50:47dans Rory et où il est venu, où il joue son golf, et les gens veulent voir le place où il a appris son jeu.
50:53Pouvez-vous nous dire l'atmosphère quand il a gagné le Masters ?
50:56Oui, c'était incroyable, je pense que c'était incroyable.
50:59C'était incroyable que j'étais ici moi-même.
51:01C'était un peu et un peu dans le milieu, mais au final, c'était une euphorie.
51:06Nous sommes tous très heureux et heureux qu'il a atteint ce goal.
51:11Je pense que ça signifie beaucoup à Hollywood et à Northern Ireland pour avoir champions comme Rory McHara.
51:17Absolument, c'est incroyable.
51:20Mais quand tu vois la culture du club, tu comprends où il est venu.
51:29Il y a un peu plus à un projet de musee.
51:34Il faut reconnaître Rory's progression et où il y a d'autres, et où il est venu et où il est venu.
51:39C'est ce qui est venu aujourd'hui, mais c'est juste pour reconnaître Rory's progression,
51:54C'est là où il est venu et où il est venu aujourd'hui.
51:57Je suis sûre que c'est dans ses propres mots, c'est de l'expectation.
52:01Il y a 20 ans, il était venu à l'Ulster et l'Irish Boys Championships.
52:04Et maintenant, il est un champion de Grand Slam.
52:07Donc oui, vous pouvez voir les photos d'ici.
52:10En plus d'âge, il a eu un grand swing.
52:13Et aussi des gens très influent à lui.
52:17Il y a eu l'oeil, Nick Valdo, Darren Clark.
52:21Il a beaucoup aidé.
52:23Pour moi, c'est à dire que vous avez gagné la course de la Côte d'Avelle.
52:26C'est vraiment un peu de l'oeil et de l'oeil et de la Côte d'Avelle.
52:32Mais c'est juste qu'on savait que c'était ce qu'on voulait faire.
52:35Et évidemment, c'est la disappointment des dernières championships.
52:38Donc, c'est la course de la Côte d'Avelle.
52:53Côte d'Avelle.
52:54Côte d'Avelle.
52:55Côte d'Avelle.
52:56Côte d'Avelle.

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