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  • 13/06/2025
Emission du 21/05/25 : après la victoire de Rory McIlroy, numéro 2 mondial, au Masters, le Scottie Scheffler a répondu en remportant l'USPGA. Vous êtes plus Team Rory ou Team Scottie ? On en débat dans Swing.

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Sport
Transcription
00:00Salut à tous, bienvenue dans Swing, l'émission de Journal du Golfe TV, disponible en podcast sur l'équipe.fr.
00:17On est ravis de vous retrouver pour parler une nouvelle fois de golf, évidemment, avec cette USPGA qui s'est conclue dimanche par la victoire de Scotty Schaeffler.
00:25Et on fera aussi une grande page golf amateur avec la Golf First et la Gounouyou.
00:30Et avec moi pour animer cette émission, Arnaud Thioz de Journal du Golfe, salut Arnaud.
00:33Salut JP.
00:33Comment ça va ?
00:34Ça va super bien.
00:35Motivé ?
00:35Ouais, après, vivement le prochain Grand Chelem.
00:39Voilà, ça passe très vite.
00:40Et Romain Lefebvre de l'équipe, salut Romain.
00:42Salut JP, ça va ?
00:42Alors Romain, content de cette victoire de Scotty Schaeffler.
00:46Non, il aurait préféré Rory.
00:48Qui a remporté, on le rappelle.
00:49C'est la plus grande fan de Rory, Romain.
00:51Qui a remporté, on le rappelle, l'USPGA, son troisième majeur.
00:55Une victoire, on va dire, à la Scotty Schaeffler, même s'il a un peu souffert sur la fin.
00:59On a vu Yon Ram remonter.
01:01Bryson Dechambeau qui est toujours dans le coup, qui est toujours dans le coup dans les majeurs.
01:05Il nous régale.
01:06Au final, il a gagné avec cinq coups d'avance, Scotty Schaeffler.
01:10Voilà, une victoire de numéro mondial, on va dire.
01:12Ouais, moi je suis content parce qu'après le premier tour, on avait un peu le sentiment
01:15que ça pouvait être encore un tournoi capturé par quelqu'un qui vient de nulle part.
01:24On avait un leaderboard.
01:25Genre Mathieu Pavon ?
01:26Non, mais un leaderboard un peu bizarre.
01:29Ce qui arrive souvent à l'USPGA parce qu'on le rappelle.
01:31Ce qui arrive de moins en moins souvent quand même.
01:32De moins en moins, mais sur les premiers tours, on voit quand même souvent des noms un peu nouveau.
01:36Ils ont quand même le droit de bien jouer au golf.
01:37Exactement, mais c'est aussi la magie de l'USPGA qui est peut-être le majeur un peu le moins coté des quatre.
01:43Moins coté, pourtant avec la meilleure participation.
01:44Exactement, il y a beaucoup de monde, il y a beaucoup de joueurs.
01:47Et donc du coup, ça arrive d'avoir des performances comme ça.
01:49Quand on voyait Luke Donald en haut du leaderboard, c'est un semi-retraité du golf.
01:53Même si c'est capitaine de la Ryder Cup, ça faisait un petit peu bizarre.
01:55Et on se disait, où est-ce que ça va aller ?
01:57Bon, évidemment, Scotty Schaeffler a remis les choses dans l'ordre.
02:00Moi, ce que j'aime bien, c'est que sur les six derniers vainqueurs de majeurs,
02:02on a les trois premiers mondiaux, plus Bryson Dechambeau.
02:06Ça veut dire quoi ?
02:06Ça veut dire qu'on a des personnalités, des styles de jeu différents.
02:10Et c'est ça qui fait la richesse en ce moment du golf mondial.
02:13Le troisième, c'est Exorber Schaeffler.
02:15Avec la fracture du livre, ça fait du bien.
02:17Exactement, on a retrouvé une certaine cohérence avec des méga-stars, des super-stars
02:22qui ont des profils tous différents.
02:24Et voir Scotty Schaeffler gagner un majeur autre que le Masters, qu'Augusta,
02:30qu'il avait gagné en 1922 et en 1924,
02:32ça montre, un, qu'il n'est pas numéro 1 mondial pour rien.
02:35On le voyait gagner beaucoup.
02:36Et c'est marrant parce que ce matin, je discutais avec un camarade de la rédaction de l'équipe,
02:42Alexandre Ross, pour ne pas le nommer.
02:43Et il m'a dit, j'étais surpris…
02:44Monsieur Vélo, l'excellent Alexandre Ross.
02:47J'étais surpris, je pensais que Scotty Schaeffler avait plus de deux majeurs,
02:50deux ou trois majeurs en l'occurrence.
02:52Et pourquoi ? Parce que je lui ai répondu,
02:54parce qu'en fait, il gagne souvent, mais pas souvent en majeurs.
02:57Il avait gagné deux fois avant cette semaine.
02:59Donc, c'est bien qu'il ait remis un peu les choses dans l'ordre.
03:01C'est bien qu'après…
03:02C'est surtout aussi que ça ne fait pas longtemps qu'il est là, quand même, Scotty.
03:05Certes.
03:05Mais on est tellement habitué à l'avoir gagné depuis 141 semaines
03:09qu'il a occupé la première place mondiale pour la première fois
03:12qu'effectivement, il était temps qu'il gagne ailleurs qu'au Masters, en fait.
03:17Et c'est une bonne chose, ça remet les points de lille à l'heure.
03:19Et surtout, ça lance…
03:20C'est magnifique d'avoir les numéros 1 et 2 mondiaux
03:22qui gagnent les deux premiers majeurs de la saison.
03:24Il en reste deux.
03:24Ça lance une sorte de rivalité, même si ce n'est pas tout à fait la même génération
03:28parce qu'il y a sept ans d'écart.
03:30Six ans d'écart.
03:31Mais voilà, c'est hyper exaltant pour la suite.
03:35D'ailleurs, on est exalté.
03:36Oui, on est exalté.
03:37On est sur la suite.
03:38Un Européen, un Américain, le numéro 2, le numéro 1.
03:41Ça sent bon la Raider aussi.
03:42C'est surtout ça.
03:42C'est vrai que pendant des années, on a quand même beaucoup parlé d'économie,
03:46de fracture, de tout ça.
03:47Et que là, enfin, enfin, on parle de golf.
03:51Et quel golf, quoi ?
03:51Enfin, l'US Open l'année dernière avec Dechambeau, en plus, il n'y avait pas bon.
03:54Il y avait Rory.
03:55Chauffeleu, il a quand même fait deux beaux grands chèm.
03:57Et là, Rory au Masters.
03:59On a quasiment tous pleuré, surtout Romain.
04:01Et là, quand même, Schaeffler qui…
04:03Enfin, voilà, le golf est enfin en train de retrouver toutes ses lettres de noblesse.
04:08On se régale à regarder du golf.
04:10Et on n'est pas les seuls.
04:11Il n'y a pas que les spécialistes.
04:12Tout le monde commence à regarder du golf.
04:14Voilà, tout le monde commence à reparler de golf.
04:16Le golf est de nouveau dans une bonne position.
04:19Ça fait plaisir.
04:20Est-ce que vous retrouvez ses lettres de noblesse ?
04:25Et aussi sa cohérence.
04:26C'est important d'avoir une cohérence dans un sport et que ce ne soit pas un peu l'anarchie.
04:29Même si on aime les victoires surprises, même si on aime être surpris, être pris au dépourvu, etc.
04:34Il faut garder une certaine cohérence.
04:35Et là, on est dans une cohérence absolue et c'est génial.
04:38Et ça, c'est l'effet Rory McIlroy qui gagne le majeur, qui fait le grand chèm.
04:41On ne va pas tout donner.
04:42Non, mais c'est le fait qu'on a des superstars.
04:47Voilà, Scotty Schaeffler, il domine le golf comme seul Tiger l'a fait avant lui.
04:51Rory McIlroy, enfin, a gagné alors qu'il était numéro 2 mondial.
04:54Et on a un troisième joueur, Xander Schoffle, qui n'a rien à leur envier.
04:57Et on a un Bryson de Chambaud qui, a beau être sa exilée sur le livre, continue.
05:01Enfin, ses six derniers résultats en majeur, c'est 1, 2, 2, 6, 2.
05:04Enfin, c'est hallucinant.
05:06On a juste des méga-stars qui jouent super bien à tous les tournois.
05:11Enfin, en tout cas, peut-être alternativement, mais en tout cas, les superstars sont là.
05:15Et c'est ce qu'on demande.
05:17Il n'y a plus de nobody qui gagne un tournoi majeur, en tout cas.
05:19Ça fait longtemps qu'il n'y a plus de nobody.
05:20Mais c'est surtout, on voulait que les meilleurs s'affrontent.
05:22Et là, ils s'affrontent en majeur.
05:23Et non seulement ils s'affrontent, mais c'est eux qui gagnent.
05:25C'est tout ce qu'on demande.
05:25J'ajouterais qu'on a même frissonné, pas jusqu'au bout, mais jusqu'au 15e trou du dernier jour,
05:32avec John Rahm, qui est revenu dans le game, même s'il s'est effondré dans The Green Mile.
05:39Et il doit être français pour s'effondrer.
05:41Plus 5 sur les 3, 4 derniers trous.
05:43C'est une blague, bien sûr.
05:44Très drôle, Arnaud.
05:46C'est ce que tout le monde dit.
05:46Évidemment, après son fiasco des Jeux Olympiques, on peut se poser des questions sur sa capacité à durer sur 72 trous.
05:53Mais le fait qu'il soit revenu dans le game, qu'il ait été une contention jusqu'à mi-parcours le dimanche,
05:59c'est aussi une très bonne chose, non seulement pour le golf européen, mais aussi pour le golf mondial.
06:04Et pour, encore une fois, ces superstars en haut du panier.
06:06C'est ça qu'on veut.
06:06On parle de la victoire, évidemment, de Scotty Scheffler.
06:08Mais est-ce que vous pensez, messieurs, que cette victoire de Rory McIlroy ou Masters,
06:12l'a un peu titillé Scotty ?
06:13On l'a vu gagner la City Cup en faisant une carte de moins 32.
06:16Il a dit qu'il place les bases.
06:19Il dit, Rory, je suis là aussi et je peux gagner majeur.
06:21Je pense surtout que Scotty s'est blessé en début de saison et qu'il a mis un peu de temps à démarrer sa saison.
06:25Mais là, il est relancé et il va refaire la même saison que l'année dernière.
06:28Encore une fois, Scotty Scheffler, toutes ses stats depuis trois ans, c'est du Tiger Woods, c'est du Jack Nicklaus.
06:34Ça fait partie des meilleurs joueurs de tous les temps.
06:36Et je pense pas qu'il aura de problème de femme ou de maîtresse comme Tiger Woods.
06:42Sait-on jamais.
06:42Il a failli être en prison l'année dernière, rappelons-le.
06:46C'est vrai, c'est vrai.
06:47Mais voilà, sauf blessure, moi, je pense qu'on est parti pour avoir un joueur qui va dominer le golf pendant des années.
06:54Ou en tout cas, il va falloir que les autres soient très, très, très forts pour venir le titiller.
06:59Parce que Scotty Scheffler, encore une fois, il est parti pour être un des cinq meilleurs joueurs de tous les temps.
07:04Et c'est ce qu'il fait actuellement, en tout cas depuis deux, trois ans.
07:07Parce qu'Alexandre Ross disait qu'il n'avait pas gagné beaucoup de majeurs.
07:09Mais parce qu'encore une fois, il y a trois ans, il n'avait rien gagné.
07:12Enfin, il n'avait pas gagné de majeurs encore jusque-là.
07:14Il commençait à peine sa domination.
07:16Mais depuis trois ans, c'est Tiger-esque, c'est Nicklausien, c'est Jonesien de Bobby Jones.
07:22Il est sur le PGA Tour depuis 25 ans.
07:24Depuis cinq ans, il est sur le PGA Tour, Scotty Scheffler.
07:26Non, non, c'est impressionnant.
07:30Encore une fois, c'est vrai qu'il ne répond pas aux critères de technique de standard.
07:37Mais il ne joue au golf comme personne depuis Tiger Woods et comme pas grand monde dans l'histoire de l'humanité.
07:41Moi, ce que j'aime dans son profil, et je sens ça en fait, je ne sais pas si vous avez partagé cet avis-là,
07:48mais on sent quand même qu'autant quand il est arrivé, il y avait une sorte de méfiance
07:54vis-à-vis d'un personnage assez discret, timide, assez introverti, pas très expressif sur le parcours.
08:00On l'a souvent comparé, moi qui suis beaucoup dans le tennis, à Pete Sampras à ses débuts.
08:04Plus il n'y avait pas ce charisme, quelque chose qui dégageait une certaine aura.
08:08Et plus le temps passe, un peu comme de Chambaud, mais pour des raisons différentes,
08:11plus il rentre dans l'esprit des gens comme un joueur charismatique,
08:16malgré cette image assez mécanique, assez chirurgicale qu'il a.
08:22On y était à l'USPJ l'année dernière, quand il va en prison, qu'on le voit avec sa tenue de détenue.
08:29C'est sûr que ça l'a fait basculer dans autre chose.
08:32Ça l'a, on va dire, un peu griffonné, et du coup ça l'a rendu peut-être un peu...
08:35Moi, je ne suis pas forcément de...
08:37Survivor, en plus il avait fait un bon tour ce vendredi-là.
08:40Je disais la semaine dernière à ce micro, je suis enfin en train de regarder Full Swing la troisième saison.
08:46Est-ce que la famille Tews adore ?
08:47Oui, enfin oui, quelques-uns, mais bon, bref.
08:51Et il y a l'épisode des caddies, et il y a quand même son caddie qui dit
08:54« Moi, j'ai accepté de prendre Scotty, mais en lui demandant qu'il se calme sur le parcours. »
08:58Scotty Schaeffler, avant... Je ne sais plus le nom du caddie, mais avant lui, il montrait...
09:04Ted Scott, merci.
09:06Je n'osais pas le dire, mais il montrait ses émotions, il s'énervait.
09:10Donc il a le feu en lui, il a le feu en lui, Scotty.
09:13Sauf que depuis, il a appris...
09:15On nous vend un détachement, un côté le golf...
09:18Ce n'est pas en nous levant. Il a compris que pour gagner...
09:20D'ailleurs, si vous regardez, moi, je suis en train de transmettre toutes les interviews de Scotty,
09:24lisez les interviews de Scotty, alors parce qu'on voit un mec pas charismatique,
09:27il a compris le golf comme personne.
09:29Encore une fois, c'est Nicolas ou Woods qui parlent.
09:31Il est patient, il ne faut pas forcer ce jeu.
09:33Enfin, il a tout compris.
09:35Et il a compris qu'il fallait qu'il dompte son caractère.
09:37Voilà. Et donc, du charisme, il en a, des expressions, il en a.
09:41Sauf qu'il a compris que pour être performant, il fallait qu'il se calme et il fallait qu'il accepte ce qui lui arrive.
09:46Et j'ajouterais ce qui est formidable chez ce joueur, c'est qu'il a le même coach depuis l'âge de 7 ans.
09:52Randy Smith, oui.
09:53Et ça, c'est vraiment un profil atypique dans le golf où on essaie toujours de trouver des solutions.
09:59Il y a un truc qui ne va pas.
10:00Il faut changer de swing, il faut changer de coach, il faut changer de préparateur mental, de caddie, etc.
10:03Cette constance qu'il a, cette fidélité qu'il a à son coach depuis l'âge de 7 ans, c'est extraordinaire.
10:10C'est-à-dire que son prof de club, le premier qui lui a fait lever une balle, c'est lui qui, aujourd'hui, lui donne les conseils sur ses trajectoires.
10:16Et qu'on voit à l'image, c'est à l'USPJ l'année dernière.
10:18Exactement, sur comment aborder un parcours.
10:20Filmer par vous.
10:21Et moi, je trouve ça franchement admirable aussi.
10:24Ça fait partie du personnage.
10:27Côté fidélité.
10:28Oui, et quelqu'un qui, finalement, ne se disperse pas.
10:31Et en fait, son jeu de golf, c'est ça.
10:32Il ne se disperse pas, puisqu'il ne met que des traits.
10:34Et il ne se disperse pas dans la vie, dans la conduite de sa carrière, dans la conduite de ses parcours, dans la conduite de sa vie.
10:41Alors, parfois, ça peut paraître un peu monotone.
10:43Il y a moins d'aspérité que pour un Rory McIlroy, mais aussi un Bryson de Chambaud ou un Jean de Rame, qui sont des tempéraments assez éruptifs.
10:53Lui, il avance.
10:55Force tranquille.
10:56Exactement, c'est cette force tranquille.
10:58D'apparence, en tout cas.
10:59D'apparence.
10:59Et puis, quel joueur de golf, quel plaisir de le voir jouer.
11:03C'est extraordinaire, même s'il n'y a pas…
11:04Encore une fois, il n'y a pas ce côté show-off.
11:06C'est spectaculaire.
11:07Romain, quand il plante le mât sur le parc-à, c'est show-off quand même.
11:12Mais bien sûr.
11:13Il ne va pas aller faire des fist-pump.
11:14On se souvient au Masters, quand il avait rentré son approche, je crois, dès le trou numéro 1, il rentre cheap pour Berdy.
11:20Bien sûr, franchement, là, je pense qu'on n'est pas au bout de tout ce qu'on peut admirer chez ce joueur-là.
11:29Il va encore nous étonner.
11:30Et quand on parle aujourd'hui, alors c'est toujours facile parce qu'il y a les raccourcis rapidement faits d'un grand chelème en carrière.
11:37Pourquoi pas boucler cette année ?
11:39Bon, il y a encore des choses à faire.
11:42Mais on sent quand même qu'il en est tout à fait capable, qu'il a ça dans le sac, en fait, de gagner The Open après avoir gagné The Open.
11:49Et surtout, on se dit quand même…
11:52Enfin, je ne sais pas si ça a été votre cas.
11:53On voit Scotty Sheffler qui a quatre coups d'avance ou cinq coups d'avance au départ du trou numéro 10.
11:58On se dit bon, là, c'est plié, là.
11:59Le tournoi, il est plié, ce qui n'est pas forcément le cas avec Rory.
12:02On l'a vu au Masters.
12:03Oui, et pourtant, Ram est revenu.
12:05Il a quand même dit que c'était la victoire la plus tueur de sa carrière.
12:07On n'a pas vu à quel moment.
12:10Mais en préparant cette émission et le papier de Romain, on a un peu échangé.
12:14Je lui disais que, comme je l'ai un peu raconté sur cette antenne, je suis en train de lire la biographie de Nicklaus
12:20qui confiait que Bobby Jones lui avait dit que le secret pour lui, c'était d'avoir su maîtriser son swing dans les neuf derniers trous des majeurs.
12:28Et c'est ce que Scotty a réussi à faire.
12:30Ce que disait Woods aussi.
12:31Pour adopter un nouveau swing, il faut qu'il reste sous la pression.
12:34C'était avant, alors que là, Bobby Jones, Nicklaus et Scotty, c'est plutôt sur le parcours, arrivé à faire des ajustements.
12:40Et c'est peut-être ça qui est le plus impressionnant chez lui.
12:43C'est que vraiment, il maîtrise son swing de golf, encore une fois, comme personne depuis Woods, Nicklaus et Jones.
12:50Donc oui, on n'a pas fini d'en entendre parler.
12:51Allez, messieurs, justement, on va continuer le débat et vous poser cette question, la question qui tue.
12:56On a vu Rory qui gagne au Master, Scotty qui gagne l'USPGA.
13:00Deux façons différentes de gagner.
13:01Alors, vous êtes plutôt Scotty ou plutôt Rory ?
13:03Romain, je ne te pose pas la question, mais…
13:05Mais en fait, moi, j'ai envie de dire qu'on peut aimer les deux.
13:08Mais c'est comme Rafa et Roger, on peut aimer ses tempéraments.
13:12C'est très bon, ça, Rafa et Roger.
13:15Ben oui.
13:16C'est vrai, c'est vrai.
13:17On peut être fidèle à…
13:19Moi, j'aurais toujours une préférence pour McIlroy parce que…
13:21Côté européen et côté…
13:23Non, oui, puisqu'il m'attendrit par sa fragilité humaine, etc.
13:27Je l'ai déjà dit 100 fois.
13:29Mais j'ai vraiment pris énormément de plaisir à avoir Sheffler gagné la semaine dernière
13:34parce qu'encore une fois, c'est un autre style de golf, c'est une autre personnalité,
13:38c'est un autre tempérament.
13:39Mais c'est admirable aussi.
13:41Et on peut aimer les deux sans se contredire.
13:45Donc, tu regardes autant le golf pour Rory McIlroy que pour Petit Sheffler ?
13:48Je regarderai toujours le golf pour les meilleurs mondiaux parce que, de toute façon, c'est divin.
13:51Et même pour Schofeli et…
13:52Et Deuchambeau.
13:54Et Deuchambeau, bien sûr.
13:55Après, c'est quand même un peu plus sympa à regarder une victoire de Rory au Masters
13:59qui revient de nulle part et qui…
14:00Avec des rembaudissements.
14:01Après, c'était peut-être une édition…
14:02Et pas une drématurgie.
14:03Encore une fois, JP, elle ressemble un peu à celle de Tiger, la une de Rory.
14:07Je croyais que tu montrais le nain, là.
14:08Non, non, non, mais il est à genoux, il pleure.
14:11Enfin, voilà, ça faisait dix ans qu'il l'attendait.
14:12Mais aussi, c'est ça qu'on aime, c'est cette émotion.
14:13Après, ce que tu fais, on a eu aussi.
14:15On ne va pas comparer la victoire de Rory à la victoire de Scotty.
14:19Mais en revanche, on est aussi content de voir gagner l'un que l'autre.
14:23Les deux joueurs sont admirables à chacun leur façon.
14:25Mais la victoire de Rory, tout le monde s'en souviendra, comme celle de Woods.
14:28Dans 20 ans ou dans 30 ans, tout le monde se souviendra d'où il était ce jour-là et avec qui il l'a regardé.
14:33Peut-être moins pour celle de Sheffler.
14:34Celle de Sheffler, moins.
14:35C'est une évidence, mais il n'empêche que Scotty est tout aussi admirable que Rory.
14:42Moi, je reviens juste sur le début du tournoi qui a été un peu décevant.
14:45Notamment, cette première partie royale qu'on nous annonçait est forcément extraordinaire avec les trois meilleurs mondiaux.
14:50Ce qu'ils font chaque année, d'ailleurs, l'USBJ.
14:52Bien sûr.
14:52Ils enfoncent le clou chaque année.
14:53Et là, franchement, moi, j'étais devant ma télé à 14h22 le jeudi pour voir le départ des trois meilleurs mondiaux, des trois premiers mondiaux.
15:03Et j'étais un peu déçu de la performance, même si Sheffler a fait un moins deux tout à fait correct.
15:08Derrière, ça n'a pas suivi.
15:09Et c'était un peu dommage parce qu'en fait, ces parties-là, on a presque envie de les voir plutôt en fin de tournoi qu'en début.
15:14Et voilà.
15:15Donc moi, j'attends avec impatience les deux prochains à Grand Chelem.
15:17Ça va arriver très vite.
15:18Et c'est ce qu'on peut regretter aussi un petit peu parce que cette saison de Grand Chelem ramassée sur quatre mois,
15:23je le dis toujours, dans une saison de golf, c'est un peu dommage parce qu'il faut laisser le temps de respirer, de digérer.
15:29Et je pense que si McElroy est passé complètement à côté de son USPJ, c'est aussi parce qu'il n'a pas eu le temps de digérer.
15:34Parce qu'il est arrivé trop tôt, cette USPJ.
15:36Parce qu'il est arrivé trop tôt.
15:37On le rappelle, c'était en août.
15:38Avant, il y avait quasiment deux mois d'écart entre le Masters et l'US Open.
15:42Et mine de rien, cet enchaînement-là, je pense qu'il est compliqué pour les joueurs,
15:46pour ceux surtout qui ont vécu une émotion telle en 32 jours,
15:49se remettre de ce qu'il a vécu, de ce qu'a vécu McElroy et Augusta.
15:53C'est quand même très court.
15:54Il a dû rentrer chez lui dans un premier temps pour profiter avec ses parents, avec sa famille de sa victoire.
15:59Il y a eu les sollicitations TV.
16:01Il est revenu pour faire les sollicitations médiatiques dans tous les networks américains.
16:04Il n'a pas voulu venir ici.
16:06Ça a été trop pris.
16:08Et donc, forcément, qu'il avait laissé un peu de jus dans toutes ces festivités post-victoire,
16:14au-delà du fait qu'il a très mal drivé.
16:16Alors, est-ce que c'est à cause de sa phase de driver qui n'était pas réglementaire et qu'il a obligé ?
16:20Il a dû changer.
16:20Il a dû prendre un driver standard.
16:22On ne le saura jamais.
16:23Comme Scotty, apparemment.
16:24Mais Bryson aussi l'avait fait à l'US Open 2024.
16:26Il avait cassé son driver, même, il me semble.
16:30Il avait dû le changer.
16:30Ce n'est pas tout à fait la même chose de le casser.
16:31Quand vous le cassez, vous êtes bien obligé de le changer.
16:33Alors, on le rappelle que du coup, c'était la phase qui était un peu plus mince.
16:36Et donc, du coup, ça procure, on va dire, un effet trampoline.
16:40Et donc, du coup, qui favorise le jeu.
16:43Un club, une bagne excuse.
16:45Même pour Ori.
16:45Et petite précision, quand même, j'aime beaucoup Rory McIlroy.
16:49Tout le monde le sait ici.
16:50Mais il n'a pas accepté de parler à la presse de tout son séjour à Quai Lolo, une fois qu'il a terminé sa conférence de presse d'avant-tournoi.
16:59Ça a été regretté par beaucoup de journalistes américains sur place.
17:03Je pense que ce n'est pas un bon signe, quand on est Rory McIlroy, de ne pas s'exprimer au moins une fois, sous prétexte qu'il est passé complètement à tous côtés de son tournoi.
17:12Et notamment, d'éclaircir, d'éclairer les fans de golf sur les raisons pour lesquelles il a touché un fairway sur trois.
17:19Romain, j'ai lu dans un titre de la presse sportive française que Rory McIlroy donnait plus en interview que...
17:26Non, ce n'est pas dans un titre, c'était dans un papier.
17:27C'est quelqu'un qui donne énormément.
17:28Mais là, en l'occurrence...
17:30Il y a des moments où il a le droit de ne pas donner.
17:31Moi, je suis désolé.
17:32C'est comme à l'US Open, on le voit encore une fois dans le full swing, qui part juste après sa partie.
17:36Je ne sais pas s'il a le droit de ne pas donner.
17:38Mais bien sûr qu'il a le droit.
17:39Il donne tout le temps.
17:40Il donne tout le temps.
17:41Mais là, c'est un majeur.
17:42On a envie de l'entendre avec Rory Olo, son jardin.
17:44Mais si lui, il n'a pas envie de parler, il ne parle pas.
17:46C'est un majeur, il est de mondial.
17:48Il vient de gagner à Augusta.
17:49Il va parler de toute façon.
17:51Mais vous êtes trop tolérant, Arnaud.
17:53Pour moi, il doit parler.
17:54Ça fait partie du job.
17:55Avec tout ce qu'il donne, le jour où il n'a pas envie de donner, mais laissez-le tranquille.
17:57Non, mais attends.
17:58Moi, je ne suis pas en train de dire...
17:59Je trouve que ce n'est pas cohérent avec ce que représente le personnage et ce qu'il a l'habitude de donner.
18:05Voilà, c'est tout.
18:05Mais c'est un regret, maintenant.
18:11Il a eu fait ça le dernier tour, parce qu'il était dégoûté de ne pas avoir gagné.
18:15Il est déçu, il a le droit.
18:16C'est son droit.
18:17Encore une fois, il donne tellement que laissez-le.
18:19Ça, c'est Arnaud.
18:21Moi, je suis d'accord avec toi, Romain.
18:22Je trouve ça scandaleux.
18:23Moi, je m'en vais, alors.
18:24Alors, messieurs, on va continuer cette page USPG, évidemment, avec nos Français, Mathieu Pavon et Victor Pérez.
18:30Victor Pérez qui a arraché une qualification un peu au dernier moment, qui rate le cut.
18:34Mathieu Pavon, il y a eu du bon.
18:36Il y a eu un deuxième tour, on va dire, un deuxième tour de l'espoir.
18:39Là aussi, j'ai lu dans un...
18:40Le meilleur score d'un Français dans un majeur.
18:45Oui, et puis finalement, Mathieu Pavon, qui est encore, on va dire, encore une fois un peu en rodage, qui n'a pas tenu le week-end.
18:52Ce n'est pas le seul.
18:52Max Oma non plus n'a pas tenu.
18:54Même Yom Nram n'a pas tenu.
18:56Le parcours était quand même terriblement exigeant.
18:59Donc, c'est du tout bon, quand même.
19:00Il nous a fait rêver pendant deux jours et demi, quasiment trois jours.
19:06Encore une fois, c'est que partie remise.
19:08C'est dans la bonne direction.
19:10Et voilà, ça va tenir.
19:12Je suis d'accord.
19:13Je pense aussi, surtout qu'il faut regarder the big picture, comme on dit chez les anglo-saxons.
19:18C'est qu'en deux ans, il est dans deux dernières parties de majeur.
19:23Alors, une première fois dans un dimanche.
19:26Une deuxième fois le samedi.
19:28Le samedi, c'est pas rien.
19:31C'est pas rien dans une carrière.
19:32Ça n'arrive pas souvent, encore moins à tous les Français.
19:35Mais voilà, c'est des choses très importantes, très positives.
19:37Il va se servir de ça.
19:39Évidemment, il va aussi tirer les leçons de son dernier tour, qui n'a pas été ce qu'il attendait.
19:44Mais comme on peut…
19:47Je l'ai écrit, moi, dans le journal aujourd'hui.
19:48Mais c'est vraiment ce que je ressens.
19:50C'est que ça ne joue vraiment à rien.
19:52Il rate un peu sa fin de partie samedi, alors qu'il n'est vraiment pas loin de jouer la dernière partie du dimanche.
20:00Derrière, il y a un phénomène d'entraînement vers le bas.
20:03Il ne rentre pas son premier putt, son tout petit putt pour faire birdie au 1 dimanche.
20:07Et ça peut tout changer.
20:08Derrière, il fait double parce qu'il n'est pas content d'avoir loupé ce putt.
20:13Et après, c'est un enchaînement.
20:15Nous qui jouons au golf à un piètre niveau, on a vécu ça, mais des tonnes de fois où le truc s'en mange mal.
20:21C'est exactement ce qui lui est arrivé.
20:23Il faut espérer que ça ne se reproduise pas.
20:25Mais je pense que par rapport à tout ce qu'il a entrepris techniquement, dans son swing, dans son travail...
20:31On sent qu'il y a du mieux.
20:32On sent qu'au niveau des résultats, en tout cas.
20:34Et surtout, je ne peux pas croire que quelqu'un comme Mathieu Pavon, qui est quelqu'un de franc, de sincère,
20:41nous mente quand il dit « je n'ai jamais aussi bien joué au golf, c'est les scores qui ne suivent pas ».
20:46Je pense qu'il a ça en lui, il le sent.
20:48Et à partir du moment où il le sent, il y a un moment où ça va se déclencher.
20:51Le problème, c'est que ça peut durer longtemps.
20:52On sait comment c'est au golf.
20:53Ça a duré très longtemps pour Hovland l'an dernier, qui n'a pas levé un ballon avant de regagner.
20:56Pour Roma, pour plein de joueurs qui ont disparu, pour Spice, pour tout le monde.
21:01Donc voilà, il faut être patient.
21:03Il faut lui laisser le temps.
21:05Il a ces deux années d'exemption qui lui permettent de faire ça.
21:08On l'a dit plusieurs fois ici.
21:10Encore deux majeurs qui arrivent, en plus, pour Mathieu.
21:12Exactement.
21:12C'était un bon choix.
21:13Je pense qu'il a fait une croix sur la Ryder 4.
21:16Mais il y en aura d'autres.
21:17Je ne pense pas, Romain.
21:18On verra.
21:18On reste ici.
21:19Sici quoi ?
21:20Non, je ne dis pas Sici, mais...
21:22Il reste deux majeurs.
21:23Oui, il reste deux majeurs.
21:24Il reste deux majeurs.
21:25S'il en gagne un des deux, il sera en Ryder Cup.
21:26Évidemment, mais pour l'instant, les résultats n'étaient pas pour lui.
21:29Voilà.
21:30On aura le temps d'en débattre.
21:32Pour l'instant, en tout cas, la situation est telle qu'elle est.
21:35C'est vrai que maintenant, il faudrait enclencher.
21:37Pas forcément une victoire, mais un petit top 20, un petit top 10
21:40pour se remettre un peu en confiance au niveau des résultats, encore une fois.
21:43Parce que là, elle a sa 41e place.
21:46Il se trouve que c'est son meilleur classement depuis le début de l'année.
21:48C'est ça.
21:48En 14 départs.
21:49Ce n'est pas satisfaisant pour quelqu'un de très ambitieux comme on le connaît.
21:53Un petit mot sur Victor Perez, qui est un peu le cut.
21:56Certes, il est arrivé un petit peu...
21:58On va vous laisser tout seul, Romain.
22:00Non, mais juste, il est arrivé un peu à l'arrache et ça peut se comprendre.
22:04Mais bon, il y a un truc quand même qui...
22:05Oui, parce qu'on avait essayé de le joindre la semaine d'avant.
22:07Il nous avait dit, mais je ne suis pas dans le champ du SPGA.
22:09Il ne pensait pas y être.
22:11Nous, si.
22:12On y croyait fort.
22:13Vous, Philippe.
22:14Il faut juste espérer qu'il arrive à redresser un petit peu son bilan en majeur.
22:20Parce qu'en dehors de sa 12e place à l'USPGA, je ne sais plus en quelle année,
22:24il a un bilan assez très négatif en termes de cut raté dans ses participations en majeur.
22:30Donc, voilà, il serait de bon ton à la prochaine étape,
22:35la prochaine qualification pour un majeur qui joue le week-end.
22:39Pour sa confiance et puis aussi pour la suite.
22:41Parce que moi, je pense que c'est quelqu'un qui peut se rapprocher d'une victoire
22:45cette année sur le PGA Tour.
22:48Je pense qu'il a ça en lui, il a ça dans le sac.
22:50Allez, messieurs, avant de continuer ce podcast, je vous propose un petit quiz.
22:53Si vous êtes prêts, on va sortir les buzzers.
22:56Je vous quitte.
22:57Ah ben non, non, tu restes.
23:00Quand tu fais ça, on dirait quoi.
23:03D'accord, ok.
23:05Mais ça marche, hein ?
23:06Oh merde !
23:07On comprend peut-être.
23:09C'est un point de moi, ça.
23:11Alors, messieurs, est-ce que Hugo a lancé la musique ?
23:14La musique est lancée.
23:15Est-ce que vous êtes prêts ?
23:15On va faire un quiz qui s'intitule, si je le trouve,
23:20Rory, Scotty ou les deux ?
23:22Alors, on buzz à la fin de la question, Arnaud.
23:25Non, mais non, on buzz quand on veut.
23:26Non, on buzz quand on veut.
23:28De toute façon, c'est moi qui décide.
23:30Alors, première question.
23:31J'ai remporté une fois l'US Amateur.
23:37Ça n'a pas marché.
23:38Aucun des deux.
23:39Scotty Schaeffler en 2013.
23:41Voilà.
23:42D'accord.
23:43J'ai joué la Walker Cup.
23:45Romain ?
23:46Les deux.
23:46Les deux, bonne réponse.
23:48Rory en 2007 et Scotty en 2017.
23:5010 ans d'écart.
23:51J'ai été rookie de l'année sur le PGA Tour.
23:54Rory.
23:56Non, c'est Scotty Schaeffler.
23:57Mais je peux répondre ou pas ?
23:58Non, non, c'est le premier qui buzz qui a…
24:00Il avait buzzé avant moi, là ?
24:02Bah oui.
24:03On peut avoir le ralenti ?
24:04On peut avoir le ralenti.
24:06Alors, Rocky de l'année…
24:07Non, mais sérieux, j'avais la réponse, moi.
24:08Bah bon ?
24:09Bah oui.
24:10Alors, c'est qui ?
24:10Bah, Scotty.
24:11Voilà.
24:12Scotty Schaeffler en 2020, après avoir…
24:14Il avait même été rookie de l'année sur le Corn Fairy en 2019.
24:17Et Rory a été doublé en 2010 par Ricky Foller.
24:20Ah oui, d'accord, ok.
24:21Je pensais que sa victoire, justement, à Cuello l'avait…
24:24Exactement, avec un 62.
24:26J'ai remporté mon premier titre sur le PGA Tour lors de ma première année sur le circuit.
24:30Bah, Rory.
24:31Ouais, Rory McIlroy.
24:33Donc, en 2010, à Cuello.
24:35Avec 62 le dernier tour pour mettre Phil Mickelson à quatre coups.
24:40J'ai décroché une médaille aux Jeux Olympiques.
24:43Scotty.
24:44Non, mais c'était Arnaud, là.
24:45C'est une passe décisive.
24:47Il y a une médaille d'or, même.
24:48Médaille d'or à Paris, exactement.
24:51Vous êtes prêts ?
24:52Encore deux questions.
24:52J'ai signé un 59 dans ma carrière.
24:55Arnaud ?
24:56Aucun des deux.
24:57Scotty Schaeffler, lors du deuxième tour du Northern Trust Open 2020.
25:02Ah, la vache.
25:03Et dernière question, j'ai passé plus de 100 semaines à la place de Numart Mondial.
25:07Scotty Schaeffler et Rory McIlroy.
25:09Ouais.
25:10Bien joué.
25:10Il n'a plus de perdre en moi, là, en fait.
25:11Bah oui, mais il a répondu, écoute.
25:12Mais non, mais merde !
25:14Plus grand, j'y paye, faites quelque chose, quoi !
25:16T'écris très une règle de deux.
25:17Regarde-moi ici, c'est la dernière fois qu'il vient.
25:19T'écris une aide de réclamation à vous.
25:22Voilà, messieurs.
25:24La honte de ma vie, j'ai perdu face à Romain Lefebvre.
25:26Avant de...
25:26C'est vrai que ce n'est pas glorieux.
25:27Oui, c'est avant de laisser...
25:29En même temps, j'ai dit un paquet de conneries.
25:31Avant de laisser Romain Lefebvre partir vers d'autres aventures.
25:37Un petit mot de l'US Open et des qualifs de l'US Open qui sont déroulés ce lundi.
25:41Jordan Smith qui a remporté...
25:43Qui est en France.
25:43En France.
25:44Enfin, en Europe.
25:44En Europe, à Walton East.
25:46Il y en a d'autres.
25:47Exactement.
25:48Qui a remporté la qualif.
25:49Il y avait huit qualifiés.
25:50On a un Français.
25:51On a la chance d'avoir un Français.
25:53Fred Lacroix qui s'est qualifié pour cette US Open qui aura lieu à Oakmont.
25:57Premier majeur en carrière.
25:58Exactement, premier majeur en carrière.
25:59On retrouve aussi Edouardo Molinari qui s'est qualifié via ses qualifs.
26:02Toujours quelque chose de bien.
26:04On se souvient en 2010, c'était Grégory Havré qui s'était qualifié avec Jean-François
26:07Luquin sur ce parcours.
26:09Belle première expérience pour Fred Lacroix.
26:11Oui, ça fait toujours du bien.
26:13Après, c'est arrivé à d'autres.
26:15Il faut bien l'exploiter parce que sinon, ça peut aussi, avec le décalage horaire, avec
26:20les voyages, ça peut aussi un peu casser votre élan sur le Tour européen.
26:24Il ne fait pas un excellent début de saison, Fred Lacroix, mais ça peut lui permettre
26:27justement de déployer.
26:28On rappelle qu'il est exempté parce qu'il a gagné l'année dernière au Danemark.
26:31On propose tout de suite de l'écouter, Frédéric Lacroix qui nous parle de cette
26:36qualif à l'US Open.
26:38Ce sera son premier tournant majeur.
26:39Je suis super content, évidemment, de me qualifier.
26:43Ce n'est pas facile comme journée parce qu'on enchaîne 36 tours la même journée.
26:48Là, le setup était quand même un peu chaud avec un parcours qui est très sec.
26:53Donc, facile de faire des erreurs, de louper des fairways, de se mettre un peu des chips
26:58compliqués avec des lies un peu bizarres.
27:00Donc là, très content, j'ai bien géré mes 36 trous.
27:06Je ne me suis pas agité et voilà, c'était suffisant pour passer cette fois.
27:12Premier majeur, oui, je ne connais pas du tout.
27:15Donc, je ne sais pas trop à quoi m'attendre à part ce que j'ai un peu vu à la télé.
27:20Mais voilà, je vais essayer de me préparer du mieux que je peux.
27:23Je vais faire en sorte d'arriver en forme et puis on verra comment ça se passe.
27:29Donc, on va bien s'entourer.
27:30On va essayer d'y aller avec les bonnes personnes et puis de faire en sorte que ça se passe du mieux possible.
27:38Et surtout, profiter le plus possible parce que c'est quand même un US Open.
27:41Si on y va en faisant la gueule, ce ne sera sûrement pas la bonne méthode.
27:46Donc, on va y aller avec le sourire et on va prendre du plaisir.
27:49Ma préparation ne va pas tellement changer en fait.
27:54Je ne vais juste pas aller au KLM, aux Pays-Bas.
28:01Mais sinon, ma préparation, ça va être la même que pour un autre tournoi.
28:04Ça va faire en sorte de bien taper la balle, d'être confiant dans mes choix.
28:09Et puis, d'être prêt physiquement et mentalement pour ce gros test de golf.
28:15Parce que j'ai entendu dire que ça n'allait pas être facile, le setup.
28:19Le setup allait être costaud.
28:20Et voilà, ça va être très, très cool de se mesurer au meilleur joueur du monde.
28:28De retour sur Swing, l'émission de Journal du Golfe sur Journal du Golfe TV
28:32est disponible en podcast sur l'équipe.fr.
28:34On va parler golf amateur et le championnat de France par équipe
28:38avec Benjamin Cadieux.
28:41Salut Ben.
28:41Bonjour Jean-Philippe.
28:42Comment ça va ?
28:43Aussi bien que toi, après tes belles vacances au Sri Lanka.
28:46C'était super, c'était génial.
28:48Ah bon, on va parler des vacances.
28:49On a vu en bon peu.
28:50Mais il n'a pas golfé.
28:51Non, j'ai failli, mais non.
28:54On va parler tout de suite de la Golfers, Ben,
28:56parce qu'on parlera de la Gounouille avec toi un peu plus tard,
28:59que tu as eu la chance de disputer.
29:00On le rappelle, tu n'aimes pas trop en parler,
29:02mais nous, on aime bien que tu nous en reparles.
29:04C'était en 2011.
29:05Surtout qu'il avait été assez brillant.
29:06Avec le PCC, il avait fait des câlins aux arbres et tout.
29:08Bref, on en parlera plus tard.
29:09Voilà, on va parler de la Golfers avec la victoire de Lyon, du GCL.
29:14La victoire surprise.
29:15Surprise, oui.
29:15La première de l'histoire.
29:16Exactement.
29:17Pour une fois qu'ils ont gagné.
29:18Je vais te laisser présenter, Arnaud, si tu veux.
29:20Il y en a beaucoup qui réclament, d'ailleurs.
29:22Surtout des femmes.
29:24Voilà, du coup, le GCL qui s'est imposé face au Racing Club de France,
29:30au Racing Club de France, la boulie.
29:32Et dans cette équipe, il y avait une certaine Sophie Gickel-Bétan.
29:35L'ancienne joueuse du L.E.T.
29:38Exactement.
29:38Victorieuse.
29:39Une victoire en 2007.
29:41Elle a décidé justement de reprendre son statut d'amateur
29:45pour justement avoir ce petit piment, ce petit goût de la compétition.
29:49Et on va tout de suite l'appeler Sophie Gickel-Bétan
29:50pour nous raconter cette belle aventure.
29:53Bonjour, Sophie.
29:54Salut, Jean-Philippe.
29:55Merci beaucoup de prendre quelques instants pour répondre à nos questions.
29:59Déjà, bravo de cette belle victoire de votre club, de ton club,
30:05le club du GCL, du Golf Club de Lyon.
30:07Arnaud, tu veux dire quelque chose tout de suite ?
30:08Non, non, mais on voit les cuissons à la télé.
30:13On voit les cuissons.
30:14Je suppose que tu es dans le Clubhouse, là.
30:15On voit toutes les coupes derrière.
30:17Oui, exactement.
30:18Je me suis dit pour l'occasion, je vais aller dans le Clubhouse.
30:20Et déjà, du coup, une Coupe de plus, la Golfers.
30:24Raconte-nous un peu cette semaine, cette expérience extraordinaire
30:28que tu as vécue avec toutes les filles du GCL.
30:32Oui, c'était juste incroyable.
30:35Moi, c'était ma première Golfers parce que quand j'étais amateur,
30:37je n'ai pas eu la chance d'être dans des clubs qui étaient en première division.
30:41Donc, première Golfers, première victoire.
30:44C'était assez exceptionnel.
30:45J'étais avec une super équipe, un groupe de jeunettes.
30:48Elles étaient toutes…
30:50Il y en avait une qui avait 18 ans.
30:51Il y en a une qui a eu 18 ans pendant la Golfers.
30:54Mais sinon, quasiment plus que des minaires.
30:57Comme je leur ai dit, moi, pendant une semaine, j'ai eu 18 ans aussi.
30:59Donc, ça m'a fait beaucoup, beaucoup de bien.
31:02Alors, raconte-nous un peu cette aventure.
31:04Qu'est-ce qui t'a décidé ?
31:06On le rappelle, tu as eu une carrière professionnelle,
31:08joueuse du Lett, une victoire en 2007.
31:11Qu'est-ce qui t'a poussé à reprendre ce statut d'amateur
31:14et de jouer cette Golfers ?
31:16Il y a plusieurs raisons, en fait.
31:19Alors, moi, je suis membre au Golf Club de Lyon depuis 2012.
31:22Donc, ça fait déjà 13 ans.
31:23C'était mon lieu d'entraînement quand j'étais sur le Tour européen
31:26et sur le Tour américain.
31:28Et quand j'ai arrêté ma carrière fin 2018,
31:30j'ai fait un break de golf parce que j'en avais un petit peu marre.
31:33J'en avais pas mal mangé pendant quelques années.
31:36Et puis, j'ai fait quelques programmes.
31:37J'avais gardé mon statut amateur,
31:39mais j'avais plus cette flamme de la composition.
31:41Ton statut pro, tu avais gardé ?
31:44Oui, d'amateur.
31:44Vous voyez, je suis déjà passée de l'autre côté.
31:47Mon statut pro, mais j'avais plus cette flamme de la compétition,
31:52du challenge comme je pouvais avoir vraiment en compète.
31:55Et c'est Axel, en fait, mon mari qui m'a dit
31:57« Mais pourquoi tu repasses pas amateur ? »
32:00Et effectivement, vu que j'avais pas pour ambition d'enseigner,
32:03j'avais pas forcément besoin de mon statut de professionnel.
32:05Et j'ai dit « Mais t'as raison, en fait, je vais reprendre mon statut amateur. »
32:09En plus, le golf club de Lyon, ils sont en golfers.
32:11Ça peut être un bon moyen pour moi de me remotiver,
32:14de retrouver l'envie, en fait, d'aller golfer.
32:17Et puis, comme j'ai dit pendant la semaine sur l'interview de la FED,
32:20c'est que j'ai un petit garçon qui a deux ans
32:22et j'ai vraiment très envie de le mettre au golf
32:24parce que c'est une belle école de la vie.
32:26Et donc, le mieux, c'est que moi aussi,
32:28je m'y remette pour lui montrer l'exemple.
32:29C'était important que ton petit garçon voit justement sa maman jouer au golf
32:33et bien jouer au golf ?
32:35Alors, bien jouer au golf, pas forcément.
32:38C'était pas mon enjeu au départ.
32:40En tout cas, je pense que pour qu'un enfant puisse se mettre dans un sport,
32:43le plus facile, c'est quand même que les parents jouent aussi,
32:46quel que soit ce sport.
32:47Et on a la chance avec le golf que ce soit vraiment un sport familial,
32:51quel que soit notre âge, quel que soit notre niveau.
32:53On peut tous jouer ensemble.
32:55Et donc, clairement, ça a été ma motivation première.
32:58avec cette envie de retrouver le goût de la compétition.
33:01Sophie, donc, tu es repassée amateur l'année dernière.
33:05Et direct, tu t'es dit, je vais faire la golf first.
33:08J'imagine qu'au golf club de Lyon, ils ont dû quand même être bien contents.
33:11Ça fait un sacré renfort quand même dans l'équipe.
33:13Oui, carrément.
33:14En fait, ça fait un petit moment que ça me traînait dans la tête.
33:17Ils m'avaient même, à un moment donné, ils m'avaient dit, mais c'est sûr que tu ne vas pas faire la golf first à Chantilly,
33:22parce que la golf first en 2024 était à Chantilly.
33:25Et là, je leur ai dit, c'était genre deux mois avant la golf first.
33:28Je leur ai dit, non, non, mais là, c'est impossible, Chantilly, vous ne vous rendez pas compte,
33:31le challenge que c'est, je n'ai quasiment pas joué en cinq ans, j'ai en avoir un petit, je ne serai pas prête.
33:36Et moi, j'aime bien faire les choses à 100%.
33:37Donc, du coup, j'ai pris mon temps, je suis repasse amateur en juillet pour le Grand Prix Mi d'amateur du GCL,
33:46du Golf Club de Lyon, que j'ai remporté.
33:49Et donc, voilà, l'aventure, ma deuxième carrière amateur a redémarré en juillet 2024.
33:54Alors, cette golf first, on va des belles images de joie, des images de la Fédération Française de Golf,
33:58qu'on remercie au passage.
34:00Dans cette semaine, tu disais, tu as eu 18 ans pendant cette semaine-là,
34:04ou alors, tu étais quand même un peu la maman de toutes ces joueuses ?
34:08Comment ça s'est passé ?
34:10Et comment tu as été acceptée aussi ?
34:12Oui, je crois que c'était un peu les deux.
34:14Alors, comment j'ai été acceptée ?
34:15Je crois que c'est vraiment un joli travail d'équipe,
34:18avec notamment Bénédicte, la capitaine, et Raphaël Reynaud, le coach.
34:22Elle a eu la bonne idée, en fait, de me faire jouer les championnats Ronald par équipe
34:26en octobre dernier sur le Golf de Divonne,
34:28pour pouvoir déjà rencontrer les filles,
34:31parce qu'il y a quand même, effectivement, une différence d'âge
34:33qui est assez importante.
34:34Je suis la seule, qui a plus de 40 ans,
34:37sinon elles ont entre 13 et 18 ans,
34:40donc c'est vraiment des jeunettes.
34:41Et donc, ce groupe, il s'est déjà créé, je dirais, en octobre dernier.
34:44On a déjà joué ensemble, on s'est entraînés tout l'hiver ensemble
34:47avec des entraînements sur deux jours,
34:50et on a fait un stage de trois jours fin avril
34:52pour tester les doubles, tester les force hommes.
34:55Donc voilà, c'est vraiment un travail, je dirais, de plusieurs mois,
34:58cette cohésion qui m'a permis, moi, d'être acceptée,
35:00et puis d'apprendre à les connaître aussi,
35:02parce que, mine de rien, c'est important de bien connaître ses partenaires.
35:05On voit dans cette équipe, évidemment,
35:07il y a des joueuses qui doivent un peu sortir de l'eau.
35:09On pense à Sarah Brenchenef,
35:10c'est un peu une des leaders aussi de cette équipe de Lyon ?
35:14C'est clairement la leader de l'équipe.
35:17Moi, je ne me considérais pas du tout comme la leader
35:19en arrivant dans l'équipe.
35:20C'était aussi un des premiers sujets quand je suis arrivée.
35:23Puis voilà, Sarah, elle est numéro un française, d'accord ?
35:26Donc, c'est clairement, c'est elle qui domine à 100%.
35:29Moi, je vais être là pour apporter quelque chose de différent.
35:31Je voulais vraiment apporter ce côté expérience.
35:34Alors, maman, oui et non.
35:36Alors, j'étais toujours celle qui disait,
35:37vous avez pensé à prendre vos bars pour demain ?
35:40Pensez bien à bien manger le midi,
35:42pas trop gras, pas trop sucré,
35:43parce que cet après-midi, sinon, vous allez avoir le coup de bar.
35:45Donc, voilà, quelques petites astuces qui sont importantes
35:49et qu'on n'a pas forcément l'habitude de donner.
35:52Et puis, sur l'aspect stratégique aussi pendant les reconnaissances,
35:56notamment l'utilisation de la boussole avec le vent,
35:58bien vérifier le sens du vent le matin.
36:00Voilà, quelques astuces que toutes n'utilisent pas forcément.
36:03Et je pense que ça a aussi pu faire la différence.
36:05Alors, je crois que tu as dit à la Fédération française,
36:08j'ai autant appris qu'elles ont appris de moi.
36:10Oui, parce que je dirais ce côté légèreté,
36:17joie de vivre, sourire, prendre du plaisir déjà,
36:21être ensemble, les blagues le soir,
36:23complètement déconnectées, moi, de mon quotidien aujourd'hui,
36:25de maman et d'entrepreneur.
36:27Je crois que ça m'a aussi apporté un grand bol d'air frais
36:30qui a contribué à tout ça.
36:32Sophie, quand vous êtes partie à Biarritz la semaine dernière,
36:35vous rêviez du titre ?
36:36Oui, on rêvait du titre dans le sens où elles avaient déjà fait finale
36:42il y a deux ans à Omaha Beach.
36:45L'an dernier, elles avaient joué les barrages
36:47pour rester en première division.
36:49Et là, on savait qu'on avait une équipe qui était renforcée
36:52par ma présence, certes, mais pas que.
36:55Et on s'est dit, il y a vraiment un truc à faire cette année.
36:57Donc, on avait plusieurs objectifs.
36:58Évidemment, un premier objectif qui était de terminer dans le top 8
37:01pour jouer la phase finale et rester en golfers.
37:04Et ensuite, on s'est dit, c'est que du bonus.
37:08Moi, j'avais un objectif minimum en tête qui était le demi-finale.
37:10Mais ça, c'était mon objectif à moi.
37:12Et une fois que celui-ci a été atteint,
37:14en fait, on s'est dit, mais on va y aller, quoi.
37:16On va aller chercher la gagne.
37:18Tu as gagné sur le tour en individuel.
37:21Cette victoire par équipe, elle se situe où ?
37:23C'est pareil ? C'est plus fort ?
37:25Comment tu peux la classer, on va dire ?
37:28C'est différent, c'est un état d'esprit qui est complètement différent
37:35dans le sens où...
37:37Alors, comment je pourrais expliquer ça ?
37:39C'est-à-dire qu'on compte aussi sur les autres.
37:41Quand on est dans une victoire individuelle,
37:43on compte principalement sur soi.
37:45Là, la performance individuelle ne suffit pas.
37:47Il faut que les autres aussi soient au rendez-vous.
37:50Et la célébration est encore plus forte.
37:53C'est-à-dire que quand j'avais toutes les joueuses
37:55qui étaient autour du green du 18,
37:56on n'était plus que deux à jouer.
37:58C'était Mathilde, mon adversaire, et moi-même.
38:01Et qu'il y avait toute l'équipe du RCF.
38:03Oui, exactement.
38:04Toute l'équipe du RCF et du GCL au green,
38:08c'est encore plus fort en termes d'émotions,
38:10mais plus dans la célébration et dans le stress.
38:13Ça décuple, je dirais.
38:15Ça a été lequel le match le plus dur, Sophie ?
38:17Quart, demi, finale ?
38:18C'est quoi le plus dur ?
38:21Franchement, ils sont tous difficiles.
38:26Si je parle d'un point de vue équipe,
38:29je pense que notre premier match en quart de finale
38:31contre Biarritz a été quand même assez compliqué
38:33dans le sens où elles jouaient sur leur parcours.
38:36Donc, c'était quand même un gros morceau.
38:39Après, Chantilly, c'est quand même un grand club aussi.
38:41Elles se sont bien défendues.
38:43Après, à titre individuel,
38:45moi, clairement, c'est mon match face au RCF.
38:48Amatilde Kless, qui était numéro 1 française.
38:52On était cinquième joueuse, donc dernière joueuse.
38:54Je ne sais pas pourquoi,
38:55mais le matin, en me réveillant,
38:56et le midi, après avoir gagné 2-0,
38:58les fours sommes du matin,
38:59je me suis dit qu'il y a de fortes chances
39:00que ce soit le dernier match,
39:03et donc toi qui comptes,
39:04ton point qui va compter pour la victoire.
39:07Donc, celui-ci, pour moi, ça a été le plus dur.
39:09On va demander maintenant la suite.
39:11La suite, c'est quoi maintenant que tu as regoûté un peu
39:13à la compétition, à ses victoires ?
39:16Ça donne des idées pour la suite
39:18ou tu vas retrouver ton quotidien
39:20de maman, de joueuse et d'entrepreneur ?
39:25Retrouver mon quotidien, ça c'est sûr.
39:27Je l'ai retrouvé hier soir déjà
39:28en arrivant à la maison avec le petit
39:30qui me tendait les bras.
39:31Donc, quotidien, oui.
39:33Après, je vais être tout à fait transparente.
39:34La flamme, elle s'est ravivée à 200%.
39:37Donc là, moi, j'ai qu'une seule envie,
39:39c'est de refaire des compètes.
39:41Après, voilà, il y a aussi la réalité
39:42du planning et du quotidien
39:43qui fait qu'il va falloir que je regarde
39:44un petit peu comment ça va pouvoir s'articuler.
39:47Ce qui est sûr, c'est que prochaine échéance,
39:49le Grand Prix du Golf Club de Lyon
39:50sur trois tours,
39:51les internationaux de France
39:52au Golf Club de Lyon en septembre.
39:55Et il me semble qu'en gagnant la Golfer,
39:57si on est qualifié pour la Coupe d'Europe des clubs,
40:00et donc ça, ça sera début octobre.
40:02Et ça, c'est aussi un objectif d'équipe,
40:04du coup, qui va être important.
40:05Merci beaucoup, Sophie Gickel,
40:08et bravo à toute l'équipe du GCL
40:10pour cette belle victoire en Golfers.
40:13Merci, merci beaucoup pour ce temps d'échange.
40:16Et à bientôt.
40:17Salut Sophie, bravo.
40:17À bientôt.
40:18Salut.
40:21Voilà, messieurs,
40:22la Golfers s'est terminée la semaine dernière
40:24et on continue avec le championnat de France
40:27amateur par équipe maintenant.
40:29C'est la Gounouiou chez les messieurs.
40:31Qui fait vibrer Benjamin.
40:32Qui fait vibrer Benjamin.
40:33Benjamin qui a eu la chance d'en jouer une en 2011.
40:36Peut-être, même c'est sûr,
40:37l'un des seuls autour de cette table
40:39à avoir fait une Gounouiou.
40:39C'est pas peut-être, c'est sûr.
40:41Jouer une Gounouiou, Ben,
40:42c'est comme jouer un majeur quand on est amateur
40:43ou c'est un peu un petit graal ?
40:46Oui, c'est sympa.
40:48C'est comme jouer la Mouchi
40:49ou d'autres grandes compétitions comme ça.
40:51Après, moi, c'était de la figuration.
40:54Mais tu l'as joué quand même.
40:54C'est une belle expérience.
40:55C'est de la figuration.
40:56T'as failli maintenir ton équipe quand même, Ben ?
40:58Non.
40:58On le rappelle, c'était avec le PCC.
41:00Un PCC en pleine reconstruction.
41:01Ils avaient gagné la Gounouiou en 2010.
41:05L'année d'avant.
41:05L'année d'avant.
41:06Tenant du titre, en plus.
41:07Voilà, c'était avec la MGA.
41:08Toute l'équipe emmenée par...
41:09Il n'y avait plus d'équipe.
41:10Il fallait bien que quelqu'un y aille.
41:12Et ça s'est goupillé comme ça.
41:13Mais en tout cas, c'est une belle expérience.
41:15T'as touché les équipements.
41:17Exactement, oui.
41:17Même pas, d'ailleurs.
41:18Il n'y a même pas d'équipement, c'est pour dire.
41:20À quel point on était à l'arrache.
41:21Et même ce qui est génial,
41:22on parle de la première division,
41:23mais c'est évidemment toutes les autres divisions en France.
41:26Tu nous le disais en off.
41:27Toi, t'as joué de la promotion jusqu'à la Gounouiou.
41:30Et ils jouent cette semaine aussi.
41:31Et voilà.
41:32C'est quoi le golf par équipe ?
41:34C'est quelque chose qui est plus fort que tout ?
41:37C'est ce que Sophie vient d'expliquer.
41:40C'est qu'il faut bien jouer soi-même.
41:42Déjà, être hyper focus sur soi.
41:43Parce que déjà, sinon, ça ne se passe pas bien.
41:45Mais c'est qu'en plus, les autres doivent jouer en même temps.
41:47Et quand ça se goupille bien,
41:49une fois par an ou une fois tous les deux, trois ans,
41:53quand tout le monde joue bien en même temps,
41:54c'est là que ça devient vraiment génial.
41:56Et puis même de toute façon,
41:57quand on perd, du coup, c'est ensemble.
42:00Mais c'est vrai que quand ça se passe bien,
42:02les compètes par équipe,
42:02et on peut en jouer à quasiment n'importe quel niveau,
42:05il y a plein de compètes par équipe.
42:06J'ai cru que tu allais dire à n'importe quel âge, Ben.
42:08Et aussi, il y a plein de compètes par équipe l'hiver,
42:11des coupes régionales et départementales.
42:13Et si on encourage tout le monde à le faire,
42:16c'est toujours un régal.
42:19Quand tout se goupille bien,
42:20ensemble, c'est génial.
42:22On voit des images,
42:23c'était la Gounouiou en 2009,
42:25au golf de Chantilly.
42:27C'est ce qu'on dit toujours,
42:28le golf est un sport individuel,
42:29mais quand il se pratique en équipe,
42:31ça devient fabuleux.
42:32Un peu comme la Coupe Davis en tennis,
42:34nous, il y a la Ryder Cup.
42:35Au niveau professionnel,
42:36il y a surtout la Ryder Cup,
42:37il y a un peu la Présidente Cup,
42:38mais il y a surtout la Ryder Cup.
42:39C'est vrai que tous les deux ans,
42:41c'est les plus belles émotions
42:42qu'on vit en golf.
42:44Et puis, on voit surtout même des joueurs
42:46qui sont maintenant sur le tour.
42:48On pense à Romain Langas,
42:48qui l'a gagné.
42:50On pense à Thomas Leveux aussi,
42:51qui a gagné avec la Ryder Cup.
42:53Non, la Gounouiou avec le Racing Club de France.
42:56Antoine Rosner, il me semble aussi,
42:58avec la Boulie.
42:59Donc voilà, les grands joueurs,
43:00et puis ils adorent toute cette compétition.
43:02On le rappelle, 1926,
43:04première Gounouiou,
43:0516 équipes qui s'affrontent
43:06pour remporter ce trophée.
43:08On voit évidemment les habitués,
43:10comme on l'a dit,
43:11le Racing Club de France,
43:12Saint-Cloud, Chantilly.
43:13Mais il y a aussi des petites équipes,
43:14des équipes qui arrivent à se hisser,
43:16à se hisser tout en haut
43:18pour jouer cette compétition,
43:20qui arrive en deuxième division.
43:20Cette année, on a le golfe de Touraine.
43:23On va voir le capitaine de l'équipe
43:25dans quelques instants.
43:27Mais il y a aussi Lannivelle,
43:28Aix-les-Bains.
43:29Et un dernier qui m'échappe,
43:32c'est l'équipe de...
43:34Ça va me revenir.
43:35Bonville, non ?
43:35Non, non.
43:36Ils ont une belle équipe aussi.
43:37Ils ont une belle équipe, Bonville.
43:39Oui, c'est le golfe,
43:40le Paris Country Club
43:41qui revient en première division.
43:43Avec Hugo Le Goff dans l'équipe.
43:44Exactement.
43:45Et donc voilà,
43:45on voit des images avec Romain Langas.
43:46Ça, c'est des images également
43:47de la Fédération française de golf.
43:48C'était en 2015.
43:51Voilà, messieurs,
43:51je vous propose tout de suite,
43:52justement, cette année,
43:54ça se passe au Golfe des S.
43:55Et on va avoir la chance
43:56de recevoir le capitaine
43:57de cette équipe du golfe de Touraine,
43:59Raphaël Arnoux.
44:01Bonjour.
44:02Alors Raphaël,
44:02merci de prendre quelques instants
44:04pour répondre à nos questions.
44:05Évidemment, vous êtes déjà aux S.
44:08Vous êtes le capitaine
44:09de cette équipe du golfe de Touraine.
44:12C'est première gounouiou.
44:13Vous devez être comme des gamins
44:14découvrir tout ça,
44:16les premiers instants
44:17de cette compétition.
44:18Alors oui,
44:19première gounouiou pour certains.
44:21On a eu la chance déjà
44:22de la jouer pour quelques-uns
44:23d'entre nous
44:23il y a pas mal d'années maintenant.
44:25Mais effectivement,
44:27comme des gamins,
44:28de toute façon,
44:28quoi qu'il arrive,
44:29pour cette compète,
44:31on l'attendait depuis pas mal de temps.
44:33Donc on y est maintenant.
44:35Et voilà,
44:35le parcours est absolument magnifique.
44:37Donc c'est joué.
44:39Arnaud ?
44:40Oui.
44:41Donc on va se tutoyer.
44:43Tu l'avais joué
44:43il y a quelques années,
44:44c'est ça ?
44:45Et là maintenant,
44:45tu es capitaine.
44:46C'était il y a combien de temps ?
44:47Oui,
44:48moi j'ai joué ma première
44:49gounouiou il y a plus de 20 ans.
44:51Et la dernière fois
44:52qu'on l'a rejoué,
44:53c'était au golf de Granville
44:54en 2012.
44:56Donc voilà,
44:57et je suis capitaine
44:58depuis cette année-là.
44:59Quand on revient là,
45:0113 ans après,
45:02on est aussi excités
45:03que la première fois,
45:04on est encore plus excités
45:05de revenir 13 ans après.
45:07Dans quel état d'esprit tu es ?
45:09Oui,
45:09on est hyper excités.
45:10En fait,
45:10on est nous,
45:11une bande de copains avant tout.
45:14Donc je partage mon force homme
45:17par exemple avec Charles Chambonneau
45:19qui lui a gagné la gounouiou
45:20en 1999.
45:22Donc quand on fait un peu
45:23le petit clin d'œil,
45:24il y a énormément de joueurs
45:25qui sont présents aux S aujourd'hui
45:27et qui seront là cette semaine
45:28et qui n'étaient même pas nés
45:29en 1999.
45:30Donc effectivement,
45:31on est tous des gamins
45:33au retour de cet événement
45:36qu'on attendait tous.
45:38On a essayé de bâtir un projet
45:39il y a cinq ans maintenant
45:41pour se dire
45:42qu'on veut revenir en gounouiou
45:43en 2026.
45:44On l'a fait une année plus tôt.
45:46Donc voilà,
45:47on va évidemment tout faire
45:48pour y être aussi en 2026.
45:50C'est ça un peu la force aussi
45:51des équipes comme la vôtre ?
45:53On va dire des équipes
45:54comme la Boulie
45:55ou les équipes de Saint-Cloud
45:57et Chantilly.
45:57C'est une équipe
45:58où on voit beaucoup de générations
45:59au sein d'une même équipe ?
46:01Oui.
46:02Je pense que c'est notre force.
46:04Effectivement,
46:04on a traversé des moments ensemble
46:06pour certains
46:08qu'on a fait naître.
46:11Je pense à Arthur Jeunesse
46:12par exemple
46:13que j'ai emmené à Osgore
46:15en 2015
46:16pour sa première compétition
46:17en équipe.
46:18Il devait faire à peu près
46:191m30.
46:20Il en fait presque 2m maintenant.
46:22C'est un enfant du golfe de Touraine
46:23comme tous.
46:25Et ça, c'est chouette.
46:26C'est vrai qu'on a ce credo.
46:30On y tient beaucoup.
46:31On est tous des Tourangeaux
46:32pure souche.
46:33Et on est assez fiers de ça.
46:35On cultive cet esprit
46:36et on est assez soudés
46:37par rapport à tout ça.
46:38Ben, tu avais une question ?
46:39Raphaël,
46:40si je ne dis pas de bêtises,
46:41tu es aussi le directeur
46:42du golfe de Touraine, non ?
46:44Oui, exactement.
46:45Oui, exactement.
46:47Voilà.
46:49À quel point le club
46:50est derrière vous ?
46:53Parce qu'il y a pas mal de clubs
46:54où à la limite
46:54tout le monde se fiche bien
46:55de ce que font les équipes.
46:56Comme à Fontainebleau.
46:57Mais là, on sent
46:58du côté de Touraine
46:59qu'il y a vraiment un élan
47:00derrière l'équipe.
47:05Un élan sportif, oui.
47:06Et à quel point
47:06tu es moteur là-dedans
47:08avec ta double casquette ?
47:09Effectivement,
47:10on a toujours été
47:10un club sportif,
47:12vocation sportive énorme.
47:14Effectivement,
47:15on a déjà gagné
47:15la Gounouyou en 99
47:16et en 2000.
47:17Donc, pour les anciens
47:18du golfe de Touraine,
47:19c'est quelque chose
47:20qui est resté.
47:21Pour les nouveaux,
47:22j'allais dire,
47:22pour les nouveaux membres,
47:24l'esprit est vraiment né
47:25l'année dernière.
47:26On a eu la chance
47:27de jouer la deuxième division
47:28sur notre parcours
47:29et de monter chez nous.
47:33Donc, je pense que
47:34pour pas mal de nos membres,
47:36ça a été un révélateur
47:37de se dire
47:37« Ah ouais, quand même,
47:38nos petits gars
47:40qu'on va s'entraîner
47:40de temps en temps,
47:42ils sont quand même
47:42à bon niveau
47:43et effectivement,
47:45ils sont assez fiers.
47:46Donc là,
47:46ils sont en train
47:47de s'organiser
47:47pour pouvoir venir
47:48nous voir jouer
47:49demain et vendredi
47:50pour certains.
47:52Donc, voilà,
47:53on a un bel élan
47:55au niveau du golf
47:56et au niveau de l'esprit
47:58en tout cas
47:58autour de cette équipe.
47:59Alors,
48:00tu es capitaine joueur,
48:02il n'y en a pas beaucoup ?
48:03Désolé Jean-Philippe.
48:04Il n'y en a pas beaucoup ?
48:05Ce n'est pas facile
48:05d'accumuler les deux ?
48:08De casquette,
48:08des deux ?
48:09J'allais dire,
48:10je suis capitaine
48:11par défaut aussi
48:12parce que personne
48:13ne veut trop s'en occuper.
48:15C'est vrai
48:16que c'est un petit boulot
48:16particulier.
48:18Je suis de retour
48:19au gîte,
48:20notre camp de base.
48:20On a fait les courses.
48:21On prépare
48:22pour que tout soit prêt
48:23pour ce soir.
48:24Donc, oui,
48:25on prépare un peu tout.
48:26Moi,
48:26je suis un golfeur amateur
48:30dans le plus sens strict
48:31du terme
48:32et effectivement,
48:33ces moments en équipe
48:34sont des moments bonus.
48:35si je peux jouer,
48:37je joue.
48:38Si je dois laisser ma place,
48:39je laisse ma place
48:39avec plaisir.
48:40Mais effectivement,
48:41ça fait un tout
48:42et il n'y a pas d'amalgame
48:43par rapport à tout ça.
48:44On est vraiment
48:45tous assez sereins
48:46sur le fait
48:47que je puisse être
48:48capitaine joueur ou non.
48:49C'est ça aussi,
48:50on ne va pas dire la force,
48:51mais dans ces compétitions
48:53par équipe,
48:53c'est tout l'humain,
48:54toute l'aventure humaine
48:55qu'il y a derrière.
48:55C'est passer aussi
48:56une bonne semaine,
48:57passer des bons moments de vie,
48:58tous ensemble dans un gîte,
49:00des bons moments de partage.
49:01Ben,
49:02tu as de bons souvenirs
49:03qui te remontent ?
49:04Oui,
49:04je me souviens
49:05dans Raphaël
49:06qui parlait des courses
49:07et c'est vrai
49:07que c'est toujours
49:08un petit peu la taille.
49:09C'est toujours bien
49:09d'avoir quelqu'un
49:10pour s'en occuper
49:10parce que quand il n'y a
49:11plus de flambies
49:13le samedi soir
49:13et que tout est fermé
49:14tout autour du golfe,
49:16ça nous est déjà arrivé.
49:17C'est un peu obligé
49:17de faire des câlins
49:18à des arbres
49:18pour oublier les flambies
49:19dans les comptes.
49:20Chaque détail compte.
49:21Non,
49:21mais voilà,
49:21c'est des petits instants de vie
49:23et c'est une grosse orgue
49:24mine de rien
49:25et notamment la logistique
49:26qui est hyper importante.
49:27Voilà.
49:28Et justement,
49:29comment on se sent
49:30avant d'attaquer
49:31cette compétition
49:32quand on voit
49:32qu'il y a des gros noms,
49:34des grosses équipes,
49:36on se sent comme le petit poussé ?
49:37Comment ça se passe ?
49:40On va dire que sur le papier
49:41on est le petit poussé.
49:42Effectivement,
49:43comme je pense
49:44à nos amis d'Aix-les-Bains
49:45qui sont montés avec nous
49:46l'année dernière,
49:47on n'a pas des top players,
49:50en tout cas,
49:51on n'en a pas pléthore
49:51dans notre équipe.
49:54Malgré tout,
49:54on a quand même
49:55de très bons joueurs
49:56qui sont tous
49:56plutôt en forme en ce moment.
49:59J'allais dire,
49:59on n'a rien à perdre
50:00de toute façon.
50:01On va jouer crânement
50:02notre chance.
50:04Il n'y a pas de raison
50:04que ça se passe mal.
50:07Voilà,
50:07on y va.
50:09Clairement,
50:09notre objectif
50:10est d'être dans les 8 premiers.
50:11On ne va pas se cacher.
50:12Maintenant,
50:13on verra ce qui se passe.
50:13ça reste du golf.
50:14Je ne veux pas vous l'apprendre.
50:17Effectivement,
50:18on fera avec nos forces
50:19et puis on fera les comptes
50:20vendredi soir.
50:22Tu joues demain ou pas ?
50:24Je pense que oui.
50:26Ce n'est pas fait encore ?
50:28Ou alors,
50:28tu ne veux pas développer un scout ?
50:30On va profiter
50:33de la journée de reco
50:33pour peaufiner
50:35les derniers réglages.
50:36Il y a aussi
50:37un petit facteur météo
50:38demain
50:38qui va être à prendre en compte.
50:41Visiblement,
50:42il ne va pas faire très beau
50:42et il y a même des orages
50:43de prévus
50:44sur la fin de journée.
50:46quand on sait
50:47comment on peut se dérouler
50:47un tour de compétition
50:49quand il y a des interruptions
50:49de jeu,
50:51on va essayer
50:52de faire en sorte
50:53demain,
50:53ce soir,
50:54autour de la petite bière,
50:56de faire l'équipe
50:57du mieux qu'on pourra
50:58pour pouvoir maximiser
51:01nos chances de main.
51:02Ben ?
51:03Oui, Raphaël,
51:03il y a peut-être
51:04des capitaines d'équipe
51:06et des joueurs
51:06qui vont filer à la dive
51:07dans les jours qui viennent
51:09et qui nous écoutent,
51:09qui nous regardent.
51:11Tu as une sacrée expérience
51:12en termes de joueurs
51:12et de capitaines.
51:13Est-ce que tu as des conseils
51:14pour composer les doubles ?
51:16On sait que c'est quelque chose
51:17de capital
51:17une fois la phase de match
51:19play démarrée
51:19et puis ça conditionne
51:21le résultat,
51:22ça conditionne aussi
51:23l'ambiance dans l'équipe.
51:25Ça conditionne le début de journée,
51:25que ce soit en force-homme
51:26ou en cas de balle.
51:27C'est que du force-homme.
51:28Il n'y a que du force-homme.
51:30Un jour, tu joueras au golf.
51:31Je n'ai pas la chance
51:31de jouer une gonouille ou.
51:33Ni une dive, d'ailleurs.
51:35En rapport au force-homme,
51:36effectivement,
51:37là-dessus,
51:39là où notre bande de copains,
51:40elle fait tout son travail,
51:43c'est que les doubles,
51:44on les connaît
51:45depuis des années maintenant.
51:48Sauf, effectivement,
51:49cas de force majeure,
51:50une blessure
51:50ou une grosse méforme.
51:51Mais en tout cas,
51:52les doubles,
51:52il n'y a pas de surprise.
51:53J'allais dire
51:54qu'on soit dans les huit premiers
51:55ou qu'on soit dans les barrages,
51:57je pense que tout le monde
51:58est au courant
51:59de qui jouera
51:59avant que je le dise.
52:02Voilà, ça reste…
52:03Donc, il faut s'entraîner
52:05l'hiver là-dessus
52:06et ne pas arriver
52:06et ne pas improviser.
52:07C'est compliqué d'improviser
52:10parce qu'on ne joue pas
52:12tous au golf de la même façon.
52:15Je vais prendre mon exemple
52:16de mid-amateur
52:16et de certains,
52:19à contrario,
52:19de certains jeunes d'équipe
52:20qui tapent très, très fort.
52:22On ne joue pas au même golf,
52:23on ne joue pas le même parcours.
52:26Pour moi,
52:26il y a des choix à faire
52:28qui sont plutôt stratégiques
52:29plutôt que juste privilégier la force.
52:33Donc, oui, effectivement,
52:34les forces sommes
52:35très importants, évidemment.
52:36Ça, tout le monde le sait.
52:38Maintenant, effectivement,
52:38ça reste sûrement
52:40une de nos forces aussi
52:40de se dire
52:41que notre équipe,
52:43elle est soudée de toute façon
52:44et les quatre
52:46qui seront alignés en forces sommes
52:47seront soutenus
52:48par les quatre
52:49qui seront à côté
52:49pour tirer le sac.
52:51Merci beaucoup, Raphaël.
52:53On vous souhaite
52:54une bonne Gounouiou,
52:56une belle semaine
52:56et puis une belle aventure.
52:59Merci beaucoup.
53:00Merci, bonne chance.
53:02Au revoir.
53:04Voilà, messieurs,
53:06l'équipe du golf de Touraine
53:09et petit bonus, messieurs.
53:10Un quiz ?
53:11Non, il n'y a pas de quiz Gounouiou,
53:12mais on aurait pu en faire, d'ailleurs.
53:14Romain Langasque
53:15nous a laissé un petit message
53:17et il nous parle justement
53:17de son aventure Gounouiou
53:20en 2015,
53:20s'emportait avec son équipe
53:22de Bordeaux-Lac
53:24où il y avait d'ailleurs
53:24Grégoire Schupp
53:25qui était passé par
53:26le journal du golf.
53:26Allez, on l'écoute,
53:27Romain Langasque.
53:29La Gounouiou,
53:29c'est un grand souvenir,
53:31peut-être un de mes meilleurs souvenirs.
53:33C'est vrai qu'en plus,
53:34avec Bordeaux-Lac,
53:35ça a été assez spécial
53:35parce que je crois
53:36que j'étais trois ou quatre ans
53:37avec eux.
53:37On était en deuxième division
53:38la première année où je suis venu.
53:40Il y a vraiment eu une politique
53:41de construire une équipe
53:42pour aller jusqu'à la gagne.
53:44Et voilà, c'est vrai
53:45qu'on avait gagné à Saint-Nom,
53:47contre Saint-Nom
53:48sur le dernier match
53:50en play-off.
53:52Tu as rien que d'en parler,
53:53j'ai les frissons.
53:54C'était exceptionnel.
53:55Moi, j'étais le leader
53:56de l'équipe.
53:57J'avais joué mon rôle de leader.
53:59J'avais gagné la qualif
54:00en simple.
54:00Et après, je crois
54:01que j'avais gagné quasiment
54:02tous mes matchs.
54:03Peut-être un double perdu
54:04avec Jean-Jacques Wolf.
54:04Mais tout le reste
54:05gagnait assez facilement.
54:08Donc, finalement,
54:09c'était incroyable.
54:10C'est des émotions.
54:11On avait Jean-Jacques
54:12qui était dans l'équipe.
54:13Il était un peu
54:14en sorte de capitaine.
54:16Et c'est vrai que
54:16c'était incroyable
54:18parce qu'il en joue un peu.
54:20Et il est là
54:21pour rajouter un peu
54:24ce petit pic d'énergie
54:25avec ses discours,
54:26avec ses bons mots,
54:27bons moments.
54:29Et puis voilà,
54:30je me rappelle
54:30quand François,
54:31il a rentré ce pote.
54:33C'était incroyable.
54:34Franchement,
54:34c'était fou.
54:38Tout ce qui est en équipe,
54:40ça découpe des culpes
54:42ou des...
54:43Tu as compris
54:43ce que je voulais dire.
54:45Les moments,
54:47les émotions.
54:48Et franchement,
54:49c'était incroyable
54:50d'avoir joué
54:50pour ce club.
54:53Ils avaient investi,
54:54ils avaient créé
54:54une association,
54:55trouver des fonds
54:56pour nous aider,
54:57pour attirer les bons joueurs.
54:59Et on avait construit
54:59vraiment ça.
55:00D'avoir réussi
55:01à aller au bout
55:04de ce projet
55:05et de gagner ce tournoi,
55:07c'était incroyable.
55:07Et c'est vrai
55:08que ce serait assez fou
55:09que la Gunouyou continue
55:12à être la Gunouyou,
55:12mais en autorisant
55:13peut-être un pro
55:14par équipe.
55:15Et ça serait vraiment dingue.
55:17Et je kifferais jouer
55:19pour un club
55:22et la rejouer.
55:23Merci Romain Langasque
55:25et n'oubliez pas
55:26de suivre
55:27cette Gunouyou 2025
55:29sur les antennes
55:31de Journal du Golfe TV.
55:33On vous diffusera
55:33grâce aux équipes
55:34de la Fédération Française
55:35de Golfe
55:36le dernier jour,
55:37la finale
55:38à partir de 8h dimanche.
55:40Vous allez au Zest
55:40en direct ?
55:41En direct
55:41sur le Journal du Golfe TV.
55:42Allez suivre ça
55:43au Zest ce week-end
55:44si vous n'avez rien à faire
55:45et que vous n'habitez pas loin.
55:46Golf Magnifique en plus.
55:47Oui,
55:48Golf Magnifique
55:48et puis des joueurs
55:49à moins 5,
55:49moins 6 d'index
55:50qui seront sur le circuit européen
55:51pour certains.
55:52Comme Romain Langasque
55:54dans 5, 6 ans.
55:54Oui, exactement.
55:56Voilà,
55:56donc sinon,
55:57si vous n'avez pas la chance
55:57de pouvoir aller au Zest,
55:59Journal du Golfe TV
56:00à partir de 8h dimanche
56:02et sur FFGolf TV également.
56:03Voir les As des Zestes.
56:05Exactement.
56:05C'est beau ça.
56:05Oh là là.
56:06On mettra en titre.
56:07Voilà,
56:07merci beaucoup messieurs
56:09d'avoir participé
56:10à cette émission.
56:10Merci à Hugo
56:11pour la réalisation
56:11et on se retrouve
56:12la semaine prochaine.
56:13Salut à tous.
56:21Sous-titrage Société Radio-Canada

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