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Blake Lively voulait faire taire les critiques. Résultat ? Elle a déclenché une révolte. Des créatrices de contenu ciblées, des motions to quash, et un retournement de situation qu’elle n’avait pas vu venir. Dans cet extrait, Miss FBI revient sur une stratégie de censure qui a mal tourné...

#BlakeLively #JustinBaldoni #SubpoenaDrama #MissFBI #FeminismGoneWrong #MotionToQuash #ScandaleHollywood #itendswithus

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Transcription
00:00C'est Blake, tu vois, il faut plusieurs mois pour que l'info, elle entre par là et que ça connecte là-haut.
00:05Mais alors, comment expliquer ce qui vient de se passer ?
00:07Parce qu'en l'espace de quelques jours, elle a personnellement autorisé ses avocats
00:11à tenter de faire taire une poignée de jeunes femmes dont certaines victimes de violences dans le passé,
00:16d'autres activement engagées dans la défense des droits des femmes.
00:19Et Blake, elle fait ça, non pas parce qu'elles ont menti,
00:22non pas parce qu'elles ont menacé ou diffamé,
00:24mais parce qu'elles ont émis des doutes sur l'absence de preuve de Blake Lively.
00:28Mais c'est ce qu'on fait depuis le début, en fait, parce que le dossier Blake Lively est vide !
00:33Parlons de Madame Blake parfaite contre les femmes qui doutent.
00:36Une référence évidente à cette esthétique sudiste, proprette, pastel, presque post-raciale.
00:42Ironique quand on s'est marié sur une ancienne plantation, non ?
00:45Une féminité douce, blanche, photogénique, mais derrière la dentelle Instagram.
00:49Ce que ses assignations à comparaître révèlent, c'est un autoritarisme glacial.
00:53Blake ne veut pas seulement gagner son procès,
00:55elle veut contrôler ce qu'on a le droit d'en penser.
00:58Et elle veut surtout faire passer toute critique pour une attaque sexiste.
01:02Sauf que dans ce cas précis, ce sont des femmes, des survivantes, des mères,
01:06des créatrices autonomes qui la remettent en question.
01:08Et au lieu de les écouter, elle les poursuit.
01:11Bah oui, forcément, la meilleure défense, c'est l'attaque.
01:14Elle les fiche, elle tente de les réduire au silence.
01:16On a l'impression d'entendre,
01:18« Je suis féministe, sauf quand ça m'arrange pas ».
01:20Ce qui choque ici, c'est pas seulement la violence juridique,
01:23c'est l'hypocrisie de cette idiote.
01:26Parce que Blake Lively a littéralement écrit dans un communiqué officiel,
01:30je cite,
01:30« Je suis plus déterminée que jamais à défendre le droit de chaque femme
01:33à avoir une voix pour se protéger ».
01:35Cette phrase, elle l'a postée le jour où elle faisait tout
01:38pour faire taire d'autres femmes.
01:41Et là, on touche à un point crucial dans ce procès.
01:43Et dans notre époque en général.
01:44Est-ce que toutes les femmes ont le droit à la parole ?
01:47Ou seulement celles qui sont d'accord avec toi, Blake ?
01:50Ensuite, elle s'est quand même attaquée à la stratégie
01:52« Vous êtes tous des misogynes ».
01:53Oui, en partenariat avec le New York Times.
01:57Je vous rappelle que pour justifier l'injustifiable,
01:59l'équipe de Blake utilise une expression hallucinante,
02:02« The misogynist slope ecosystem »,
02:04traduction approximative,
02:06« L'écosystème baveux de la misogynie ».
02:08Un terme inventé par une,
02:09et je mets vraiment beaucoup de guillemets,
02:11« Journaliste féministe »,
02:13qui à l'époque, rappelez-vous,
02:14« Défendez aussi Amber Heard »
02:16lors du procès contre Johnny Depp
02:19pour désigner un système où les créateurs,
02:22souvent des hommes mais pas qu'eux,
02:23se nourrissent les uns des autres
02:24de contenus misogynes en se copiant,
02:27en amplifiant les attaques
02:28et en désinformant à la chaîne.
02:30Mais ici, le concept est détourné
02:32pour l'appliquer à des femmes.
02:34Des femmes accusées d'être des marionnettes inconscientes.
02:36Et c'est là où franchement,
02:38nous traiter, nous, de femmes sans cerveau,
02:40vraiment, ça me met hors de moi, je vous jure.
02:41Dans un écosystème de haine.
02:43Non, non, non, non, non.
02:44Alors que ces femmes,
02:45elles ne font que lire, analyser,
02:46comme je vous l'ai dit,
02:47commenter des documents judiciaires publics.
02:49Ça veut dire qu'elles ont quand même
02:49deux, trois, quatre neurones
02:51pour lire des choses et comprendre,
02:53faire les liens, faire des recherches
02:55et exprimer un avis,
02:57certes subjectif,
02:58mais exprimer un avis
03:00basé sur des documents réels.
03:02Bref,
03:02On fait une chasse aux sorcières
03:16ou ça se passe comment en fait ?
03:17Elle a déjà monté son bûcher ?
03:18C'est ça la vision de la justice
03:19selon Miss Feminist.
03:21Mais ce que Blake semble oublier,
03:23c'est que le féminisme
03:24n'est pas un outil de pouvoir personnel,
03:26c'est un engagement collectif.
03:28Et quand on commence à s'en servir
03:29pour écraser les autres femmes,
03:30pour censurer les critiques,
03:32pour assigner à la honte
03:33celles qui ne se prosternent pas à ses pieds,
03:35alors on ne fait pas du féminisme en fait.
03:37On fait du pouvoir,
03:38voire de l'abus de pouvoir.
03:39Et ce pouvoir ici,
03:40il est injuste,
03:41il est sélectif
03:42et il est énervant.
03:43Parce que pendant qu'elle prétend
03:44défendre les femmes,
03:46elle, elle se tait sur des cas bien réels,
03:48comme celui de Davine Labella,
03:50vous savez, la cascadeuse
03:51qui accuse Kevin Costner
03:52d'agression soumexuelle
03:53sur un plateau de tournage,
03:54je vous en ai déjà parlé
03:55dans une autre vidéo.
03:56Mais ça, elle n'en parle pas, Blake.
03:57Et pourtant,
03:58c'est une affaire documentée,
03:59une affaire précise
04:00avec des preuves
04:01et sur laquelle Blake
04:03n'a jamais dit un mot.
04:04Pourquoi est-ce que Blake
04:05ne dit pas un mot là-dessus ?
04:06On a plusieurs théories.
04:07Peut-être parce que Kevin Costner
04:09est un allié de son mari.
04:10Peut-être parce que
04:12Kevin Costner est puissant.
04:13Peut-être parce que
04:14lui, Kevin,
04:15ne dérange pas sa narration à elle.
04:17Alors non,
04:18Blake ne parle pas
04:19pour toutes les femmes.
04:20Elle parle toujours
04:21pour elle-même.
04:22Parce qu'elle est nombriliste,
04:23parce qu'elle est égocentrique
04:24et parce qu'elle ne pense qu'à elle.
04:26Oui, ok,
04:27c'est très redondant
04:28ce que je viens de dire,
04:29c'est comme monter en haut
04:29et descendre en bas.
04:30Mais vous avez compris,
04:31je tenais à insister.
04:32Oh !
04:33Attention,
04:34on va attaquer une partie exclusive
04:36que vous ne connaissez pas encore.
04:37On va parler du témoignage
04:38de Marenda Davis.
04:40Dans ce torrent d'accusation
04:41de stratégie légale
04:42et de manipulation médiatique,
04:44une voix complètement inattendue
04:45s'élève.
04:46Celle de Marenda Davis.
04:48Qui est-elle ?
04:48Elle est réalisatrice,
04:50professeure survivante
04:51et ancienne collaboratrice
04:52de Justin Baldoni.
04:53Et ce qu'elle dit
04:54vient absolument
04:55tout compliquer.
04:56Le 26 juillet dernier,
04:58Marenda poste un long texte
04:59sur ses réseaux.
05:00Pas un communiqué d'avocat,
05:01pas une lettre froide et cadrée,
05:03mais un témoignage personnel,
05:04intime et brutalement honnête.
05:06Elle commence par rappeler son passé,
05:08celui d'une survivante.
05:10Elle a défendu,
05:11protégé,
05:11amplifié la parole
05:12des femmes brisées.
05:13Elle en a payé le prix.
05:14Et pourtant,
05:14aujourd'hui,
05:15elle prend la parole.
05:16Et elle la prend pour défendre
05:17Justin Baldoni.
05:18Pas parce qu'on lui a demandé,
05:20a priori,
05:20pas parce qu'elle veut
05:21prendre position dans ce conflit,
05:23mais parce qu'elle a vu,
05:24elle a vécu.
05:25Et ce qu'elle dit noir sur blanc,
05:26je cite,
05:27« Je ne crois pas à l'innocence
05:28de Blake Lively,
05:29je la connais. »
05:30Ce que dit Marenda,
05:31c'est que Justin Baldoni
05:32n'est pas un homme parfait,
05:34mais que dans les moments
05:34les plus sombres de sa vie à elle,
05:36il a été une présence stable,
05:38protectrice et respectueuse.
05:40Elle décrit
05:40sa bienveillance constante,
05:42son écoute profonde,
05:43sa capacité à offrir
05:44un sentiment de sécurité
05:45à long terme.
05:46Pas seulement ponctuelle,
05:47elle décrit aussi
05:48son être privé,
05:49invisible et gratuite.
05:50Elle affirme que pour elle,
05:52il est la bonté personnifiée
05:53et que les accusations de Blake
05:55ne correspondent en rien
05:57à ce qu'elle a vu ou vécu.
05:58Elle continue d'ailleurs
05:59par ces mots,
06:00je cite,
06:01« Je continuerai à protéger
06:02les survivantes,
06:03mais je protégerai aussi
06:04la vérité. »
06:05Les deux peuvent être vraies,
06:07mais elles doivent être protégées.
06:08Sous-entendu,
06:09on doit quand même vérifier
06:09deux, trois trucs
06:10avant d'accuser.
06:11Mais peut-on vraiment
06:12tout concilier ?
06:13Parce que ce témoignage,
06:14ok, il est bouleversant,
06:15il met en lumière
06:15un point de vue
06:16que personne ne veut affronter.
06:18Et si la vérité
06:18était beaucoup plus complexe ?
06:20Et si Justin Baldoni
06:21était à la fois
06:22un homme profondément bienveillant
06:23dans certaines relations
06:24et un homme accusé
06:25de comportement inacceptable
06:26dans d'autres,
06:27attention, c'est possible.
06:29Mais encore une fois,
06:29on parle du cas
06:30Justin Blake-Lively.
06:32Et là, il n'a rien fait de mal.
06:33D'après ce qu'on a lu,
06:34il a tout fait pour s'accorder
06:35à son timing,
06:36ses caprices,
06:37tout ce que vous voulez,
06:38pour qu'elle se sente
06:38au mieux sur un plateau
06:40après avoir donné naissance
06:41à son enfant,
06:42pendant qu'elle se sentait
06:43mal à l'aise
06:43dans son corps postpartum.
06:44Enfin, je veux dire...
06:45Et je ne suis pas là
06:45pour dire que Justin Baldoni
06:46est parfait.
06:47Peut-être qu'il a été
06:48maladroit, malveillant
06:50dans le passé.
06:51Mais on peut tous
06:52faire des erreurs,
06:53présenter ses excuses
06:54et évoluer,
06:55apprendre de ses erreurs
06:56pour s'améliorer.
06:57C'est d'ailleurs
06:57ce qu'il prône
06:58dans ses podcasts.
06:59Bref, comme je vous le disais,
07:00j'émets des hypothèses,
07:01mais attention,
07:02encore une fois,
07:02je précise que dans le cadre
07:03de Blake-Lively,
07:04je n'ai aucune preuve
07:05qu'il a été un mauvais patron,
07:07une mauvaise co-star
07:08et un mauvais ami.
07:10Et je le maintiens
07:11jusqu'à preuve du contraire
07:12de la mis sédentée.
07:13Du coup, il y a quand même
07:13un truc qui m'embête,
07:14je dois le dire.
07:15Pourquoi le silence
07:16chez les autres ?
07:16Parce que Justin,
07:17ce n'est pas son premier
07:18plateau de tournage, tu vois ?
07:19Le témoignage de Marenda Davies
07:21me pose une autre question
07:22et je suis sûre
07:23que vous aussi.
07:24Déjà, pourquoi est-ce
07:25qu'elle parle seulement maintenant ?
07:26Mais bon,
07:27après, chacun son timing,
07:28je ne juge pas.
07:29Mais où sont les autres ?
07:30Où sont les anciennes
07:31collaboratrices de Justin ?
07:33Surtout celle de Jane The Virgin
07:35avec qui il a tourné
07:35environ pendant six années.
07:37Où sont les actrices
07:38qu'il a dirigées
07:38dans d'autres productions ?
07:40Les stars de ses films ?
07:41Les gens de son équipe technique ?
07:42Pourquoi ce silence généralisé ?
07:44C'est ça que je n'arrive
07:44pas à comprendre, en fait.
07:46Parce que Isabella Ferrer,
07:47elle avait parlé
07:48avant de se retirer,
07:49donc tu vois, why ?
07:50Et c'est parce qu'ils ont peur
07:51d'être instrumentalisés
07:53dans un conflit
07:53qui a pris une ampleur
07:54incroyable ?
07:55Possible.
07:56Est-ce qu'ils refusent
07:57d'être mêlés
07:58à une guerre médiatique
07:59hyper sale
08:00et surtout sur une durée
08:01extrêmement longue ?
08:02Ou est-ce le signe
08:03que certains préfèrent
08:04ne pas se mouiller
08:04tant que la tempête
08:05n'est pas passée ?
08:06Et ça, c'est lâche, les gars.
08:07Parce que dans tous les cas,
08:08on doit défendre une personne
08:09si elle est accusateur
08:10de quoi que ce soit.
08:11Marinda, elle,
08:12elle a choisi.
08:13Et son témoignage
08:13ne blanchit pas Justin.
08:15Il ne le disculpe pas non plus,
08:17mais il rappelle
08:17que chaque affaire
08:18n'est pas une équation simple.
08:19Ce qu'on voit ici,
08:20c'est une tension énorme.
08:21D'un côté,
08:21on a des créatrices de contenu,
08:22indépendantes,
08:23qui ne veulent que décortiquer
08:24des documents
08:25et commenter leur procédure,
08:26parce que ça les intéresse,
08:28c'est leur passion
08:28et on n'est pas là
08:29pour juger leur travail.
08:30De l'autre,
08:31on a les proches,
08:32comme Marinda,
08:33qui parlent avec le cœur,
08:34leur vécu,
08:34leur loyauté,
08:35et au millionnal public
08:36qui veut des réponses claires,
08:38qui veut un coupable,
08:39qui veut une victime,
08:40qui veut une histoire
08:40facile à comprendre
08:41et à trancher.
08:42Mais cette affaire,
08:43comme tant d'autres,
08:44elle fait de la résistance
08:45face à la simplification.
08:47Alors voilà,
08:47ce qu'on vient de décortiquer,
08:48c'est plus qu'un énième clash
08:50entre une star
08:50et des créateurs,
08:52c'est un cas d'école,
08:53c'est une tentative
08:53d'intimidation déguisée
08:55en procédure légale,
08:56c'est une instrumentalisation
08:57du féminisme
08:58pour faire de la dissidence,
09:00et c'est surtout une preuve
09:01qu'il ne faut jamais
09:02sous-estimer
09:03la puissance des femmes
09:04qui s'informent,
09:05qui lisent
09:06et qui osent dire
09:07« je ne suis pas sûre ».
09:08Parce que le jour
09:09où on réduit le féminisme
09:10à un outil de contrôle narratif,
09:12alors on ne protège plus personne.
09:14On trahit tout le monde.
09:15Blake voulait faire taire
09:16les voix discordantes.
09:17Résultat,
09:17elle vient de les amplifier
09:18et de leur offrir un mégaphone.
09:20Et pendant ce temps-là,
09:21Miss FBI prend des notes.
09:22Bref,
09:22à très vite dans un prochain dossier,
09:24et d'ici là,
09:24restez curieuses,
09:26restez libres,
09:26et surtout restez dangereuses.
09:29Les hommes aussi, évidemment.

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