Bruno Bartoccetti, secrétaire national unité Sud, revient sur les faits à Marseille alors qu’une voiture de police a été heurtée violemment par un véhicule et explique : «On intervient toutes les 10 secondes en France».
00:00Oui tout à fait, en plus c'est bien souvent alimenté par une partie de la classe politique qui se serait déchaînée bien sûr en expliquant qu'on prenait tous les risques, qu'on était là pour tuer et puis on aurait donné du crédit finalement à une partie de la population qui s'en serait prise après nous et puis on aurait expliqué, voilà vous comprenez pourquoi cette population n'aime pas sa police, etc.
00:23Voilà parce qu'après ça aurait pris une dimension politique et ces mêmes politiques aujourd'hui même sur un plan humain ne s'exprimeront pas et heureusement que vous êtes là pour le faire parce que nous sommes des hommes, nous prenons notre service pour le service public, pour les victimes, notre travail a un sens et nous sommes victimes bien souvent de ces réseaux sociaux et de ces politiques qui s'acharnent contre leur police pour pouvoir s'en servir en période électorale
00:51et on va avoir des années difficiles justement parce qu'on va se retrouver dans cet étau encore une fois du monde politique et on va être bousculé dans tous les sens et la moindre erreur, même s'il n'y a pas d'erreur, tout est repris, on intervient toutes les dix secondes en France, toutes les dix secondes vous avez une intervention de police, et bien la moindre faille, la moindre faille elle va être reprise sur l'échiquier politique.
