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🔴 [#Déclaration] Charlotte Anguilet fait le point sur l'avancement du dossier
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00:00Bonjour.
00:01Présentez-vous d'abord avant d'intervenir.
00:05Nous souhaitons avoir un bref résumé de la situation en qui nous réunit.
00:09Au niveau des avancées, qu'est-ce qui a été déjà fait, qu'est-ce qui se fait au niveau du tribunal ?
00:16Merci encore. Déjà, merci de votre présence.
00:21Je vous rends vraiment un merci particulier parce que c'est la presse qui nous assiste depuis que nous sommes exposés dans l'arbre.
00:28Alors, je suis Madame Boutoundou Anguilet-Charlotte, arrière-petite-fille à la propriétaire de base de ce terrain, c'est-à-dire à notre aïeule.
00:40Parce que moi, je suis la petite-fille de sa petite-fille qui a hérité du patrimoine.
00:46Alors, ce qui nous amène à cette situation, c'est le contexte d'une usurpation de type de propriété.
00:55Il s'avère que, pour ceux qui ne le savent pas encore, que notre grand-mère, donc la mère à ma mère, a été victime de l'usurpation de son type de propriété
01:07et par Madame Esonguay Delphine qui se trouvait être sa gestionnaire provisoire.
01:14Alors, qui est Madame Esonguay Delphine ?
01:16Madame Esonguay Delphine est la nièce par alliance à notre aïeule.
01:21Donc, avec Madame Esonguay, nous n'avons aucun lien de sens, c'est un lien d'affinité.
01:27Alors, au sortir de ce litige qui est intervenu il y a près de 20 ans aujourd'hui,
01:35Monsieur Legault Faustin, qui n'a également aucun lien de sens avec nous,
01:41qui a été introduit dans la succession de notre grand-mère par un lien de famille élargi,
01:48proche de Madame Esonguay, qui a usurpé du type de propriété de notre grand-mère,
01:56se donne le privilège aujourd'hui de nous expulser de chez nous.
02:00Il faut dire que Monsieur Legault nous poursuit également depuis près de 20 ans.
02:05C'est Monsieur Legault qui nous a permis de comprendre que notre grand-mère avait été usurpée.
02:10Cette situation s'est produite 17 ans après le décès de notre grand-mère qui est intervenu en 1990.
02:19Alors, Monsieur Legault, étant intégré dans notre famille, dans le cadre de cette famille élargie,
02:26a été choisi pour être le patriarche de notre famille.
02:29Donc, accompagner les orphelins de Madame Anyure Ndiaye, féliciter.
02:33Aujourd'hui, c'est ce même Legault qui nous poursuit,
02:35qui ne reconnaît pas que nous sommes propriétaires de chez nous,
02:38qui foulent au sol les décisions judiciaires et familières.
02:43À partir du moment où Monsieur Legault, en 2008, a été destitué de son poste de mandataire,
02:53usurpé dans le dos de la véritable héritière de la succession Esonguay,
02:58qui n'est autre que Madame Empoumé Marie-Thérèse,
03:03sœur cadette et unique et consanguine à Madame Esonguay Delphine Veuve Foster.
03:12Aujourd'hui, toute la papérasse est bien là.
03:15Vous l'avez déjà vu.
03:19Dans ce gros lot, on a toute l'histoire de ce litige.
03:23Donc, Madame Empoumé Marie-Thérèse a obtenu un jugement d'hérédité
03:29au sortir de la décision qui a recadré Monsieur Legault.
03:34Aujourd'hui, nous sommes surpris que Monsieur Legault,
03:38depuis 2015, se rejouit au tribunal.
03:41il obtient des décisions arbitraires jusqu'à ce qu'il vienne expulser le 5 juillet 2024
03:51des véritables propriétaires d'une terre ancestrale vieille de 200 ans
03:56et qui se trouve être notre village.
03:59Parce que nous sommes originaires de l'ESUER, nous sommes en Pongouin,
04:03donc chaque autochtone a un village.
04:06Donc, cet espace que vous pouvez bien constater,
04:10eh bien, notre village, c'est une identité pour nous.
04:14Il n'y a pas de raison que nous nous laissons faire par Monsieur Legault
04:17parce qu'il est soutenu par une main noire que nous ne pouvons détecter aujourd'hui.
04:24Monsieur Legault, comme vous pouvez le constater, a une seule ambition,
04:28celle de vendre notre patrimoine à je ne sais qui.
04:31La preuve, Monsieur Legault a posté le samedi 26 au sortir d'une audience
04:38au parquet de la République, la vente de notre patrimoine.
04:42Vous pouvez avoir cet objectif dans l'un des téléphones.
04:47Voilà un peu l'historique.
04:48Alors, madame Anguilet, ça fait quand même un an à vous.
04:52Oui.
04:52Très bien.
05:05Effectivement, ça fait un an que nous sommes en attente
05:08de la programmation de l'audience en révision de cette décision arbitraire
05:14qui aurait permis à Monsieur Legault de nous expulser.
05:18Concernant la cour de cassation dont il s'agit,
05:23il s'est trouvé que huit mois après,
05:26je vais constater justement, au sortir d'une audience
05:30qui a bien voulu m'accorder, madame le premier président à la cour de cassation,
05:35constater que notre requête, notamment notre mémoire ampliative,
05:40n'est pas prise en compte huit mois après.
05:42C'est une situation très grave pour des excursus que nous sommes,
05:48et de manière arbitraire de plus,
05:51de constater qu'à la cour de cassation,
05:53notre dossier a été porté disparu pendant huit mois.
05:58Alors, est-ce qu'il faut parler de corruption ?
06:00Est-ce qu'il faut parler d'injustice ?
06:02Je leur laisse la question et la réponse également.
06:05Qu'à cela le tienne, huit mois après cette découverte
06:10de tentative de dissimulation de notre dossier,
06:16ce dossier a été pris en compte finalement,
06:18selon le premier président à la cour de cassation.
06:23Donc, pour l'un, nous n'avons pas de retour de la cour de cassation.
06:27Ce qui se trouve, c'est qu'en entendant la cour de cassation,
06:32plusieurs démarches ont été effectuées,
06:34notamment en destruction de biens,
06:38en destruction de biens et en agression à l'âme blanche,
06:45parce qu'il faut dire que M. Legault fait dans l'incitation à la violence.
06:49Bon, il y a bien d'autres décisions également,
06:52bien d'autres requêtes, pardon, autant pour moi,
06:55qui sont déposées.
06:56Donc, vous aurez l'occasion de les mentionner tout à l'heure.
07:00Ce qui est sûr, c'est qu'au sortir de toutes ces démarches,
07:05il n'y a que deux requêtes qui ont pu aboutir,
07:09dans le sens où nous avons été reçus en référé
07:13pour la demande de réintégration et en cessation de trouble.
07:18Cette requête a été remise au fond,
07:21parce que le juge s'est déclaré incompétent.
07:24Alors, la deuxième démarche qui consistait à porter Legault
07:29devant le procureur de la République,
07:32en citation directe, bien entendu,
07:35donc en destruction de biens.
07:36Parce qu'il faut signaler ici que M. Legault,
07:39qui n'est pas propriétaire de notre espace,
07:41vous aurez l'occasion, tout y est là,
07:44qui n'est pas propriétaire de notre espace,
07:46qui bénéficie d'une décision,
07:47qui l'autorise à expulser des propriétaires de leurs biens,
07:51de leur terre ancestrale, a cassé chez nous avant la date butoir.
07:57Nous avons été notifiés un 17 mai,
08:01avec un délai de deux mois.
08:02Car cela ne tienne que cette décision parle d'une minute,
08:10d'une exécution sur minute.
08:13La minute est également notifiée.
08:15Nous ne l'avons pas reçue.
08:17Ce que nous avons reçu,
08:18c'est le délai d'exécution
08:20qui courait de deux mois.
08:22Malheureusement pour ces messieurs,
08:25et fort heureusement pour eux,
08:27parce qu'ils ont la justice derrière eux,
08:29s'il faut le dire ainsi,
08:30M. Legault a décidé,
08:32de son propre chef,
08:34de faire intervenir ces huissiers,
08:37accompagnés d'une cinquantaine de malintentionnaires,
08:40d'un peloton de la gendarmerie anti-émeute,
08:44sous la roulette d'un procureur de la République adjoint,
08:48qui aurait autorisé les gendarmes à venir casser
08:52avant la date du toit.
08:53Donc précisément 13 jours avant la date du toit.
08:58A ce titre,
08:59M. Legault a été porté devant le procureur de la République.
09:02Cette enquête ayant abouti,
09:05nous avons été reçus le 21 juillet
09:08au parquet de la République.
09:13En triff,
09:14on nous dira que la décision du parquet
09:17ne sera rendue qu'au sortir
09:19de la décision de la Cour d'appel.
09:22Mais je tiens à rappeler ici,
09:24indépendamment de cette proposition,
09:27que nous n'avons pas négligée,
09:30M. Legault a été porté en citation directe.
09:34Lorsque vous êtes porté en citation directe,
09:36le parquet se saisit.
09:38La preuve, c'est que le parquet,
09:39en lui-même,
09:41a diligenté cette enquête
09:44qui a permis aux officiers de police judiciaire
09:48de toucher du doigt de ce qui se passe.
09:51Il n'y a pas de raison aujourd'hui
09:52que le parquet dise qu'ils attendent la Cour d'appel.
09:57Nous l'acceptons,
09:58mais nous ne le comprenons pas.
10:00C'est vrai qu'il y a une situation de fait.
10:02Mais nous sommes également dans une situation de flagrance.
10:04M. Legault est pris en fréquence de lit
10:06de détournement d'héritage.
10:10Il n'a pas de titre sur nous.
10:13Il n'a pas de titre sur la succession
10:14et son gré dont il se prévaut.
10:17Il est clair que M. Legault
10:18fait dans le faux usage de faux.
10:20À partir du moment où, en 2008,
10:22il a été rejeté.
10:24Cette qualité lui a été retirée.
10:28Aujourd'hui, M. Legault vient présenter
10:30à la Cour d'un jugement d'hérédité
10:32qu'il a obtenue dans le dos
10:35des véritables héritiers de la succession et son gré.
10:38Il est bien que M. Legault,
10:41que la presse,
10:42que la nation toute entière
10:44qui nous suive comprenne
10:46que dans cette histoire,
10:48M. Legault est un édipateur,
10:50est un imposteur également
10:52et un complice de détournement
10:54de l'héritage de nos parents.
10:56À partir du moment où M. Legault,
10:58bien conscient de sa position,
11:00va monter un nouveau groupe
11:02soi-disant héritier de la succession et son gré.
11:05Lorsqu'on sait que la succession et son gré
11:07est bien présente ici
11:08par les héritiers de dames
11:11en poumets après son décès,
11:14alors que pouvons-nous comprendre
11:16dans cette histoire ?
11:18Je suis à votre disposition.
11:19Si vous avez autre chose ?
11:21Je pense que tout a été dit.
11:25Peut-être un mot de fin.
11:26Nous dire un petit peu
11:27ce que vous attendez finalement
11:28de cette justice-là,
11:30ce que vous attendez beaucoup de la justice.
11:32Oui.
11:32Et je pense que dans les numéros précédents,
11:35vous disiez que vous vouliez également
11:37faire part de ce problème-là
11:39ou que vous avez déjà fait part
11:40de ce problème au président de la République.
11:42En est-il également ?
11:44Tout à fait.
11:45Je le disais depuis le départ,
11:47tout ce qu'il y a également
11:48dans ces dossiers-là,
11:49le chef de l'État en sa qualité
11:53et non seulement de président de la République,
11:56mais également de premier magistrat du Gabon
11:59a été saisi à plusieurs reprises
12:01par nous, par le Conseil supérieur de la magistrature.
12:05Et sans oublier que nous avons fait également le tour
12:10de toutes les autres autorités,
12:13y compris ceux qui étaient même
12:15de la communauté Mpongwe,
12:17donc l'ancien vice-président,
12:19M. Baro Chambrier,
12:21qui sont des notables de notre communauté
12:24et qui ont occupé des fonctions
12:26dont encore aujourd'hui M. Baro Chambrier est en poste.
12:30Nous avons également saisi à ce titre
12:33le ministre de la Justice de l'époque,
12:35parce qu'aujourd'hui,
12:36je n'ai pas encore saisi le nouveau ministre,
12:38le ministre de la Justice,
12:40le Conseil supérieur de la magistrature,
12:42comme je vous le disais,
12:43qui règle la situation des magistrats.
12:46Nous avons dénoncé cette situation.
12:48Donc aujourd'hui, nous attendons des autorités
12:51la prise en compte de cette situation.
12:54M. Legault n'est qu'un individu.
12:56M. Legault n'est pas l'État.
12:57Il ne peut pas venir dégapir des Gabonais
13:00mieux dans leur village ancestral.
13:04Alors, j'attends du Conseil supérieur de la magistrature
13:07la dénonciation que j'ai faite sur les magistrats
13:09qui ont rendu une décision arbitraire,
13:12prétextant que nous n'avons pas de document.
13:15Tout ce dossier a été déposé à la cour d'appel
13:17que nous avons nous-mêmes choisi.
13:19En ce qui concerne la cour de cassation,
13:23dont est la pièce maîtresse,
13:25dit-on, de la sortie heureuse de ce document,
13:30j'attire l'attention à nouveau
13:31de Mme le Premier Président à la cour de cassation,
13:36du Procureur Général à la cour de cassation,
13:39qui ont la possibilité de demander la révision
13:44de cette décision à la cour d'appel,
13:47de vraiment se saisir.
13:48Un an, c'est trop.
13:49Nous ne pouvons pas continuer à dormir dans la rue.
13:54Peu importe la main tendue que nous pouvons recevoir
13:57des personnes autour,
13:59il est de leur devoir de prendre ce dossier en main.
14:02Et j'interpelle également leur conscience à nouveau.
14:05Parce qu'il faut dire que les patrons sont au-dessus,
14:08ceux qui gèrent les dossiers sont en dessous.
14:11Alors, ce sont ces personnes-là, souvent,
14:12qui manipulent les dossiers.
14:14Parce que cette requête qui a été portée disparue il y a huit mois,
14:18ce n'est pas le Président qui allait enregistrer cette requête-là.
14:23Mieux, c'est que j'attire leur attention sur le fait que,
14:26effectivement, il y a un titre foncier qui a été usurpé.
14:30Ce titre foncier a été ordonnancé en mutation
14:35pour les véritables héritiers que nous sommes,
14:37et pas de M. Legault.
14:38Donc, la preuve, il y a à l'intérieur.
14:40On dit que la cassation traite du droit.
14:44Donc, bien évidemment, ils veulent savoir
14:46qui est le propriétaire du titre foncier.
14:48Et je le leur dis, le titre foncier a été usurpé.
14:51Nous avons été au tribunal.
14:54Une ordonnance a été rendue par le Président du tribunal.
14:57Nous autorisons la mutation de ce titre foncier.
15:00Aujourd'hui, M. Legault ne peut pas aller à la cour de cassation
15:03et dire qu'il est propriétaire de ce titre foncier.
15:06Donc, j'attends beaucoup d'eux et du Président de la République.
15:10Merci beaucoup, Mme Aguilène.
15:11Merci.
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