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Patrick Timsit nous raconte son enfance à Paris, près de la place de la République, dans la maroquinerie de ses parents.

#PatrickTimsit #Paris #Enfance

Catégorie

😹
Amusant
Transcription
00:00J'ai grandi donc à Paris, place de la République.
00:03Je travaillais dans la maroquinerie de mes parents,
00:07qui était rue du Temple, le carreau du Temple.
00:10Comme on dit, on habitait la Bouchique.
00:11Mon père s'était cassé la voie déjà,
00:14on a tous un peu la voie éraillée dans notre famille chez le Timsit.
00:17On hurlait, parapluie automatique,
00:21Knirps, 19,90, 9,90, le sac à commission.
00:26Je parle en franc, je pourrais parler en ancien franc.
00:28Un petit coup de 709, ça veut dire un petit coup de chiffon.
00:32Le 218, ça veut dire l'article invendu, le Rossignol, sur l'étagère montré.
00:36On a un joli 218, ça veut dire vraiment d'aller chercher le modèle qui est invendable.
00:41Je suis un titi parisien, on dit pieds noirs,
00:44parce que je suis né en Algérie, ce qui est important, c'est pas rien.
00:46Mais titi parisien parce que j'ai été élevé à Paris, intramuros,
00:51dans un univers familial, protecteur.
00:54Ma mère ne voulait pas que j'aille jouer au square,
00:57parce que les pieds noirs n'étaient pas très bien acceptés par les Français.
01:03Donc je me souviens de mon père qui mettait un matelas quand même sur la vitrine,
01:07redoutait l'explosion, des menaces de ceci, des menaces de cela.
01:11Donc j'avais cette grande chance de jouer dans la maroquinerie,
01:14à l'épicerie ou aux commerçants, mais en vrai.
01:17Donc j'avais ma petite blouse, mon petit chiffon,
01:19et puis je vendais déjà des sacs.
01:22Ma première paire de chaussures, j'avais 4 ans,
01:24c'était des J.B. Martin, des escarpins rouges.

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