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Le délégué National UNSA Police, Loic Walder, était invité sur CNEWS ce lundi. Il est revenu sur la hausse de la violence qui touche de plus en plus de villes en France : «Il y a une
désinhibition de la violence. Aujourd'hui, porter un uniforme, c'est être une cible»

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Transcription
00:00Aujourd'hui on a un durcissement de la lutte contre le narcotrafic, c'est une évidence, donc on gêne au niveau du business.
00:08Donc bien évidemment qu'on va avoir des réponses qui vont être beaucoup plus prononcées de la part de ces trafiquants-là.
00:15On le voit, ça touche de petits villages des fois, des villes qui n'étaient pas touchées avant, qui étaient connues pour leur quiétude.
00:21Donc il y a matière et urgence à œuvrer.
00:24Aujourd'hui on envoie un peu nos CRS un peu partout pour éteindre des feux, mais il va falloir une réponse beaucoup plus profonde que simplement nos CRS nouvelle génération pour ramener le calme dans ces villes-là.
00:35Et en même temps on évitera le suremploi aussi de nos collègues qui font face au quotidien et de plus en plus à ces actes de violence.
00:42Ces actes de violence par exemple, ils sont exacerbés selon vous par rapport à il y a 10 ans ?
00:47Il y a une désinhibition de la violence bien évidemment.
00:49Aujourd'hui on le voit avec les élus, dès lors qu'il y a une prise de position des élus qui s'engagent également dans la lutte contre le narcotrafic, ils deviennent des cibles.
00:58Et aujourd'hui porter un uniforme, c'est être une cible.
01:00Donc il y a une réelle désinhibition, on le voit au travers des mortiers.
01:03Je rappelle que l'utilisation des mortiers ça peut tuer.
01:06Donc aujourd'hui c'est quelque chose qui a été banalisé au niveau des jeunes et il faut lutter contre ça aussi.
01:11Merci.

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