Le 15 juillet, l'Union européenne a lancé une procédure d'arbitrage « contre les restrictions au commerce et à l'investissement imposées par l'Algérie » qui « enfreignent l'accord d'association UE-Algérie ». Bruxelles a ainsi nommé, le lendemain, son arbitre et Alger devrait en nommer un deuxième dans un délai de deux mois. Le troisième arbitre devrait être nommé par le Conseil d'association. « En demandant un arbitrage, l'UE s'efforce de rétablir les droits des exportateurs et des entreprises européennes opérant en Algérie, lésés par ces restrictions », lit-on dans le communiqué de la Direction générale du commerce et de la sécurité économique.